X-Men - Nation X RPG
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Message  John N Smith Dim 17 Juil - 16:02

(Avertissement : certains propos de la fan fic sont choquants mais ce ne sont que des propos DE jeu et POUR le jeu.)

(quelque part au milieu de nul part - 19h00)

Une silhouette se faufile entre les arbres. Une ombre parmi les ombres. Aucun bruit sauf le vent dans les feuilles ne dérange la quiétude de la forêt. L'air est agréable en cette fin de soirée. L'ombre arrive à une vieille masure à moitié effondrée. Elle semble avoir plusieurs siècles et ne tenir que par miracle. Des ronces ont poussé à travers les planches. Une partie du toit laisse passer la pluie et les oiseaux se sont installés dans ce qui reste de la cheminée. D'un léger coup d'épaule, l'ombre ouvre la vieille porte faisant grincer les gonds. Un bref tour des yeux pour s'assurer que personne n'est venu depuis sa dernière visite. Il se rassure qui peut venir au fin fond de cette foret. Surement pas les villageois alentour. Ces abrutis superstitieux. Ces pleutres qui se barricadent fermement tous les soirs. L'ombre sourit, pour une fois les vieilles légendes lui conviennent. Et puis est ce vraiment des légendes ? Bien sur il arrive qu'un touriste ou un randonneur s'égare ... mais malheureusement pour lui il ne retrouve que très rarement le chemin du retour. Les ours et les loups sont féroces dans le coin ... à ce qu'on dit ... Un lent sourire étire les lèvres minces de l'ombre. Il se souvient. Cela l'excite. Non il ne doit pas. Il doit rester concentré encore un peu. Ne penser qu'à la mission. SA mission. Elle est en marche. Bientôt il aura une pierre de plus à ajouter à son édifice. Il est un peu déçu c'était presque trop facile. Les jeunes ... c'est plus fort qu'eux. Ils sont si manipulables. Encore plus avec Internet. Il lui a suffit de se montrer compatissant, d'avoir une oreille attentive, et un corps de rêve pour que le mome lui donne toutes les informations. Le pauvre, il a du être rudement dépité lorsqu'il s'est rendu compte que la bombasse avec qui il avait parlé et qui lui avait donné rendez vous, lui avait non seulement posé un lapin mais n'existait même pas. Quelle déception surtout pour un futur X-men. Quelle misère. Enfin s'ils étaient tous comme cela, sa mission allait en être que plus simple. Si seulement les anciens avaient été aussi crédules et stupides, IL aurait réussi. IL les aurait tous anéantis. Jusqu'au dernier.
L'ombre secoue la tête. Le passé est le passé. Lui est l'avenir. Un avenir sans eux. Sans tous ces monstres, erreur de la nature. Une planche grince. L'ombre reporte son attention. Il doit faire gaffe s'il ne veut pas que sa jambe passe au travers du plancher pourri. Il sait exactement ou mettre les pieds. Il sait combien faire de pas pour arriver devant un antique vaisselier poussiéreux. Il sait ou appuyer pour le faire pivoter sans bruit. Ses narines aspirent l'air humide et chaud de la terre avec délice. Il est chez lui. Enfin chez lui. Un nouveau pas. La pierre s'enfonce et le vaisselier reprend sa place.
1, 2, 3 secondes des lumières s'allument révélant un escalier descendant d'une 50 aine de marche environ. Il les descend en les comptant. C'est une manie. Les lumières s'éteignent au fur et à mesure.
Une nouvelle porte, blindée celle là. Un digicode à la place de la poignée la ferme hermétiquement. Il compose le code qu'il connait par coeur même s'il ne l'a changé que très récemment. Peint en blanc un grand N et un ? sont entremêles. Il passe un doigt sur le sigle. N? Sa signature, ce qu'il est, c'est à dire No One, personne.
L'ouverture révèle une salle spacieuse. Un puits de lumière et un jeu de miroir apportent ce qu'il faut de luminosité. Une belle cheminée sans feu pour l'instant. Une grande tv accrochée au mur. Un canapé et des tapis meublent la pièce blanche. No One ôte ses chaussures, son chapeau et son manteau qu'il accroche soigneusement. Et puis comme à chaque fois qu'il revient dans son repère, il se dirige vers SA pièce. Le seul lieu ou il se sent bien. Le seul lieu ou il se sent aimé et compris. Dans ce lieu il se sent si fort, si puissant. Personne ne peut lui faire de mal. Personne ne pourra jamais l’abattre. Il est bien trop malin. Il est personne.
Même porte blindée. Même sigle. Mais pas le même code bien sur. Il  n'est pas idiot. Cette pièce est SA pièce.
De forme octogonale, elle semble bien vide au premier abord. Seul un fauteuil trône au milieu. Sa main appuie sur l’interrupteur révélant toute la beauté/ l'horreur de la pièce. Il inspire à fond. Que c'est jouissif. 7 des panneaux sont recouverts de photo, d'articles de journaux et de carte pour 2 d'entre eux. Le 8ème est la porte. Chacun des panneaux possèdent des spots disposés de façon à mettre en valeur leurs contenus.

Le panneau qui fait face à la porte semble le plus important. Une grande carte du monde le recouvre. Des ficelles d'un rouge sang relient des pays à des photo disposées autour. Il s'en approche et se met à réciter les pays dans un ordre bien précis :
le Japon
l'Australie
la Chine
l'URSS
l'Allemagne
la Norvège
le Brésil
les USA
le Canada
le Kenya
les USA

son ton monte à chaque énonciation pour finir dans un hurlement de victoire sur le dernier USA. Ses yeux brillent. Il fixe intensément les photo comme s'il allait les faire vivre. Son doigt passe dessus avec amour. Il se lèche les lèvres. Si seulement ... si seulement il y en avait plus. Des cadavres, tellement de cadavres en pile bien nette ou les uns à coté des autres rangés comme des sardines. Des hommes, des femmes, des enfants, des vieux, des humains, des mutants ... tellement de corps, tellement de sang, tellement de souffrance. C'est bien fait pour eux. Tout ça c'est de la faute de ces monstres. Ils n'ont pas le droit de vivre. Ils ne l'auront jamais. Ils peuvent se pavaner bien à l'abri dans leur cité-zoo. Ils ne savent pas. Ils se lèvent le matin, vont bosser après avoir embrassé leur femme et leurs enfants. Ils se font l'amour. Ils se reproduisent sans savoir ce qui les attend. Sans savoir qu'il est là dans l'ombre, dans leur ombre. No One. Personne. Tout le monde. Il éclate d'un rire strident parfaitement démoniaque et totalement dépourvu d'humour.

Sa main se déplace sur le panneau de gauche. Une nouvelle carte, plus précise puisqu'il s'agit simplement des USA cette fois. Mais les USA amputés d'une ex-ville. Il est hors de question que cette abomination qui se fait appeler New Heaven entache la beauté de son travail. Là aussi des ficelles rouges mais aussi des jaunes, des vertes relient une ville à une photo ou un article de journal. Pour lui San Francisco n'existe pas, n'existe plus. Une partie de son rêve est mort ce fameux 25 novembre 2015. Il lui a fallu du temps pour remonter la pente. Il avait placé tellement d'espoir mais que peut on espérer d'une machine même aussi intelligente et perfectionné qu'Ultimate ? Rien, rien ne peut remplacer le cerveau humain. C'est lui et lui seul, No One qui pourra le faire. Il le sait. Il l'a toujours su.

Les deux autres panneaux encore vers la gauche ne comportent plus de carte mais toujours des photo et des articles de journaux bien précis. On y voit surtout le président Kreele, ses chiens rampant notamment Cassidy ainsi que madame la directrice du X-center et ses adjoints les "précieux X-men". Il y en a même des jeunes cadets. Certaines sont entourées de rouge ou de noir. Certaines sont reliées entre elles. Il y a des photo officielles si faciles à acheter à des journalistes avides d'argent. Il y a des photo plus personnel venant de paparazzi ou de mr tout le monde. Il y en a aussi franchement dérangeantes. Ce sont bien sur ses préférées. Il y a aussi le gouvernement des USA et tous ces politiciens véreux, corrompus, qui ont laissé cette gangrène infectée son beau pays.

Il revient d'un pas lent vers le centre pour passer à la partie de droite. La partie plus "personnelle". Il y a principalement des photo et des articles de deux familles : les Oldfield et les Aoe. Familles puissantes qu'il rêve de détruire. L'une car elle représente tout ce qu'il déteste chez les mutants (surtout le fait qu'ils soient mutants) et l'autre tout ce qu'il déteste chez ces humains pro-mutants. Comme si c'était une obligation de les aimer. Un malade ne porte aucun amour envers son virus normalement et les mutants ne sont que des virus qui doivent être éradiqués. Une maladie à soigner.
Il a aussi une haine bien plus personnelle envers ces deux familles mais bien sur cela ne le détournera pas de sa mission. Il est No One.

Le dernier panneau, celui à moitié caché par la porte lorsqu'elle est ouverte comporte moins de photo et surtout elles sont plus anciennes. Défraichie voir à moitié jaunie la plus ancienne représente une famille : il y a la mère dans un lit, deux tous petits bébés dans les bras. On aperçoit une main, celle du père pas doué pour prendre des photo. Ensuite s'étale une vie : les jumeaux dans leur première chambre, les jumeaux fêtant leur 1 an, les jumeaux sur le pot, à la campagne, à la mer ... leur premier jour d'école, leur petit cartable à la main, tout fier. Au collège. À Noel. À Halloween. Lors de différents anniversaires. Puis à partir de leur dernier anniversaire, leur 12 ans plus exactement, un blanc. Plus rien. Plus de photo. Puis une photo solitaire : un jeune homme lors d'une remise de récompense, il doit avoir dans les 18 ans. Il est seul. Il est triste.

No One déteste ce panneau. Il le hait au delà de toute raison. La joie le déserte pour faire place à la colère et à la rancœur. Il rêve de déchirer cette photo. De briser ce regard. D'enfoncer des clous dans ces yeux si tristes. Sa mâchoire se contracte, ses poings se serrent ... non il ne doit pas. Il a trop travailler pour succomber à la colère. À cette colère dévastatrice qui a ruiné une partie de sa vie, il y a de cela des siècles.

Aujourd'hui il est No One.
Aujourd'hui il est quelqu'un de calme et posé.
Aujourd'hui il est ...
... demain.

Petit à petit sa colère se dissipe. Il se dirige vers son fauteuil, s'y installe, allume une cigarette et contemple son œuvre.
John N Smith
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Message  John N Smith Ven 22 Juil - 16:30

(4 juin 2014 - Eunice, paroisse de St Landry, Acadiane, Louisiane)

Eunice est une petite ville d'environ 10 500 habitants, dans le sud de la Louisiane. Nommée ainsi en hommage à l'épouse du fondateur, CC Duson, Eunice a eu son statut de ville le 4 juin 1895. Comme la majorité des villes de Louisiane, ce qui fait la renommé de la ville c'est sa musique Cajun. La région est francophone et créolophone.

Aujourd'hui c'est la fête dans la petite ville insouciante, blancs et noirs se mélangent pour célébrer la création de leur ville. La musique retentit à chaque coin de rue. Autochtones et touristes dansent avec plaisir. Des odeurs alléchantes de crabe au curry, de gombo d’écrevisses, de jambalaya et meme d'alligator ont envahi les rues, plats typiques proposés par de superbes femmes métissées, elles aussi en tenue typique.

Minuit.
Alors que la fête bat son plein, une fumée s'élève non loin. D'abord timide, elle prend de l'ampleur. Quelques personnes la remarquent. Puis c'est le chaos. De violentes flammes trouent le ciel étoilé. Les sirènes des pompiers retentissent. Les gens crient, ils se bousculent, ils tombent. L'incendie est loin mais la panique est bien là.

01h45

Les pompiers sont fourbus mais vainqueurs. Enfin l'incendie est maitrisé et éteint. Le Maire, le shérif et le chef discutent à voix basses, la fatigue, l'inquiétude se lisent sur leur visage.

 "vous en êtes sur capitaine ?
- sur et certain Monsieur le Maire. J'ai des témoins.
- il ne faut pas que ça s'ébruite.
- à vos ordres mais je crains que ça ne soit trop tard " dit le capitaine en tendant un doigt vers un flash lumineux.

Un homme d'une trentaine d'année mitraille les lieux avec application, voir un brin de satisfaction
 "Jordan Wright, reporter, une déclaration monsieur le maire ? Des touristes auraient vu une personne un peu "étrange", pas tout à fait "humaine" si vous voyez ce que je veux dire. "
Le maire grince des dents, il déteste les "fouille-merde" de journaliste. Comment peut il être déjà au courant ?
Le journaliste consulte brièvement son calepin

"et d'après les rumeurs, des corps calcinés auraient été retrouvé ? Toujours rien à dire ?."

Le maire regarde son shérif avec animosité. "foutez moi ça dehors."
le journaliste ricane "les gens ont le droit de savoir monsieur le maire. " Le shérif fait un signe à ses hommes et l'importun bat rapidement en retraite avec un mauvais sourire.
Hors de vue, il sort son portable, compose rapidement un numéro
"Wright. C'est fait Monsieur"

"c'est très bien" le journaliste se retourne brusquement en entendant la voix derrière lui. Il n'a pas le temps de voir quoi que ce soit. Il entend juste un "poum" et c'est le néant. La première balle l'a atteint entre les deux yeux. C'est une exécution purement et simplement. Mais le tueur ne s'arrête pas là. Un second "poum" il vise le coeur. C'est de la satisfaction personnelle. Il compte jusqu'à 120, lentement. Le sang s'écoule en une rivière rouge. Puis avec son pied dessine un grand X écarlate. Il sourit. De sa poche, il sort des photo. On y voit l'ex journaliste mettre le feu d'une manière peu conventionnelle. Les flammes sortent de ses mains tendues. "un de moins" bien sur ce n'est qu'une goute d'eau mais à force de goute on finit par avoir un océan. Il s'éloigne tranquillement du corps laissant l'empreinte de ses chaussures bien nette. Mais il s'en fiche, bien au contraire. Que les flics suivent la trace. Tout ce qu'ils découvriront ce sont qu'elles viennent de basket modèle standard pointure 42. D'ailleurs ils finiront même par les découvrir à une centaine de mètres de là. S'ils poursuivent un peu leur investigation, ils trouveront qu'elles ont été achetées en solde par un certain Jordan Wright, le journaliste tué.

Pieds nus, le tueur enfourche tranquillement un vélo laissé non loin par un imbécile. Des badauds verront bien un homme à vélo sans chaussures mais ils n'y feront pas attention. Leur curiosité bien plus stimulée par l'incendie. Il poussera même le culot à demander à l'un deux s'il sait ce qui se passe.

Le lendemain il découvrira avec satisfaction la première page du journal. Non seulement un terrible incendie a ravagé une petite ville mais un journaliste, apparemment le mutant qui aurait mis le feu, y a été abattu de sang froid. Les photo qu'il a laissé s'étaleront fièrement sur la page. Il découpera l'article avec soin avant de le ranger dans son album.
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