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Message  Kaya Kangee Mer 30 Nov - 11:09

Synthèse – jour 1 – recherches sur le venin nécrotique « SMBV »

Date : 17/08/2026
Présent(s) : Dr. Kaya Kangee
Pièces jointes : enregistrements complets (dictaphone) – clichés d'observation 1 et 2 du composé organique et du venin.

Étant donné la difficulté à se procurer un chien en état de mort cérébrale, plus spécialement un chien de la taille requise, j’ai orienté mes premières recherches sur un autre domaine tout aussi intéressant : le venin nécrotique synthétisé par le symbiote. Ce venin nécrotique se trouve à l’intérieur de pointes, d’environ 6 à 8 centimètres de long et 1,8 centimètres de rayon à leur base. Celles-ci sont éjectées par une série de muscles spécialisés, à grande vitesse, afin de servir de projectile létal. La pointe principale comporte, à son bout, une petite pointe secondaire d’environ 8mm de longueur qui est éjectée avec force par un procédé encore inconnu. Cette éjection secondaire, qui a généralement lieu lors de l’impact avec la cible, entraîne une plus grande répartition du venin.

La première étape de l’analyse fut d’extraire l’une de ces pointes, ce qui se révéla relativement aisé. J’ai déployé une partie de mon armure, poussé le symbiote à synthétiser l’une de ces pointes ce qui a pris une dizaine de secondes, avant de détendre les muscles la retenant et l’extraire à l’aide d’une pince multiprise. Après l’avoir mesurée, je l’ai ensuite déposée dans un haricot en acier le temps de sortir d’autres instruments de mesure.

Toutefois, dans la manipulation, un peu du venin a suinté du bout de la pointe et est tombé sur mon sandwich (tomates, jambon, fromage, et pousses d’épinards dans du pain de mie légèrement toasté et beurré). Cette erreur, pouvant paraître mineure, a pourtant profondément modifié l’objectif de ces recherches.

Le venin nécrotique, comme son nom semble l’indiquer, semblait provoquer une nécrose extrêmement rapide des tissus affectés. « Semblait » car jusqu’ici, aucune analyse n’en avait été faite et je souhaitais comprendre par quel phénomène le symbiote pouvait provoquer cette nécrose rapide. Toutefois, l’effet sur le sandwich fut surprenant : les parties comprenant encore des cellules (le jambon, les tomates, les pousses d’épinards notamment) ne se sont pas nécrosées.

Du jambon se nécrosant devrait sécher, se tordre légèrement, et prendre une teinte grise-noirâtre. Néanmoins, dans le cas présent, il n’en fut rien : tout ce qui a été touché par le venin s’est mis à se liquéfier dans une bouillie noire à l’odeur douceâtre. Le sandwich ne s’est pas nécrosé.

Afin de vérifier cela, je me suis procuré des tissus vivants de test (des bactéries Escherichia coli). J’ai ensuite extrait le venin de la pointe, en provoquant volontairement l’éjection de la pointe secondaire (qui était tenue par des pinces de sécurité). Une fois le venin ajouté à la culture de bactéries, celle-ci a commencé à prendre la même teinte noirâtre en quelques secondes à peine, obtenant une consistance de bouillie épaisse similaire à de la crème anglaise.

Une observation de celle-ci à l’aide d’un microscope simple n’a pas révélé grand-chose sur sa composition (clichés en pièce jointe 1). Le microscope n’étant pas assez puissant, il est difficile de déterminer exactement ce qu’il y a dans cette bouillie, néanmoins j’ai pu voir des nutriments et protéines ainsi que des composés non-identifiés. J’ai demandé au Dr. Welker un microscope plus puissant pour demain. J’en ai recueilli une partie dans un tube à essais afin de centrifuger le tout pendant la nuit.

J’ai également recueilli ce qu’il restait de venin (environ 2 mL) et l’ai placé dans un tube à essais, ne pouvant pas distinguer sa composition au microscope non plus (clichés en pièce jointe 2). Une batterie de tests chimiques et d’observations sont prévus pour demain.

Les deux tubes ont été placés à la centrifugeuse (centrifugeuse réfrigérée Hettich ROTINA 380R – température de -6°C, 3.000 tours minute) pour observation ultérieure.
Kaya Kangee
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Message  Kaya Kangee Ven 2 Déc - 17:17

Synthèse – jour 2 – recherches sur le venin nécrotique « SMBV »

Date : 18/08/2026
Présent(s) : Dr. Kaya Kangee
Pièces jointes : enregistrements complets (dictaphone) – clichés d'observation 3, 4, 5 et 6 du composé organique et du venin.

Afin de garder autant de rigueur scientifique que possible, je vais retracer les choses de manière chronologique, en dépit de ma… confusion, perplexité et peut-être terreur.

Je suis donc arrivée à 14h44, trouvant les tubes à essai centrifugés. Le venin était séparé en trois phases : une blanchâtre, légèrement trouble au sommet, une seconde noire de jais en dessous et une dernière de couleur rouge sang. Le composé organique, quant à lui, s’est divisé en plus d’une dizaine de phases. Les photos sont disponibles en pièce jointe 3.

L’analyse du composé organique a révélé une composition insolite. Comme je l’avais remarqué lors du jour 1 (17/08/2026), il est fait principalement de composants basiques. Plusieurs phases de protéines, d’autres de nutriments et de composants cellulaires basiques. L’une des phases a toutefois attiré mon attention, semblant être composée exclusivement d’ADN ou de fragments d’ADN. L’ensemble m’a un peu fait penser à la composition que l’on retrouve dans le cocon d’une chenille en pleine métamorphose : celle-ci prépare son cocon puis secrète des enzymes extrêmement agressives qui dissolvent une grande partie de son propre corps (mais pas la totalité). L’ensemble se reconstruit alors autour de disques imaginaux qui servent de structure au futur papillon, alors que les organes qui n’ont pas été dissous sont adaptés.

L’analyse du venin était tout aussi surprenante. La phase supérieure est composée d’un mélange de microcellules ressemblant à des lymphocytes T cytotoxiques. J’en ai extrait une petite quantité avant de l’exposer à des bactéries E. Coli de test, et ces cellules ont immédiatement tué les bactéries en provoquant une apoptose extrêmement agressive et rapide.
La phase centrale contenait des enzymes, encore une fois très similaires à celles trouvées chez les chenilles en pleine métamorphose. Celles-ci, une fois ajoutées aux bactéries mortes, ont dissous les cellules mortes afin de les transformer en bouillie de nutriments, y compris l’ADN.
La dernière phase, elle, est faite de microvirus à la structure très singulière. Les capteurs à leur surface semblent les destiner à s’attacher à de l’ADN. Lorsque j’ai extrait un peu de cette phase pour l’ajouter à un nouvel échantillon E. Coli, les microvirus ont formé une « couche » de protection autour de l’ADN.

J’ai ensuite ajouté les deux autres phases, ce qui a tué les cellules puis les a dissoutes, tout en protégeant l’ADN. Une fois le danger passé, les microvirus se sont détachés de l’ADN avant de se dégrader. Le rôle de ce venin est donc de détruire totalement des cellules sans pour autant affecter leur ADN.

J’ignore quel est le rôle exact de ce nouveau venin. En soi, ce venin est d’une extrême complexité par rapport au précédent qui tuait beaucoup plus efficacement par nécrose. Je suppose que le symbiote s’est mis à créer ce venin nouvelle génération après que j’aie lu plusieurs articles sur la métamorphose des chenilles, au mois de juin. En revanche, j’ignore à quelles fins il souhaite le faire.

… Si, je sais très bien à quelles fins. S’il était possible pour lui d’« aspirer » cette soupe de nutriments et d’ADN, il disposerait à la fois d’ADN sur lequel faire des expériences ET d’énergie grâce aux nutriments… Or, il se trouve que l’énergie était ce qu’il lui manquait dans ses expériences précédentes de greffe d’ADN étranger. En revanche, ce mélange de nutriments est instable et l’avaler le détruirait – les sucs gastriques ruineraient l’ADN et tout le reste. J’ignore donc ce qu’il compte faire de ce nouveau venin et quelque part, je n’ai pas envie d’en savoir plus.

Je vais interrompre mes recherches pour l’instant. Je dois réfléchir à tout ça... Longuement. Peut-être tenter de communiquer à nouveau avec le symbiote. Je ne l’ai pas fait depuis qu’il a pris le contrôle sans me demander mon avis. On pourrait dire que je lui « fais la gueule »… Peut-être serait-ce une bonne chose d’à nouveau communiquer avec lui…

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