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Sordide tractation [+18][PV]

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Message  Ernest Lenoir Dim 28 Aoû - 15:17

Une voiture grise s’immobilisa dans une ruelle de Hunter’S Point, déserte pour l’heure. Un homme sortit calmement, sans prendre la peine d’éteindre le moteur. Il jeta un bref regard aux environs, puis se rendit à l’arrière du véhicule. Cet homme, c’était Teddy Greenhill. Il travaillait pour les Lenoir en tant qu’homme de ménage. C’était un individu à l’image de son automobile : banal d’apparence. Le genre de personne transparente que l’habitude fait se fondre dans le mobilier. Seulement, Teddy avait un vice, celui du jeu. Il ne concevait le bonheur qu’au sein d’un casino, vibrant au rythme des dés, des cartes, de la roulette, des machines à sous... Il s’était endetté, sa femme l’avait largué et il ne pouvait voir son fils que deux week-ends par mois. Pas de quoi le purger de sa drogue à sensation forte. L’héritier Lenoir s’en était rendu compte et en échange de quelques liasses de billets avait fait de Teddy son valet personnel, quelqu’un de fiable, capable de tenir sa langue, quelqu’un sur qui il pouvait compter pour mener à bien sa double-vie. L’arrangement durait depuis maintenant plus d’un an. Teddy ouvrit le coffre. Ernest en descendit. Ils ne se dirent pas un mot. Une dizaine de secondes plus tard, la voiture grise repartait dans la nuit.

Ernest ? Non, Vermine plutôt. Ernest était un nantis de Paradise. Vermine était une raclure de Little Hell. Aucun rapport ! N’étant pas spécialement pressé, Vermine donc, regarda le véhicule disparaître au premier virage. Il s’imprégna ensuite de l’air frais, du relatif silence, des ombres nocturne, de sa solitude. Il en soupira d’aise. Tout ceci était synonyme pour lui de liberté retrouvé. Le poids de sa famille, envolé ! Il se mit en marche. Sous ses pieds nus, il sentait le granuleux du goudron. Ses griffes cliquetaient. Bien sûr, il avait pris la forme de Mimaxirat. Pratiquement tout le monde ignorait qu’il était un métamorphe. Hors de question donc d’afficher en ces lieux sordides un autre visage que celui-ci, il faisait partie de sa couverture au même titre que son pseudonyme. Il déboucha bientôt dans une rue plus fréquentée. Un lampadaire l’éclaira d’une lueur orangée. Cette nuit, il était affublé d’un grand manteau qui lui battait les chevilles, d’un ample pantalon, d’une large ceinture, d’un haut sans manche et de mitaines. Tout était en cuir, tout était noir, le pur bad boy. Manteau ouvert et capuche rabattue sur son faciès de rat, il allait d’un pas assuré, et les mains dans les poches. Il lui fallut faire quelques écarts pour éviter d’être bousculé par des gens forcément plus grands que lui. Il aurait pu agoniser d’insultes ces derniers, mais pas cette nuit. Cette nuit, cela ne le dérangeait pas. Il arriva à la hauteur d’un des nombreux établissements spécialisés de ce quartier avili. Une enseigne lumineuse et clignotante annonçait en lettres rouges : "Miss Cravache". Il passa la porte, se retrouva dans un hall au grand tapis rouge. Les meubles, eux, étaient noirs. Plusieurs gros bras se tenaient là, prêt à régler les problèmes qui finissaient toujours par arriver, tôt ou tard. Vermine les ignora, et ce fut presque réciproque. Il se tourna vers le comptoir où une réceptionniste à l’air revêche patientait.

« Comme d’habitude », lui dit-il sans même s’arrêter.

Et il lui lança quelques billets, lestés d’un cordon. Il adorait entrer comme cela. Ça le faisait se marrer. L’instant d’après, il s’engouffrait dans le couloir. Il était venu ici pour assouvir des pulsions masochistes. Toutes les deux ou trois nuits, il avait ce genre d’envie. Il aimait ne plus rien maîtriser, se mettre en danger, angoisser, crier, soumis aux caprices d’un ou d’une autre. Enfin, soumis à ses propres caprices plutôt, les autres ne faisaient qu’exécuter ce pour quoi ils avaient été payé. C’était parfois un peu trop classique, un peu trop prévisible, convenu, mais tant pis. Rien de tel pour oublier sa vie, se changer les idées...
Ernest Lenoir
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Message  John N Smith Sam 10 Sep - 10:30

(début juillet 2026)

New Heaven portait bien son nom, un vrai paradis. Paradis pour les riches bien sur mais surtout paradis pour les pauvres. Pensaient ils trouver le bonheur, l'argent, la vie ... ou bien se sentaient ils juste un peu moins pauvres dans un lieu s'appelant New Heaven. Peut m'importait en fait. Moi tout ce que je voyais c'était une manne, une main d'oeuvre, des corps utiles.

Tout ce désespoir, cette tristesse, cette misère faisaient mon bonheur. Et mon bonheur était tout ce qui m’intéressait.

Je n'avais eu que peu de retombée du mois de mars comme je m'y attendais. J'étais réduit à des suppositions, à des peut être. J'avais vaguement su que les deux gamins avaient l'objet d'une surveillance accrue mais c'est tout.

Je me consolais avec mes photo que j'avais soigneusement exposé. La gamine était vraiment très mignonne ... enfin si on aimait ce genre. Sa peau nacrée semblait si douce. Mon doigt l'effleurait. Quand au répugnant hybride je me demandais de quelque couleur était son sang ? Gris comme ses poils.
Je l'imaginais goutant petit à petit sur cette peau claire. Le contraste serait vraiment superbe. Un vrai chef d'oeuvre. Serait elle triste ou soulagée ?

Je m' étais tenu tranquille jusque là mais il était temps que je m'y remette. "l'affaire" Lord Wilson s'était éteinte comme un feu de paille. L'armateur avait été blanchi pour ce crime qu'effectivement il n'avait pas commis mais les stup et le fisc étaient rentrés dans la danse. Pauvre type ... enfin cela m'avait occupé pendant quelques jours.

Par contre j'étais désappointé. Il y avait un travail qui n'avait pas été fini et je n'aimais pas le travail non fini. Max me décevait. Il n'avait pas réussi à m’ôter cette épine du pied. Il allait falloir que je m'en occupe moi même. Ou pas. Finalement il m'était temps de retrouver quelques petites mains. À force de les supprimer mon cheptel diminuait. Je m'étais pourtant juré de ne jamais remettre les pieds à NH mais bon il n'y a que les idiots qui ne changent pas d'avis et je ne le l'étais pas.

Cette fois j'y étais allé avec méthode et attention, couvrant mes arrières au maximum. Mon point de départ : un psy pas très très net. Et oui avec les curés ce sont les "meilleurs" des pires. Homme respectable le jour, la nuit il s'adonnait à des plaisirs perverses et plus que contestables voir carrément horrible pour les "honnêtes" gens. Le sadomasochisme, je me suis toujours demandé ce qu'il y avait de "bon" à être ainsi frappé, humilié par une femme habillée en latex, un masque de chat sur le visage et un fouet à la main ...
Si une femme ou tout autre personne me faisait ne serait ce que la moitié elle se retrouverait la gorge tranchée.

Donc ce "gentil" psy après avoir été travaillé au corps (sans mauvais jeux de mot) a fini par me dévoiler son paradis. Celui des tarés en tout genre. "Miss Cravache" rien que le nom était à vomir. Tout comme l'établissement d'ailleurs. Ces néons rouges étaient d'une laideur.

Je fixe avec circonspection la façade tout en l'étudiant. Mouai bof. Pas de quoi fouetter un chat (lui arracher les yeux par contre pourrait lui rendre service). Je pousse la porte, encore du rouge et du noir. C'est d'un classique banal. Aucune imagination. Plusieurs gros bras sans aucun intérêt. L'un d'eux me regarde avec intensité. Calmement je le lui rends. Je n'ai rien à craindre. Mon "ami" a fait ce qu'il fallait. La réceptionniste n'a rien non plus de très agréable.  Rien que la regarder tient du masochisme. Je m'en approche


"Monsieur Le Grand (bien sur que c'est un nom d'emprunt) je viens de la part de ..."

je jette un bref coup d'oeil aux alentours et baisse la voix "de la part de "X" " (je ne vais quand même pas vous donnez le nom de mon "ami").

Elle me lance un regard éteint et morne de poisson crevé et me fais signe du pouce d'entrer.

Un couloir toujours aussi rouge et noir, toujours aussi moche. Je me demande quel effet cela ferait si ce rouge était remplacé par celui du sang ...

J'entends des gloussements vulgaires, des cris de jouissance ou de douleur, des halètements, des soupirs ... l'isolation n'est pas au rendez vous. Je déambule à la recherche de ma proie. Je n'ai pas vraiment d'idée, jeune, vieux, homme, femme peut m'importe. Et puis je le vois. Tout d'abord je crois à un gosse et j'avoue m’être demandé ce qu'un enfant pouvait faire dans ce lieu avant de me rappeler dans quel lieu je suis ... Je me mets à le suivre des yeux. Une brève lumière éclaire son visage et je souris. Non ce n'est vraiment pas un gamin juste un monstre de plus. Un mutant et de la pire espèce : un hybride.

Je le suis quand il rentre dans une pièce. Il parait à son aise. Est ce un client ou un professionnel ? Un lent sourire effleure mes lèvres, l'un ou l'autre peut m'importe. Il fera l'affaire.

Je me faufile à sa suite et avant qu'il n'ait pu faire un geste, je l'attrape à la gorge par derrière. Il est si mince, si menu. Je serre un peu, pas trop quand meme, je ne veux pas le tuer, pas encore du moins. Je me penche légèrement vers lui.


"bonjour" ma voix est feutrée, douce, câline. Je ressers un peu ma main tandis que l'autre tâte brièvement son corps à la recherche d'une arme. On est jamais trop prudent. Rien. "dis moi petite chose, que cherches tu dans cet endroit ? Le frisson ? Le danger ? Ou la mort elle même ? "

je l'attire et le plaque vers moi tout en le soulevant légèrement. Ses pieds touchent à peine le sol. Même s'il arrive à lever la tête (ce qui paraît assez difficile vu que je l'étrangle toujours), il ne verra de moi qu'un chapeau noir enfoncé sur mes yeux noirs. Un nez fin, tout comme ma bouche. Je porte une chemise blanche ainsi qu'une cravate. Un manteau et un pantalon noir. Je dégage une légère odeur de cigarettes. Une cicatrice traverse ma joue droite. Mes mains sont gantées de cuir noir.

J'ai l'air d'un gangster des années 30.

je lui laisse volontairement les mains libres. Va t il se rebeller ou accepter ? Si c'est un client il est venu ici pour une raison bien précise, une raison que je vais lui offrir. Si c'est un pro il va devoir faire tout ce que je lui demande. L'un comme l'autre, je sens que je vais bien m'amuser avec lui.
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Message  Ernest Lenoir Sam 10 Sep - 12:22

Vermine fut surpris. Les séances n’avaient jamais débuté ainsi. Non, d’habitude, il poirotait toujours quelques minutes durant lesquelles il faisait les cent pas, forcément impatient. Il n’aimait pas attendre. Et pourtant, du temps, il en disposait plus que le commun des mortels puisqu’il ne dormait jamais. Mais c’était du temps précieux, du temps de capricieux. Ensuite, la tortionnaire se présentait dans la pièce, fermait la porte et se plaçait devant, de l’air de celle qui vient de piéger une proie. Des fois, ce n’était pas une femme, mais c’était rare. On se trouvait ici à Miss Cravache, l’essentiel du personnel était féminin, exception faite du service de sécurité. Vermine connaissait tout le monde ici, car il fréquentaient les lieux depuis assez longtemps. Et puisqu’il était lui-aussi connu, la tortionnaire débutait rapidement, mais toujours par des mots, jamais par des gestes. D’ailleurs cela l’agaçait. Tout était trop codifié, trop ritualisé. Les séances n’étaient jamais aussi personnalisées que le prétendait la réceptionniste. Ha, les lois du markéting gouvernaient même ce coin vicié. Décidément... Miss Cravache avait cependant un atout de poids : une mutante guérisseuse. Elle offrait ses services à la fin de chaque séance, pour remettre à neuf les clients. Autant Vermine se fichait de ses affaires, il pouvait les remplacer d’un claquement de doigt, autant il ne pouvait pas se permettre d’arborer des traces trop voyante. Cela mettrait en péril ses secrets.

Quoi qu’il en soit, le petit mutant comprit sur l’instant qu’il avait à faire à un inconnu. Il manqua de peu réagir comme si cela s’était déroulé dans la rue. Agressé de dos, par quelqu’un à la taille à priori standard, la réaction appropriée était un méchant coup de coude dans les parties intimes. La méthode n’était peut-être pas très élégante, mais à Little Hell, ce qui comptait c’était l’efficacité. Il accorda cependant à l’inconnu le bénéfice du doute. Ce devait être un nouveau dans l’établissement. Cette supposition fut confirmée lorsque cet homme à la voix douce lui demanda ce qu’il recherchait. Bien, parfait, il avait à nouveau l’occasion d’exprimer ses exigences. Peut-être que cette fois, elles seraient un peu mieux exécutées. Cependant, parler tout en étant à moitié étranglé, ce n’était guère pratique. Il empoigna donc la main de l’homme serrant sa gorge pour desserrer avec fermeté l’étreinte. Il put ainsi lever la tête et retrouver un appui au sol avec ses pieds, même s’il restait contraint de se dresser de toute sa hauteur. Ses yeux laiteux dévisagèrent l’individu, ne cherchant pas à fuir son regard. Il n’avait pas peur. C’était en fait tout le contraire. Il transpirait d’assurance.

« Vous êtes nouveau, n’est-ce pas ? » dit-il de sa voix nasillarde et haut perchée.

Ce n’était pas une question et il n’attendit pas de réponse.

« Je veux vivre un putain d’enfer. Vous n’avez pas à en savoir plus. Montrez-moi ce qu’est votre définition de "putain d’enfer". Je ne me laisserai pas forcément faire. Je réclamerai peut-être que vous stoppiez sur le champ. Que ce soit bien clair, si vous obéissez ou que vous vous révélez incapable de me maîtriser, je ferai en sorte que vous perdiez votre job, car je serai très, très déçu. Oui, foutre en l’air ma nuit, ce serait particulièrement fâcheux... La séance doit allée jusqu’à son terme. Si vous faites du très bon travail, il est probable qu’à la fin de la séance je vous déteste, mais n’ayez crainte, j’oublierai bien vite ma rancune et la prochaine fois, vous aurez un pourboire substantiel. Pigé ? Alors débuté ! »

Des consignes extrêmes. Il était à peu près certain qu’elles demeureraient en partie veine. Mais avec un peu de chance le type n’était pas encore formaté aux coutumes de Miss Cravache. Le discours fielleux de Vermine pouvait peut-être le motiver, que ce soit par l’appât du gain ou la peur de la sanction. Le petit mutant prouvait par son attitude qu’il pouvait être dangereux. Après, bien sûr, niveau criminels, on trouvait cent fois pire dans le coin.
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Message  John N Smith Dim 18 Sep - 11:08

le petit mutant ne se laisse pas impressionner, cela lui plait. Il a du cran et surtout il vient de prolonger sa vie. No One n'aime pas les geignards, ça lui donne une furieuse envie de les tuer.

No One marque une très brève surprise aux paroles du mutant. Ce dernier le prend donc pour un employer, ca va lui simplifier la vie quoique ... c'est quand même un peu décevant. Il va manquer quelque chose. Un tout petit quelque chose. La coopération du gamin l'ennuie.

Sans même changer d'expression il lui flanque une gifle qui le projette contre le mur.
"un petit rat qui sait ce qu'il veut mais voilà, moi aussi je veux quelque chose en échange. Ta coopération n'ennuie vraiment je crois ... "

lentement il tire un couteau à doubles lames. De ceux que portent les militaires. "je crois que je vais te tuer finalement. Je suis déçu, très très déçu. "

tout en jouant avec son arme il se rapproche du rat. "alors voyons : le ventre ou la gorge ? Qu'est ce que tu en penses dis ? Qu'est ce que tu préfère. Une mort lente ou rapide ? Rapide bien sur, ils veulent tous une mort rapide. Quel dommage."

il le fixe "dis moi petit rat ton sang de mutant est il rouge aussi ? " puis son regard parcours les murs "je me demande quel rendu il aura sur les murs mmmm. "

la lame du couteau reflète la lumière tamisée projetant de brèves éclats. No One stoppe en face au mutant "as tu peur ? Vas tu me supplier de t'épargner ? Mmm. Bien sur, tu n'es pas différent. Tu viens ici pour te prouver que tu existes, que tu es quelqu'un mais au fond tu sais pertinemment que c'est faux. Tu n'es rien. Tu n'es personne. Tout le monde se fiche de toi. De ta misérable petite vie. Tes amis, ta famille, aucun ne s'inquiète vraiment pour toi. Bien au contraire. Je suis sur qu'ils seraient tous très heureux d'être libéré du fardeau que tu représentes. Ils rêvent tous du jour de ta mort. N'est ce pas petit rat ? Alors qu'en dis tu ? "

de nouveau il fait pivoter le couteau, éclairant le visage d'Ernest "c'est si facile et si rapide. Je vais même te faire le cadeau d'une mort rapide. Mmm qu'est ce que tu en dis ? En finir avec cette vie sans valeur. S'endormir pour toujours. Au fond la terre n'est pas si froide. De toute façon tu ne sentiras plus rien"

puis il éclate de rire, un rire totalement dénué de joie. Un rire froid. "de la viande. Des morceaux de chairs voilà ce que tu es. C'est tout. Allez un peu de courage petit rat. Je te promets que je me souviendrais de toi. Tu auras une place de choix dans mon coeur et sur mon mur"

Un nouveau rire dément. Non jamais un mutant sans valeur n'ira orner son précieux mur. Il le réserve aux êtres de qualité, ceux qui représentent un petit quelque chose pour lui. Et ce rat n'en fait certainement pas parti. Par contre il s'en servira pour repeindre cette salle c'est sur. Cela lui donnera un petit plus. Il en imagine déjà la disposition.
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Message  Ernest Lenoir Mer 21 Sep - 10:34

Vermine se trouvait là, adossé au mur, une main porté sur son museau, où il avait reçu la gifle. Un petit picotement en témoignait. Il n’était pas tombé, il ne perdait pas aisément son équilibre bien que le choc contre le mur l’ait momentanément étourdit. Présentement, il avait les idées claires et il observait cet employé atypique. Le comportement, la tenue, rien ne collait vraiment avec les habitudes de l’établissement. C’était intriguant, pour ne pas dire suspect. Ses yeux laiteux glissèrent furtivement vers la porte qui n’était même pas vraiment refermée. Si ce type n’était pas de Miss Cravache, alors logiquement une demoiselle allait sous peu passer cette porte et s’étonner qu’un inconnu ait pris sa place. À moins qu’il y ait eu un arrangement. Un arrangement dans quel but ? Tant de questions qui se succédaient à la vitesse de l’éclair dans la tête du surdoué. Peut-être qu’il se faisait un film, peut-être que la maison souhaitait juste renouveler sa gamme, ou qu’une absence inopportune l’avait contrainte à faire appel à un remplaçant de dernière minute.

Mais peu importait au fond. Ce doute pouvait lui être profitable. L’autre l’incitait d’office à l’action, prétendant être dérangé par sa coopération. Vermine se résolut donc à agir. Si jamais il taillait ce gars en pièces et qu’il s’agissait bien d’un employé, il pourrait toujours invoqué la méprise. Il s’était vraiment senti menacé, il s’était défendu, comment le lui reprocher ? En plus, ce n’était pas si loin de la vérité. Puisque le doute existait belle et bien, il y avait une chance pour qu’il soit réellement en danger.

Ses yeux revinrent sur l’espèce de gangster à l’ancienne et furent accrochés par la lame du couteau. Non, il n’avait pas peur, toujours pas. Il était trop habitué aux mises en scènes, ce dont il s’agissait sûrement. Lui-même savait en faire autant. Il laissa retomber sa main et pencha la tête sur le côté avant d’adresser à l’homme comme un sourire narquois.

« Joli blabla. Le rire est pas mal, je te l’accorde. Mais peu mieux faire. »

Il s’avança d’un pas et, d’un mouvement souple, se débarrassa de son long manteau qu’il abandonna au sol. Il n’y avait plus de capuche pour dissimuler en partie sa tête de rat. Ses oreilles pointues adoptaient une position basse, rabattues vers l’arrière. Elles faisaient ressortir quelques mèches de longs poils, ce qui pouvait presque passer pour une chevelure. Son haut sans manche laissait voir ses bras velus à la discrète mais ferme musculature. Le mutant était certes petit, mais sportif. Sa queue glabre de rongeur, que plus rien n’entravait, battit l’air derrière lui. Elle sortait d’un trou aménagé dans son pantalon, juste sous la ceinture. Il fit craquer ses phalanges alors que son désagréable sourire devenait ouvertement carnassier. Il prouvait par son attitude qu’il avait une certaine expérience de l’intimidation. Cela dit, il n’était guère aidée par sa stature de nabot. Cela ne l’empêcha pas de poursuivre.

« Mais je crois que tu es comme les autres, une fillette qui veut se faire passer pour un loup. Fais-moi plaisir, donne-moi tort. »

Sur ce, Vermine ploya légèrement les jambes puis bondit sur le type, gueule grande ouverte. Précis, rapide, il comptait mordre le gangster au poignet, le forçant ainsi à lâcher son couteau. Il risquait aussi de lui arracher un morceau de viande.
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