Elisabeth Montgomerry - Vous prendrez bien un vert ?

Description : Hum voici la partie qui me ressemble le moins, du moins pas psychologiquement, mais il faut bien en passer par la non ?
La nature m’a ainsi faite, je suis une hybride-plante couplée à une phytokynesiste.

- Hybridation- Plante.
Mon système biologique est saturé de chlorophylle, ce qui inévitablement se traduit par une faiblesse de la mélanine dans mon épiderme et inévitablement cette couleur verte qui me caractérise. Attention les coquins ! Je suis une vraie verte ! Cette colorisation touche aussi mon système pileux et mes cheveux, ce qui tombe bien puisque mes iris, d’origine étaient de couleur verte aussi ! Co-or-di-na-tion ! C’est le maitre mot ! Je n’ai particulièrement besoin qu’on m’arrose (beuuurk) ou de plus d’eau qu’un être humain mais ma condition a somme toute modifié un peu ma condition d’humaine. Déjà, j’ai moins besoin de nourriture solide qu’un humain, je ne dine qu’une fois par jour et je n’y éprouve pas spécialement d’appétit. Je crois être capable de me passer de nourriture durant une semaine, je me disciple quand même à prendre quelque chose, surtout du sucré ! Pour l’énergie ! Rassurez-vous, j’ai une hygiène dentaire irréprochable. Mon transit (le popo pour les ignares, est de ce fait extrêmement ralenti) par contre, je pisse des litres (et souvent !).
Ma peau produit naturellement la photosynthèse en plus de mes poumons, je peux donc survivre sans problèmes dans un environnement constitué de CO2 et je dégage par évaporation, de l’eau mais aussi de l’oxygène. Je « capte » l’eau de l’humidité ambiante par un phénomène inverse de la transpiration que je  produits aussi : oui, je suis une sorte de belle voiture verte pomme au moteur hybride ! Mais voilà un élément dont je ne peux pas me passer : la lumière du soleil. J’ai besoin d’y être exposée au moins une heure par jour, trois est mon exposition idéale, j’ai d’ailleurs un caisson à UV dans chacune de mes résidences pour me reposer. Sans lumière du soleil, je peux entrer dans un état comateux qui à terme peut m’être fatal (je suppose).
Mon sang n’est pas vert, comme celui des aliens, mais il contient des toxines anormales, il est unique : je ne peux pas être transfusée( T_T), ni le donner, il vous serrait fatal. Ce système sanguin anormal m’est utile pour évacuer toute sorte de poison, je suis immuniser naturellement à la majorité des poisons ou venins connus au monde, de même je ne crains ni les radiations, ni les gaz toxiques : avantage merveilleux mais qui au fond ne me sert à rien d’autre que de frimer en buvant cul sec du débouche toilette (Oo). Personne n’a jamais tenter de m’empoisonner au désherbant chimique, je suppose que cela me rendrait malade mais ne me serait pas fatal non plus. Question maladie justement, mon système immunitaire ressemble à Miss Hulk (ah ah !), de mémoire dans mon existence, j’ai dû être malade deux fois, pas plus. N’en déduisez pas que je suis de la mauvaise herbe ! Hein !
Je supporte mieux qu'une humaine les températures assez élevée par contre, je craints réellement le froid. Bien sur mon système biologique me permet de survivre au gel mais je me trouve léthargique et sans énergie lorsqu'il fait plus froid, le climat tempéré de New Heaven me va comme un gant, ni trop froid, ni trop chaud ! Le feu ? Ben ça brule ! Lol
Je ne dors pas beaucoup, peut-être une grosse heure par nuit mais par contre j’ai besoin de mon heure de photosynthèse sinon, je tourne au ralentie comme un gros mollusque. D’ailleurs, mon humeur varie avec le cycle des saisons et l’ensoleillement : survoltée au printemps, mélancolique en hivers. Gaie et bondissante les beaux jours, grognon et râleuse les jours sans lumière au voile pluvieux. Ce n’est pas un caprice, mon système psychologique est rythmé sur les conditions climatiques, vraiment ! N’ayant pas eu de problème d’acné durant ma  timide adolescence, je ne peux vous dire si je bourgeonne aussi au printemps…
Je l'ignore mais mon espérance de vie a été modifié par ma biologie d'hybridé, je peux atteindre sans encombres les 150 ans

- Phytokynésie
Non je ne parle pas aux plantes (car les plantes ne parlent pas, bande d’andouilles !) mais je ressens leur feeling comme personne, devinant d’instinct leurs besoins (sur un périmètre d'une cinquantaine de mètres). Je peux aussi par contact accroitre leur développement de manière fulgurante, accélérant leur fonctionnement (pousse, photosynthèse), je peux faire pousser par exemple, un arbre de l’état de germe à sa taille adulte en moins de cinq minutes (ce  qui est vraiment très impressionnant), je peux faire surgir une haie de rosiers du sol en moins de quelques dizaine de seconde. Cela me demande beaucoup d’énergie et m’épuise rapidement mais pas aussi rapidement que de contrôler les plantes, je sais que j’en suis capable mais je n’ai jamais travaillé ce don, c'est pourquoi sa porté n’excéde pas 6 mètres maximum
Durant un maximum de deux à trois minutes avant de ressentir des vertiges et de violent maux de tête, je suis capable d’orienter, de diriger et de plier à ma volonté n’importe quel végétal, je peux faire se déraciner un chêne, le faire se déplacer sur ses racines où ordonner à des lierres d’enserrer une cible. Plus la masse est importante, moins j’en suis capable longtemps. Je suis aussi incapable de contrôler une grande surface de végétaux, impossible pour moi de déplacer une rangée d’arbres encore moins une forêt. Ce pouvoir sert toujours à épater la galerie mais m’épuise tellement qu’à part l’esbroufe de faire pousser instantanément une rose pour pécho une belle nénette, je n’en ai rien fait d’autre au fond…Une trop grande utilisation de ce don me placerait dans un état végétatif (ah ah  ah…) après une syncope. Donc j’évite….
Ah encore une chose, j’ai impérativement besoin de toucher de ma peau  un élément commun afin de produire mon effet, le sol généralement que ce soit pour manipuler ou contrôler. Un Pete noix en pouvoirs me murmure qu’il ne s’agit donc pas d’un contrôle de nature psionique mais tactile. On le note !


Niveau de Maîtrise : Pour ce qui est de mon pouvoir passif, je ne contrôle rien du tout, je vis comme ça depuis mes douze ans. Je subis cette mutation plutôt que l’inverse et j’en connais parfaitement les manifestations et leurs contraintes. Par contre pour la Phytokynésie, je contrôle assez bien le fait de manipuler la croissance mais il m’est très compliqué de manipuler le mouvement. Lorsque j’ai fait un petit séjour de quelques années à l’Institut Charles Xavier, on a bien essayé de m’expliquer certaines choses mais pour être franche je n’étais pas l’élève la plus disciplinée et surtout, je n’en avais rien à secouer ! Mon niveau en contrôle vaut celui d’un novice et encore ! Un novice un peu nul. Tout ce que je sais, c’est que ma « communion » avec l’élément végétal ne peut pas être déconnecté, il est dans mon essence même, mon état émotionnel n’interfère pas avec mon don.

Description : On peut dire que la nature m’a remarquablement bien gâtée et je ne dis pas ça parce que c’est moi qui écris. Bien sûr je suis verte, cet élément ne vous aura pas échappé , mais mon physique reste avenant et à dire vrai sans cette excentricité de dame Nature j’aurai pu incarner à merveille, la jeune fille rebelle , forte et excitante qui devient l’avatar cinématographique de toute une génération d’ado refoulées (et je parle d’expérience !). De taille moyenne, de corpulence moyenne (1m 70 pour 59 kg) j’ai l’avantage de ne pas attiser les jalousies et de jouer de mon Joker Girl’s next door. Mes formes sont assez rondes en général, bien dessinées, ma poitrine n’est pas exubérante mais remarquable, mon atout restant mes jambes galbées par le port toujours en permanence d’escarpins et de talons haut. J’aime mes fesses même si elles sont moyennement rebondies et loin de celles de Beyouncé. J’ai donc une ligne sexy mais pas non plus à vous renverser par terre. Ce qui marque chez moi, c’est mon visage. Les traits de l’adolescence refusent de me quitter et au fond, tant mieux ! Ça me donne un éternel look d’adolescente de « bonne famille ». J’ai des joues, oui, des joues ! Ca me donne un visage tout en rondeur comme ma morphologie en général : notez que je remercie ma mutation d’avoir un poids définitivement stable, sans quoi je risquerais rapidement de tomber dans l’effet « petit boudin ». Mes cheveux (verts évidemment), j’aime les porter longs et lisses, je n’ai porté que quelque fois le carré pour « me vieillir », je ne les attache jamais, j’aime leur couleur atypique, je ne passe jamais par une teinture sauf utilisation du morphomake-up, j’y reviendrais. Les traits de mon visage sont fins et gracieux, une belle symétrie divise mon visage depuis un nez bien proportions et des lèvres pâles mais pulpeuse qui se dessine toujours sur un sourire flottant (je montre rarement la blancheur de mes dents mais je souris toujours naturellement), je n’ai pas les traits d’une star du x mais avec un peu de travail, je pourrai y parvenir (Dieu m’en préserve ! ). Mon gros plus, c’est mon regard. Des yeux d’un vert magnifique, une couleur assez clair qui n’a rien de naturel non plus et qui surtout sont (on dit) si expressifs qu’ils trahissent bien souvent mon humeur et mes intentions.
Oh oui ça on peut le dire, je suis une belle plante, un petit lot bien sympathique.
Je ne suis pas latine mais j’ai une gestuelle très marquée, un moulin à parole couplé d’un moulin à vent. On me dit bavarde (et je concède que c’est vrai). Ma démarche est nerveuse et speed, je n’aime pas perdre mon temps, on me dit souvent survoltée (vous devriez me voir en mode larve au cœur de l’hiver). J’ai une voix relativement insupportable qui part vite sur les aiguës et qui (surtout) a un débit rapide et soutenu mais je m’en fous, moi j’y suis habituée. Mo style vestimentaire va du n’importe-nawak mais toujours de la marque, aux excentricités de haute couture : je suis une véritable mordue de mode, on a tous nos faiblesse. Je possède plus de 350 pairs d’escarpins, je porte rarement les mêmes chaussures deux jours de suite, une lubie.
Grace à mes contacts (Coucou Alison et encore merci à Forginou♥ !!!) une connaissance m’a fait fabriqué un morphomake-up. Cet instrument me permet de troubler le spectre lumineux afin d’apparaitre à la peau couleur chair et blonde ou brune (normal quoi !!) Je déteste truquer la vérité de ma nature mais je l’utilise pour des séances publiques concernant mon job d’écrivaine « Daphnée Lightning », ce qui me permet de conserver un peu d’anonymat et de mystère sur mon jardin secret (encombrant il est vrai !)


Signe(s) Particulier(s) : Si le fait d’être verte n’est pas un signe particulier pour vous, alors je ne vois pas ce que je pourrais bien vous dire !
Je n’ai pas de tatouage, j’ai peur des aiguilles et de tout ce qui peut couper ou trancher.

Description : Je ne vais tout de même pas vous dresser une analyse psychiatrique de ma précieuse petite personne, non ? Mes psy (car j’en vois régulièrement parce qu’à New Heaven dans la Jet Set, si tu ne vois pas un psy, tu as raté ta vie) me jugent assez saine d’esprit avec cependant un sens de l’imaginaire hyper développée qui trouve sa source par des traumatismes d’enfance au fond bien ordinaire (la solitude, le rejet, l’abandon). Toute ma personnalité s’est fabriquée en une tentative de lutter contre ces blessures.

- Quand il n’y a pas de Monde, Bah ! t’as qu’à le créer !

J’ai beaucoup de mal à coexister sur le plan réel et celui de mon imaginaire qui parfois est….comment dire ? Envahissant. Je peux très bien écouter mon interlocuteur tout en me visionnant en esprit une centaine de scénarii abracadabrantesques. Ce va et vient entre réalité et fantasme me permet d’être constamment inspirée pour l’écriture et de développer des mythologies complexes et travaillées mais son prix (car une telle mécanique a un prix) c’est qu’il me fait souvent rater le moment présent par une sorte de « contemplation maladive » du jeu de mes contemporains qui deviennent des « sujets » d’étude plutôt que personnes avec leurs sentiments et leur propre souffrance. De ce fait il s’installe une sorte de superficialité dans mes contacts avec les autres, comme si ce qui les préoccupaient ne me touchait pas, je manque d’empathie et de sérieux, prenant tout au jeu et à l’insouciance, voyant rarement la gravité des choses et la sincérité des relations. La politique m’indiffère, les enjeux mondiaux m’indiffèrent, l’être humain m’indiffère, il peuple juste mon « terrain de jeu ». Cette imaginaire prégnant me suffit depuis toute petite pour m’alimenter en fantasmes et combler mes frustrations, loin d’être une « rêveuse », je suis celle qui le fabrique et lui donne vie.

- A Venise, fait comme les vénitiens ( ?) METS UN MASQUE !

Ce jeu social malheureux entre imaginaire et réalité m’a forcé à adopter des masques sociaux, j’ai choisi l’excentricité et la joie de vivre. Attention, un rôle ne veut pas forcément dire un mensonge ! Je suis un animal social par avidité de récupérer ce qui m’a fait défaut étant une enfant, mais je surjoue avec une certaine virtuosité en affichant un comportement fantasque, enjoué, pétillant et séducteur. Je n’affiche aucun complexe, je suis nature et bien dans mon pot (humour avec plante..pot= basquette, suivez un peu aussi). Exaltée et d’une curiosité maladive, j’aime nouer une profusion de relations sociale pour étancher cette soif de voir le monde tourbillonner et s’illuminer autour de mes yeux. C’est une démarche sincère même si les liens que je tisse sont superficiels, j’en ai parfaitement conscience mais j’aime vraiment les gens, sans eux pas de vie et sans vie : rien à raconter. On me dépeint comme impossible à suivre tant je pars dans mille direction en même temps, chiante car je ne prends rien au sérieux (mes agents littéraires n’arrêtent de me le dire), j’aime pourtant une certaine…quête de description, de narrer les choses à travers le prisme vert de mes iris, c’est sans doute pour cela que le journalisme me plait, pas celui d’investigation bien sûr mais celui qui me permet d’assouvir ce besoin de donner mon avis (que bien entendu et  humblement, je trouve toujours éclairé et pertinent) sur des sujets aussi légers et divers de « qui a couché avec la conseillère à la Justice » ou « Putain, mais d’où qu’il est le point G ». J’entends juste qu’on me laisse papillonner dans les hautes sphères avec juste un stylo et quelques feuillets pour dépeindre les travers et les héroïsmes de notre monde, c’est l’éclate.

- Et les racines alors ? Elles sont profondes ?

Oh que oui ! Mon monde a toujours été obscur et solitaire et en dichotomie totale avec celui où je m’expose. Mon « moi » profond ressemble plus à Daphnée Lightning, petite écrivaine frustrée et à la limite de l’autisme confrontée à un succès qui la dépasse que l’éclatante et sans complexe Lisa Montgomery, papillon de nuit virevoltant. Je ne supporte plus la solitude au point que je m’abrutisse de mondanité, j’y ai gagné des travers comme un sacré penchant pour la dive bouteille ou une réputation de collectionneuse de partenaires sexuels en tout genre et de tout sexe (je confesse une certaine avidité de gouter toute sorte d’expérience dans le domaine). Dans le domaine,  je suis une écumeuse à l’énergie dévorante. Je ne suis pas des plus fidèles et toute expérience est bonne à prendre, j’ai peur de la solitude, vraiment…Je ferais n’importe quoi pour ne pas dormir seule, heureusement que je dors peu finalement. J’aime les gens flamboyants, ceux qui ont du charisme. Je suis ce  papillon de nuit qui incontestablement reste attiré par leur lumière et je les veux, je veux les voir dans tout ce qu’ils ont de fantastiques comme de monstrueux, ma quête de l’intégralité de l’être, de la compréhension de la vérité m’y oblige. Je n’entretiens aucune relation sur le long terme de peur d’être abandonnée, ni en amour, ni en amitié ( Dazzler semble être la seule qui échappe à cette règle parce qu’elle continue de me fasciner). Ma famille, celle qui subsiste, ne m’est rien et je la déteste pour la lâcheté dont elle a fait preuve face à ma mutation. Je ressens au fond une certaine fierté à être ce que je suis, je n’aurai pas voulu être différente, j’aurai seulement aimé que les autres le soient. Je n’aime pas vraiment les humains même si je n’en fais pas une lutte politique, ils n’ont rien compris. La singularité FAIT la beauté de ce monde, frappe les esprits, engendre des révolutions artistiques : l’uniformisation ne conduit qu’à la mort des peuples et de toute pensée « différente », et au-delà, toute la beauté de ce que nous sommes réellement ou plutôt de tout ce que nous cherchons obstinément à être aux travers nos ténèbres ( Mon dieu, je m’aime pour cette phrase *___*)

Talent(s) Particulier(s) : - L’écriture bien sûr ! Il m’est impossible de passer une journée sans coucher sur le papier mon ressenti, j’écris sur pc portable mais à l’occasion il m’arrive de tenir une correspondance manuscrite, je tiens depuis l’âge de 10 ans un journal intime, j’ai 352 carnets remplit à ce jour déposés dans la salle des archives du Château de Lys –Flergie, consigner mes journée est devenu quasi pathologique.
- La lecture. Je lis énormément. J’ai commencé par les grands classiques français, puis anglais et enfin Américains. Ma vitesse de lecture me permet de boucler un roman en une journée en moyenne, j’aime les romans modernes et les romans de réflexion psychologique. Les ouvrages scientifiques m’assomment mais il m’arrive souvent d’en consulter quand je suis dans l’élaboration d’un roman ou en écriture d’un article au sujet particulièrement pointu.
- J’aime la musique classique, je suis assez douée au piano avec une préférence excentrique pour le Jazz.
- Je parle 8 langues, Français bien entendu, Anglais, Allemand, Japonais, Russe, Italien, Espagnole et je débute en chinois (le cantonais), j’ai durant une période de vache maigre exercé une profession de traductrice- adaptatrice littéraire
- Il m’arrive d’être prise de crises d’éternuement pendant l’orgasme, ce n’est certes pas un talent particulier mais j’avais une forte envie de vous le dire….


Possessions :

Aloooors autant commencer par l’esbroufe.
- Je détiens en qualité d’ainée de la famille des Montgomerry, le titre de Marquise de Lys-Flergie, distinction aristocratique française qui ne sert à rien mais qui claque sur une carte de visite.
- Je possède une part de la propriété du Château de Lys-Flergy (non loin de Versailles), propriété que je partage avec mes deux sœurs Louise-Agnès et Séverine ainsi que mon demi-frère : Jean François. Ayant toujours refusée la vente du domaine pour emmerder mes sœurs, le domaine reste en l’état, c’est Séverine qui l’occupe. L’actif de l’Héritage des Montgomerry est, je crois, estimé à 17 millions d’euros, je ne m’en préoccupe que de loin.
- Je possède un appartement parisien dans le 5eme arrondissement ( 125 m2) ainsi qu’un pied à terre à Londres (non loin de Trafalgar Square)
- Les royalties de mes œuvres m’offrent un confort de vie remarquable, j’ai un actif d’environ 10 millions de dollars sur plusieurs comptes
- Je possède un pied à terre à Los Angeles (une petite villa de 250 m2)  et une villa plus tape à l’œil de plusieurs millions de dollars à Bayshore où je réside le plus souvent et où je finance 5 personnes de maison.
- J’ai une chambre sur Paradise dans le quartier du Gold Lift au Black Carriage…ma garçonnière comme on dit, hihihi…
- Je me déplace MOI-MEME à bard d’une coupée classique. (voiture mi-de gamme et pas de chauffeur)
- Je touche un salaire moyen au Mutanity Voice de 3000 $ mensuel (que je reverse généralement pour une association de lutte pour l’environnement)
- Je possède des fringues…des fringues…DES TAS DE FRINGUES ! et les chaussures, elles, elles me possèdent T___T


Orientation(s) Story Line : Toute sorte de rencontres m'interesse, je traverse la vie comme une comète, tout être humain peut être une source d'étonnement et d'inspiration pour mes écrits !
Biographie : Vous raconter ma vie ? Et bien je ne comptais pas rédiger de biographie avant d’atteindre les 40 ans, du moins les premiers tomes…Mais puisqu’il vous faut un synopsis de mon périple, soit, je veux bien m’y mettre. Je vous épargnerai et le dramatisme du Zola et le descriptif du Balzac, je ne pourrais pas m’empêcher de m’épancher à la Hugo par moment il suffira de  me Baudelairiser pour me rappeler à l’ordre. Si ma mutation a conditionné ma vie ? Indiscutablement oui, je dirais même qu’elle l’a façonnée de toute part, je n’aurai pas eu ce fabuleux destin si je n’eus pas été verte (même avec Amélie comme prénom) parce que ma mutation, quoi qu’on en dise m’en a fait voir des vertes et des pas mures (oui vous l’attendiez).

J’ai poussé mon premier vagissement en Mars 1997, dans le Château de Lys-Flergie près de Versailles en France, il faisait froid, c’est ce qu’on m’a dit. J’étais l’ainée de Raymond Montgomerry, Marquis de Lys-Flergie et d’Alphonsine Von Derbruk, obscure dernière-née d’une famille aristocrate d’Allemagne. On m’a baptisé Elisabeth sans doute en hommage à la reine d’Angleterre, mon père y ayant séjourné assez longuement, on a cru nécessaire d’ajouter Eglantine (prénom ridicule que je déteste et que dois à ma grand-mère Paternelle) et Marie – Anne en sus (en hommage à une obscure sœur de ma mère, roturière et bretonne de surcroîts). Handicapée patronymique, j’eu néanmoins toute la bonne éducation qui sied à une petite fille de noblesse en attendant de partager ce plaisir des bonnes manières et la vie de Christ-Roi avec mes sœurs à venir (Louise-Agnès de deux ans ma cadette, puis Séverine  de cinq ans) On découvrit plus tard le penchant de Père pour la gente domestique du personnel de maison par la naissance par notre bonne Juliette, mystérieusement mais ostensiblement enceinte, de mon donc (caché mais douloureusement accepté) demi-frère : Jean-François.

Mes parents avaient fondés beaucoup d’espoir pour faire de moi une future uterus-sur-patte de la vacillante aristocratie française et s’évertuèrent à m’inculquer sans ménagement une éducation stricte et sans joie. Ils durent raviser drastiquement leurs projets quant à l’âge de douze ans, ma peau se mit soudain à virer pour un très anormal vert. J’avais déjà manifesté un gout prononcé et pour la lecture et pour l’écriture à la différence de mes sœurs aux préoccupations déjà bien plus terre à terre que les miennes. En 2009 donc suite à une batterie de tests et une « hospitalisation » de force à domicile, la nouvelle fut sans appel : j’étais une mutante, oui « ces horribles créatures de la télévision » comme disait ma mère qui dès lors refusa même de lever les yeux sur moi. Mon père prit ses responsabilités devant ce « crime monstrueux » et s’il ne me chassa pas, il me confia aux soins des domestiques et me cloitra dans l’aile de la bibliothèque du château. Je n’eus pas plus de chance avec mes sœurs qui refusèrent net de me considérer autrement que comme un monstre.

C’est comme ça que j’ai vécu, parmi mes livres et mon écriture. C’est là que j’ai laissé courir mon imagination, que j’ai créé mon monde. Je regardais peu la télévision, je ne me passionnais que de mon imaginaire. Jusqu’en 2014, je vivais ainsi, cachée du monde paria, recluse mais heureuse. A 17 ans, je m’étais forgé un imaginaire délirant et j’avais découvert un certain talent pour l’écriture, c’est à cet âge que j’ai commencé véritablement à me passionner pour ce que j’étais et abandonner mes comptes et mes essais, j’avais déjà rédigé plus de 8 romans et une vingtaine d’essais sur des compositions poétiques, ma mutation aidait beaucoup, je dormais peu, j’étais en pleine explosion de jeunesse et survoltée. Je ne manifestais pourtant pas le désir de m’enfuir. J’étais heureuse d’être ce monstre caché, surtout vu comment on commençait à traiter les mutants. Les lois européennes de 2015 furent terribles, Jean- François, mon demi- frère qui parfois entretenait un semblant de discussion avec moi m’a convaincu de m’enfuir de France avec la complicité aveugle de mes parents qui voyaient dans cette fuite, un poids qu’on enlevait à leur conscience ainsi que le nettoyage d’une tache verdâtre sur le magnifique arbre généalogique de la famille. Maline et débrouillarde, avec toujours une histoire en poche et une bonne provision d’argent j’ai erré à travers l’Europe, passant d’Angleterre à l’Irlande puis l’Allemagne et la Suède. Je suis passé au travers des lois anti-mutantes et de la fureur d’Ultimate. Mais parent sont eux morts dans le crash d’un avion près de Moscou, la chance n’était pas avec eux.

J’ai traversé l’Atlantique en 2016 pour New York où j’ai intégré l’Institut Charles Xavier en pleine reconstruction fin 2016. J’y suis resté 2 ans, assez pour apprendre sur moi, mon pouvoir,  observer et écrire "Yukki le Petit Mutant à l’Ecole du Professeur X" sous le pseudonyme de Daphnée Lightning. Certains professeurs m’ont convaincu de me faire publier et de conserver mon précieux anonymat. En 2020 alors que j’étais installée à New York comme adaptatrice-littéraire, le succès m’a rattrapé, Yukki est devenu un phénomène mondial, j’ai rédigé 2 suites en deux ans "Yukki et le talisman perdu" et "Yukki et l’Ordre des sorciers". Daphnée est devenue la romancière la plus lut de la jeunesse. Je revins en France où je vécu  durant l’année 2023 pour résoudre des formalités de succession, Tout roulait pour moi, Yukki devenait un succès au cinéma et on me considérait comme "la porte parole de l'acceptation entre genre", moi qui avait dépeint le monde de Yukki en ce sens mais qui au fond vouais une rancune terrible envers les humains.  L'histoire de Daphnée, elle, était banale et complètement bidon, une simple humain fan des mutants...je rêvais d’intégrer la grande New Heaven, mais les lois de l’émigration était si strictes, j’ai posté une candidature au Mutanity Voice (le magazine mutant le plus connu du monde) comme chroniqueuse et ma plume a plu, j’ai pu ainsi obtenir le sésame pour entrer sur la capitale des mutants. J’y suis installé depuis 2024 (j’avais déjà tenté un rapprochement avec une villa achetée à Daly city un an auparavant), j’ai obtenu suite à la divulgation à la brigade psy  de ma réelle identité, la nationalité heavienne début 2025 (mon amitié avec Dazzler n’y est pas étrangère), je "servais la cause mutante et l'idéal de Xavier " dans l'intérêt des peuples, on me fabrica une appareil d'illusion me rendant humaine et Daphnée pu enfin faire des apparitions publiques pour "prêcher la bonne parole". J’en ai peu ras le bol des aventures de Yukki et de cette vie secrète bâtie sur des mensonges. J’aimerai vraiment être reconnue en tant qu'Elisabeth la mutante pas Daphnée l'humaine et aussi pour des œuvres plus sérieuses, ma renommée me permet d’oser mais je sais que le public m’attend au passage, en attendant, mon job et ma carrière fulgurante au Mutanity Voice me permet des entrées dans la Jet Set et de m’épanouir au soleil de New Heaven, comme toute belle plante révérait de faire !