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Kaya Kangee

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Kaya Kangee Empty Kaya Kangee

Message  Kaya Kangee Lun 22 Aoû - 20:44


Carte d'Identité



© Jaimie Alexander
Nom : Kangee

Prénom(s) : Kaya

Alias : Beaucoup – Elle n'en utilise aucun, il s'agit de surnoms qui lui ont été donnés. Lors de son bref passage chez les X-men, il s'agissait de Steel Wing. Plus tard, il y eut Wraith, l'alien, mercy (quelque chose qu'on lui demandait souvent), …

Âge & Date de Naissance : 21 janvier 1990 – 35 ans

Métier(s) : Aucun pour l'instant – titulaire d'un doctorat en biologie cellulaire et moléculaire

Nationalité(s) : 'MURICAAAAAAAAAAAAAAA OH YEAAAAH. … américaine donc.

Sexe : A l'occasion.


POUVOIRS
Description : C'est un pouvoir... aussi complexe qu'il est gluant et dégoûtant. A la base, son gène X lui fait produire des cellules très variées et complexes qui forment un symbiote.

Ce symbiote, au départ assez discret, s'est étendu au travers de son corps au fil des années, devenant plus complexe et formant une sorte d'intelligence basique. Soyons clairs : il n'a pas d'intelligence humaine. Son tissu nerveux est formé de ganglions nerveux, un peu comme un crustacé, il ne peut donc pas avoir d'émotions, ressentir la douleur, ou autres vu qu'il n'est pas équipé pour. Néanmoins, ces ganglions sont suffisants pour avoir des instincts et pour apprendre des nouveaux concepts, assez simples. Ses deux instincts sont : protéger l'hôte, le plus important, et évoluer. Si le symbiote pouvait parler, il serait obsédé en permanence par ces deux idées et rien d'autre.

Il est à noter que le symbiote est connecté à l'intégralité de son corps, y compris les muscles. Cela signifie qu'il fait le lien entre toutes les parties de son cerveau et ses muscles, ce qui signifie donc qu'elle peut reproduire des mouvements sans avoir besoin de développer sa mémoire musculaire.

Cette relation est symbiotique dans le sens où Kaya lui permet de vivre grâce aux nutriments qu'elle absorbe mais aussi de percevoir le monde. A lui seul, le symbiote ne peut ressentir que le toucher et les vibrations de l'air (comme un chat avec ses moustaches), ce qui est très vite limité. En fait, sans hôte, le symbiote mourra après quelques jours seulement. En revanche, une fois intégré à son hôte, le symbiote peut utiliser les sens de celui-ci : vue, ouïe, odorat, …

Par ailleurs, les deux sont tellement intégrés qu'il est complexe de séparer Kaya du symbiote et inversement. La plupart des mutants ayant des pouvoirs psychiques ne vont percevoir que Kaya, étant donné que le symbiote n'a pas de cerveau, pas de vraies pensées, pas de projection astrale, … Seul un mutant psychique ayant une certaine expérience pourra parvenir à le percevoir ou l'attaquer.


Les tissus du symbiote sont relativement instables et donc hautement évolutifs. Les « pouvoirs » de Kaya sont donc en réalité des nouveaux outils développés par le symbiote, afin de s'adapter à une situation et protéger son hôte – ou lui permettre de se protéger. Au fil des années, celui-ci s'est illustré sous de nombreuses formes – certaines simples à utiliser et d'autres non. Par ailleurs, il est important de remarquer que le symbiote ne sort pas de « nulle part ». Rien ne se perd rien ne se créé, par conséquent Kaya mange 2 à 2 fois et demie plus que la moyenne et consomme une grande quantité de foie, de fruits de mer, de chocolat, de lait, de viande rouge, et d'hydrates de carbone. Une utilisation excessive de ses pouvoirs la fera tomber d'inanition, comme si elle avait passé des jours entiers sans manger.

Armure Biologique (offensif/défensif)
Difficulté d'utilisation: Facile
La toute première manifestation du symbiote fut une armure. Enfin... Pas vraiment. Au tout départ, il s'agissait de sortes de lames qui pouvaient se former le long de ses avant-bras et tibias, extrêmement tranchantes et très résistantes. Elle a même paré des balles avec, à l'époque où elle traînait avec des personnages... peu recommandables. Pensant au départ que son pouvoir était de produire des lames, elle a laissé de côté les autres « symptômes » de l'apparition du symbiote et de sa maturation.

Au fil des années ces lames se sont développées, jusqu'à devenir une armure complète d'une couleur violette et à l'apparence assez insectoïde. Celle-ci lui recouvre l'intégralité du corps et même les cheveux, avec des sortes de mailles segmentées. L'armure comporte également deux sortes d'« ailes » d'un peu plus de trois mètres de long, qui sont en réalité des membres supplémentaires plutôt agiles. Formés de longues pointes, ils lui permettent de se hisser, de s'accrocher, d'attaquer, de se projeter en l'air en frappant le sol, … et sont donc très polyvalentes. Les ailes servent également de dissipateur énergétique – un sujet que nous verrons plus bas.

L'armure comporte également de nombreuses pointes, lames et griffes, rendant une attaque au contact assez stupide. Par ailleurs, elle se régénère assez facilement – au prix de précieux nutriments, toutefois.
Au total, l'armure complète met entre 4 et 6 secondes à se déployer, et les ailes en mettent une petite dizaine.
Il est à noter que sa résistance est due en partie au matériau lui-même, qui peut supporter des chocs de plusieurs tonnes sans grande difficulté, mais aussi et surtout grâce aux cellules stockant l'énergie qui parcourent celle-ci.


Stockage et conversion d'énergie (offensif/défensif)
Difficulté d'utilisation: Facile
Le symbiote de Kaya est parcouru de cellules ressemblant beaucoup à des électrocytes. Lorsque ces cellules reçoivent de l'énergie cinétique, thermique ou électromagnétique, elles peuvent alors la stocker pour une réutilisation ultérieure, sous l'une ou l'autre forme. Cela signifie, par exemple, que si quelqu'un la frappe avec un énorme maillet, l'armure va alors stocker de l'énergie cinétique. Elle pourra ensuite convertir cette énergie en énergie électromagnétique, pour électrocuter son adversaire.

Convertir l'énergie mène néanmoins à des pertes d'environ 20% mais c'est une excellente façon de bien gérer un excès d'énergie. Les ailes de Kaya sont extrêmement riches en ces cellules de stockage et le fait qu'elles aient une très grande surface (beaucoup de branches, de pointes, de lames) en fait un excellent dissipateur énergétique. Ainsi, si le maximum qu'elle peut stocker est atteint, elle pourra « vider » l'excédent par ses ailes qui produiront alors des éclairs aléatoires ou se mettront à émettre une grande quantité de chaleur.

L'énergie stockée peut aussi être réutilisée de façon offensive : si quelqu'un la mitraille de manière assidue, elle pourra rejeter toute l'énergie stockée en une seule fois, éjectant alors par ses ailes une vague de chaleur. S'il y avait beaucoup d'énergie en réserve, cette vague peut devenir une véritable onde de choc thermique. Ou une véritable onde de choc électrique, si elle convertir en énergie électromagnétique. Ou une onde de choc tout court, si elle éjecte de l'énergie cinétique.

Il y a tout de même des limites à cette résistance. Au total, les cellules peuvent retenir jusqu'à 5 TJ d'énergie ce qui est considérable – l'équivalent d'un petit jet privé (Learjet 75) qui s'écraserait en plein sur elle.

Le défaut principal de ce système est qu'au-delà de la capacité maximale de résistance, elle prend tout « plein pot ». La plupart des armures mutantes permettent de résister à « un petit peu plus », par exemple un mutant ayant une résistance de classe 5 ne sera pas transformé en charpie s'il prend un coup de classe 6. Néanmoins, dans le cas de Kaya, il suffit de dépasser le maximum pour que les dégâts deviennent considérables.

La conclusion est donc que l'attaquer est une idée extrêmement stupide, sauf s'il est possible de l'abattre en un seul coup.


Pointes envenimées (offensif)
Difficulté d'utilisation: Moyen
Lorsque l'armure de Kaya est déployée, il lui est possible de produire des pointes acérées, des sortes de très gros dards envenimés, qu'elle peut alors éjecter à très grande vitesse vers une cible. Ces dards se situent dans le haut de sa poitrine et sur l'avant des épaules, dissimulés par des petits rabats.

Le dard lui-même est en deux parties. La couche extérieure est composée de tissus plus mous et contient une pointe beaucoup plus solide et acérée ainsi qu'une petite quantité de venin nécrotique. Lorsque le dard arrive à sa destination, il perce la peau et « éjecte » la petite pointe située à l'intérieur qui va alors déchiqueter tout ce qui passe, tout en amenant avec elle le venin. Sa structure très particulière lui permet de traverser pas mal de matériaux (jusqu'à 2 cm d'acier) mais d'éclater lorsqu'elle rentre dans des tissus vivants.

Cela permet des dégâts maximaux et un éparpillement optimal du venin, qui se met alors à détériorer les cellules qui se mettent littéralement à pourrir sur place à une vitesse non-négligeable. Par conséquent, si le dard n'a pas tué sa cible, le venin s'en chargera généralement dans l'heure vu qu'il n'y a pas vraiment de traitement à une gangrène généralisée – à moins d'être prêt à amputer les zones touchées et très rapidement.

Ces dards sont toutefois plus consommateurs en énergie que l'armure – ils sont synthétisés par l'armure « à la demande » mais les créer demande une grande quantité de fer mais aussi de plomb, qui n'est pas un aliment très courant. Par ailleurs, les éjecter à une telle vitesse sollicite des milliers de petits muscles spécialisés, qui consomment énormément d'hydrates de carbone. Elle ne pourra donc pas envoyer des centaines de volées à la suite et devra réfléchir et s'assurer de bien toucher, avant de tirer.


Stimulants chimiques (offensif)
Difficulté d'utilisation: Difficile et dangereux
Kaya n'utilise pour ainsi dire plus du tout cette capacité. Son symbiote peut produire un cocktail d'adrénaline synthétique, d'endorphines et d'une hormone psychotropique augmentant très fortement l'agression. Cela lui permet de devenir beaucoup plus rapide, beaucoup plus dangereuse, au point de ne plus vraiment distinguer les amis des ennemis. L'ensemble de son corps – y compris l'armure – entre en mode surcharge. Sa force et la capacité de résistance de ses cellules de stockage énergétique augmente de façon considérable, pendant 3 à 4 minutes.

Le symbiote s'est beaucoup servi de ce cocktail, sans demander l'avis de Kaya, afin de « l'aider » pendant de nombreuses années. Néanmoins, les effets secondaires sont vicieux et dévastateurs : insomnies, épisodes maniaco-dépressifs, convulsions sévères, hallucinations, hémorragies internes soudaines, … et la liste est sûrement plus longue mais le symbiote a cessé d'en produire quand Kaya a failli mourir de ce produit « miraculeux » et hautement addictif. Le sevrage fut long, difficile et a failli la tuer.

C'est pour cette raison que Kaya ne se sert pour ainsi dire quasiment plus de cette capacité et que le symbiote ne produit plus ce cocktail chimique infâme qu'en cas d'extrême urgence et si aucun autre choix viable ne se présente.


Infestation (offensif)
Difficulté d'utilisation: Très difficile et rare
Les effets de cette capacité, que Kaya n'utilise plus non plus, sont absolument atroces. Il lui est possible de régurgiter une sorte de « blob » de cellules de son symbiote et de le « cracher » sur quelqu'un. Le symbiote va alors coller à la peau, s'introduire par tous les interstices possibles et imaginables et commencer à s'installer dans les organes internes – le cerveau étant le premier.

Un humain normal tombera inconscient après une dizaine de secondes et commencera alors à être pris de convulsions incontrôlables pendant plusieurs minutes, jusqu'à ce que le symbiote ne puisse prendre le contrôle du cortex moteur primaire et de l'air prémotrice, ce qui lui permet de faire bouger son nouvel hôte. Une fois cela fait, la victime se relèvera et bougera sans le vouloir, le symbiote contrôlant tout de A à Z.

Au fil des heures suivantes, le symbiote va alors commencer à s'étendre, prenant le contrôle du système respiratoire, cardiaque, digestif, transformant son hôte pour créer des armes (en général des griffes et des sortes « d'ailes » comme celles de Kaya), et fera absolument tout pour la protéger. Il est à noter que Kaya n'a pas de vrai contrôle des personnes infestées : c'est son symbiote qui décide avant tout, et non elle. Le symbiote ne pouvant prendre des décisions que très basiques, il ne mettra pas Kaya en danger mais... par exemple, un infesté n'ira jamais tenter de frapper Kaya car ça la mettrais en danger, ou de la pousser du haut d'un pont. C'est un type de danger que le symbiote "comprend". En revanche, il ne jugera pas que faire rentrer l'infesté dans une salle pleine de gardes qui vont donner l'alarme sera "la mettre en danger" car son niveau intellectuel est insuffisant pour comprendre le concept de garde, le concept d'alarme, voire le concept de discrétion. Du coup si elle veut bourriner ça va mais sinon, un infesté peut attirer pas mal d'emmerdements.

L'aspect le plus abominable, en plus des déformations et mutilations horribles causées par l'infestation, est le fait que la victime restera consciente pendant des semaines voire des mois. Le symbiote n'ayant pas de conscience, il gère ses priorités sans aucun sens moral. Pour lui, l'important c'est de prendre le contrôle du cortex moteur. Toute la partie consciente ? Aucun intérêt, à ses yeux. Il ne gagne rien à en prendre le contrôle. Il est donc très fréquent que l'hôte se mette à hurler avec une voix horriblement déformée et étouffée, appelle à l'aide, demande qu'on le tue, et autres joyeusetés.

Lorsque son symbiote la droguait, Kaya a utilisé cette capacité à plusieurs reprises. Néanmoins, une fois le sevrage terminé et le retour à la réalité complet, elle s'est vite rendue compte de l'abomination qu'est cette capacité et ne s'en est donc plus jamais resservie.

(attention : ce pouvoir ne peut pas être utilisé contre un autre joueur)



Niveau de Maîtrise : Cela fait déjà plus de 20 ans qu'elle vit avec ce pouvoir, mais sa maîtrise en reste encore relativement limitée. Cela tient au fait que le symbiote est indépendant et réfléchit d'une manière qui n'est pas du tout humaine... Ainsi, même Kaya qui vit avec 24h/24 depuis longtemps déjà ne sait pas toujours comment communiquer avec celui-ci.

Cette obsession du symbiote pour l'évolution et la protection de son hôte peut provoquer des activations non-voulues de ses pouvoirs, notamment l'armure. Pendant plusieurs années, le symbiote a également drogué Kaya à grands coups d'endorphines et de cocktail stimulant, afin de « la protéger » contre ses propres idées suicidaires. La façon de raisonner du symbiote étant simpliste, cela a fait plus de dégâts qu'autre chose. C'est donc un autre problème : le symbiote ne raisonnant pas à long terme, il arrive qu'il influence Kaya à faire quelque chose de stupide.

C'est devenu maintenant relativement rare – le fait que le cocktail stimulant passe à 2 doigts de la tuer a permis au symbiote d'apprendre pas mal de choses, notamment qu'elle sait probablement mieux que lui comment gérer sa propre psyché. Toutefois, il arrive encore, occasionnellement, qu'un de ses pouvoirs ne commence à se déclencher par erreur si le symbiote perçoit un danger imminent.




PHYSIQUE
Description : Sans Armure
Kaya est une femme qui semble avoir entre 30 et 35 ans, plus ou moins. Elle est assez grande, un petit mètre 80, dans les 75 kilogrammes, les épaules relativement larges, une démarche assez assurée comme si elle savait où elle va et pourquoi en permanence. Son corps est relativement musclé, pas comme une bodybuildeuse, ce sont plutôt des muscles fins et secs, et elle a quelques formes mais rien de sortant particulièrement de l'ordinaire.

La jeune femme a un visage assez anguleux, carré, avec un menton légèrement volontaire et les joues un peu creuses. Sa bouche, à la lèvre supérieure assez généreuse, est large et souvent animée de... pas grand chose, en fait. Son air est souvent assez grave ou pensif, comme si elle était plongée dans ses pensées sans trop faire attention à ce qu'il se passe autour d'elle... Mais revenons au physique pur et dur : le nez. Celui-ci a une arrête plate et le bout est un peu retroussé, se situant relativement haut. Au dessus se trouvent les yeux, qui ont une teinte vert foncé avec quelques filaments de couleur noisette, et ceux-ci ont une expression souvent lointaine, encore une fois comme si elle était perdue dans ses pensées ou quelque chose de bien moins drôle. Le tout, enfin, est encadré par des cheveux noirs de jais coiffés en un carré plongeant un peu chaotique – diverses mèches folles volent un peu à droite et à gauche, parfois.

Quand elle parle, on peut entendre une voix relativement grave, située sur la partie inférieure du spectre vocal féminin normal (dans les 140 hz). Sa voix est aussi légèrement rauque, comme si elle était un tout petit peu enrhumée. Elle est, enfin, teintée d'un reste d'accent d'Austin dont elle ne se débarrassera sûrement jamais.

Ce qui est le plus remarquable, ce sont sûrement les tatouages. Ceux-ci sont souvent visibles vu la propension de Kaya à porter des vêtements légers (débardeurs / tank tops notamment). Ils représentent... beaucoup de choses différentes voire chaotiques. Certains des motifs ont l'air de représenter quelque chose : une porte, un texte, des plumes, des plantes, … mais la plupart des motifs ont des géométries diverses qui font de la courbe au carré en passant par des tourbillons et des dessins ressemblant à des diagrammes techniques, sans pour autant en être.

Dans l'ensemble, quelqu'un qui l'observe avec son expression un peu perdue pourra facilement penser qu'il lui est arrivé quelque chose. Néanmoins, si elle interagit avec quelqu'un, elle aura plutôt tendance à faire voir un petit sourire amusé et à troller joyeusement ses interlocuteurs.


Avec l'Armure
Une fois l'armure déployée, on ne reconnaît pas grand chose. Celle-ci recouvre le corps de Kaya de façon progressive, apparaissant d'une façon assez peu ragoûtante. Des bruits de craquement de peau et d'os se font entendre alors qu'une sorte de liquide violet à la couleur peu naturelle la recouvre, se solidifiant petit à petit pour devenir une sorte de composé organique solide et flexible à la fois.

Ses cheveux, eux, se retrouvent recouverts d'une sorte de « cotte de mailles » étrange faite de ce même composé organique bizarre. Ses yeux, enfin, se mettent à luire d'une sorte de couleur jaune vif assez peu encourageante ou rassurante. Les ailes, de leur côté, se déploient de toute leur envergure après une dizaine de secondes, poussant comme s'il s'agissait d'une sorte de plante qu'on aurait filmée, avant de passer la vidéo en accéléré. La seule chose qui soit reconnaissable, concrètement, est son visage qui garde les mêmes traits. Il est juste... un peu plus violet, quoi.


Signe(s) Particulier(s) : Des dizaines de tatouages, qui lui recouvrent presque tout le corps en dessous du cou.

MENTAL
Description : Le mental de Kaya est relativement variable et a énormément évolué au fil des années. Pour l'instant, elle est assez passive, hésitante, ne sachant pas trop quoi faire ni comment le faire. Ces années de combat, d'horreurs commises au nom de la justice, de morts épouvantables, ne l'ont pas laissée indemne. Sans les drogues pour tenir son humanité éteinte, elle se retrouve dans la situation d'un soldat revenant d'une longue guerre mais qui ne sait plus qui il est ni où il se trouve, alors pourtant qu'il est chez lui.

Cela fait maintenant un peu plus d'un an qu'elle a réussi à se sevrer de ce cocktail chimique, et un an qu'elle... patauge et erre au hasard. New Heaven était censée être une sorte de terre promise mutante mais la ville lui laisse un goût... fade. Tout lui laisse un goût fade. Elle est chez elle, c'est son appartement, parfois des petits boulots, mais elle fait tout par réflexe, sans passion, sans vraiment réfléchir à ce qu'elle fait. La biologie la fascinait mais maintenant elle ne parvient qu'à servir des cafés ou jouer de la musique dans des boîtes de nuit sans chercher plus loin. La cuisine qu'elle fait n'a pas de saveur, la musique est fade et lointaine, ses activités ne servent qu'à la faire survivre sans le moindre enthousiasme.

Elle n'est pourtant pas asociale. Si elle est amenée à interagir avec quelqu'un, sa personnalité deviendra plus joueuse, moqueuse, amicale – en dépit du fait qu'elle n'a plus vraiment d'amis ni de famille. Elle adorait casser les pieds de ses amis, jouer avec eux, ce genre de choses. Maintenant, elle a beaucoup de mal à s'attacher à quelqu'un ou à laisser quelqu'un s'attacher à elle, que ce soit de façon amicale ou autres. Sa seule activité intime se résume en des coups d'un soir, parfois avec des hommes parfois avec des femmes, mais elle prend soin d'aller chez eux et pas l'inverse et surtout, elle s'assure de ne jamais les recroiser un jour.

Enfin, elle souffre de syndrome prolongé de sevrage ce qui signifie qu'elle pourra parfois se lever le matin, se sentir déprimée, faible, avoir l'impression de ne pas avoir la moindre énergie, des douleurs musculaires, des sensations de tremblement alors que ce n'est pas le cas, … et ce pendant plusieurs jours. Ces épisodes passent en général après 2 à 3 jours mais ils sont relativement imprévisibles.

Il lui est arrivé de vouloir se relancer dans la biologie, notamment dans l'enseignement – quelque chose qu'elle adorait – mais sans jamais avoir le courage de pouvoir postuler. En bref, elle vit au jour le jour sans trop savoir ce qu'elle est censée faire, ni même sans savoir ce qu'elle VEUT faire. Un psychiatre pourrait très facilement conclure qu'elle souffre de syndrome post-traumatique et peut-être de diverses autres choses. Au fond elle en est consciente mais ne sait, encore une fois, pas trop quoi faire de cette information. Et bien évidemment, il y a aussi la culpabilité : le fait de s'être échappée du camp d'internement sans avoir libéré personne de celui-ci.

Cela ne l'empêche toutefois pas d'interagir avec les autres, comme précisé plus tôt. Elle aura en général un ton sympathique même si moqueur, parfois un peu sec, parfois un peu hautain, mais jamais vraiment méchant. Elle pourra très bien envoyer chier quelqu'un et le traiter de débile mais l'aider ensuite directement, quelques secondes après. Et en parlant d'envoyer chier – son langage est très familier. Cela en surprend certains car elle a pourtant un vocabulaire très étendu ; elle dit qu'elle « utilise les mots les plus précis qu'elle ait à sa disposition » et que cela inclut des mots familiers voire vulgaires.

Sa vision du monde humain et mutant a également été profondément affectée par ses expériences. Avant, elle était en faveur d'une intégration des mutants et en voulait profondément à la Confrérie, qui avait selon elle tout fait pour provoquer le pire. Néanmoins, son internement et les tortures subies pendant celui-ci ont fait évoluer son opinion des choses. Elle pense désormais que le problème ne sont ni les humains, ni les mutants mais les « connards » et les « opportunistes » – qui le resteront quoi qu'il se passe. Pour elle, il n'y a pas de rédemption pour « ces gens-là », ce qui est ironique vu tout ce qu'elle a pu faire en moins de 10 ans.
Elle s'est toutefois pas mal calmée à ce niveau-là depuis son sevrage, même si elle garde un énorme ressentiment envers les humains extrémistes anti-mutants et les mutants qui ont participé à des attaques contre des humains innocents. Pour elle, c'est de leur faute, tous autant qu'ils sont. Ils ont refusé de vivre en paix et ont entraîné tout le monde avec eux, dans leur tourbillon de violence et d'horreur.

C'est aussi pour ça qu'elle ne sait pas trop que penser de New Heaven. D'un côté c'est à priori une ville où les mutants peuvent vivre tranquillement mais d'un autre, c'est un ghetto. Un ghetto non pas parce qu'il est détruit et délabré mais parce qu'il est isolé : c'est un endroit où on « case » les mutants histoire de ne pas avoir à s'en occuper. Certes, dans les faits il est totalement légal pour un mutant de vivre autre part mais... pourquoi vivre autre part s'il y a une ville spéciale où on est intégré d'office ? Et pour Kaya c'est le centre du problème : New Heaven, malgré ses avantages, ne fait que retarder et rendre plus difficile une vraie intégration des mutants dans le reste de la société.

Elle s'y est toutefois rendue, pensant qu'elle serait plus en sécurité là-bas, et que les habitants de la ville seraient plus en sécurité face à elle, si par malheur elle se retrouvait de nouveau droguée aux stimulants.


Dernière édition par Kaya Kangee le Mar 23 Aoû - 10:46, édité 3 fois
Kaya Kangee
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Pouvoirs : Symbiote évolutif

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Message  Kaya Kangee Lun 22 Aoû - 20:48


HISTOIRE
Talent(s) Particulier(s) : - Doctorat en biologie cellulaire et moléculaire
- Parle à peu près couramment l'espagnol (mais n'a pas un vocabulaire extrêmement développé)
- A développé un style de combat au corps-à-corps basé sur la boxe thaï, utilisant les caractéristiques de son armure. Il vise à se prendre des coups et riposter immédiatement en utilisant la force de l'adversaire.
- Sait utiliser une arme de poing ou une arme d'assaut, même si elle n'y a pas touché depuis un bon moment (plus de 10 ans)
- Peut manger 3 pizzas entières sans vomir

Possessions : - Quelques vêtements simples, ou un deux ensembles plus élégants avec maquillage et autres
- Une moto, une vieille Kawasaki Ninja noire, plutôt bien entretenue, qui a survécu toutes ces années.
- Un appartement de 28m² qu'elle loue au niveau de The Hell Door. C'est pas le grand luxe mais le prix est gérable et la criminalité n'est pas *trop* importante.
- Une collection de tous ses « haut-faits » sous la forme d'articles de journaux décrivant les divers massacres dont elle a été l'auteur – ils lui servent de rappel quotidien de ce qu'elle peut redevenir.
- Un salaire plus ou moins fixe, en général obtenu en faisant des petits boulots en tous genres. Serveuse, videuse en boîte, barmaid, cours du soir pour des gamins (son petit job favori vu qu'elle adore enseigner), etc.

Orientation(s) Story Line : Difficile de dire grand chose de précis, le personnage s'oriente autour de plusieurs grands axes que je trouvais intéressants.

Le premier est le retour au monde réel, le soldat qui rentre chez lui une fois la guerre terminée et qui ne sait plus quoi faire, qui n'arrive pas à reprendre sa vie quotidienne, qui ne peut pas se débarrasser de ce qu'il a vu pendant les combats. Celui-ci pourra s'illustrer par plusieurs aspects. La recherche de la rédemption, la rationalisation, la recherche – timide – d'aide auprès d'autres, …

Le deuxième est l'utilisation du pouvoir. Kaya a développé des pouvoirs extrêmement puissants et dangereux, elle sait qu'elle pourrait les développer encore plus au point de pouvoir prendre le contrôle d'un individu ou de raser la ville mais elle n'est pas sûre de vraiment vouloir le faire. Sa crainte est la corruption du pouvoir. Si elle devient plus puissante, abusera-t-elle de ses capacités, comme elle l'a fait par le passé ?

Par ailleurs, le concept de rédemption et de changement. Est-il possible de changer sa nature profonde ? Pour Kaya la réponse est non : d'après elle, les anti-mutants resteront toujours des sales rats de racistes dangereux et les terroristes de la Confrérie resteront toujours des fous furieux suprématistes, le Ku-Klux-Klan des mutants. Néanmoins, cette vision entre en conflit direct avec ce qu'elle est et ce qu'elle a fait : elle a massacré et mutilé des humains et des mutants, certes pas nets, mais elle l'a fait quand même. Et elle a justement arrêté de le faire, par un choix conscient et une réalisation soudaine. Du coup : pourquoi ce choix ne serait-il pas possible pour les autres ?

Également, la relation avec son symbiote. Malgré toutes ces années passées avec lui, elle le surprend encore et elle n'arrive toujours pas à bien le comprendre. Elle a pu le manipuler pour avoir ce qu'elle voulait, il l'a manipulée chimiquement pour « la protéger » ce qui n'a fait qu'empirer les choses, … leur relation, censée être symbiotique, est en fait très complexe et il est fort possible qu'elle tente de trouver des moyens différents de communiquer avec lui.

Enfin, le fait de s'ouvrir et de pouvoir s'exprimer, faire confiance, après des expériences traumatisantes. Elle n'a plus de vrai rapport humain durable avec qui que ce soit mais devra forcément retenter d'en avoir un jour, sans savoir ce qu'ils donneront.

Tout cela doit se jouer au travers de rencontres et de sentimental, mais les intrigues diverses et l'action seront également des vecteurs pouvant déterminer quelle route elle va prendre, de façon importante.

Biographie : Les huit premières années de la vie de Kaya furent... ben... plutôt normales. Née à Austin, au Texas, d'un père d'origine Cheyenne et d'une mère Irlandaise, son existence fut d'abord plutôt zen. Rien de spécial. On pourrait parler de bien des choses mais elles sont relativement quelconques : elle avait des bonnes notes, elle a appris à faire du vélo mais s'est fait un bobo en tombant une fois, ou alors le fait que son père s'appelle « Kangee » alors que c'est un nom Sioux et non pas Cheyenne... Bref, rien de particulièrement majeur. Ces années ont toutefois toujours un impact sur l'enfant. Par exemple, sa position quant au « problème mutant » se développa à cette époque grâce à ses parents.

Les reportages et émissions à ce sujet se multipliaient, à l'époque, à la télévision. Mais comme le disait son père : au final, un humain avec un flingue est tout aussi dangereux qu'un mutant. Le pire qu'ils puissent faire est te tuer. Même raser un bâtiment, un humain peut très bien le faire avec une bombe, et c'est arrivé à de nombreuses reprises par le passé. Cette vision relativement raisonnable convenait très bien à la jeune fille qui n'avait rien contre les mutants, donc.

Néanmoins ce fut à partir de 8 ans que les choses changèrent. Les deux parents se mirent à se fritter. Pas physiquement mais ils se pourraissaient la tronche non stop, ce qui mit la petite Kaya carrément de côté. Au fil des mois et années, ce sentiment d'abandon total commença à la ronger et ce fut à cette époque qu'elle se mit à devenir plus insolente, plus vulgaire, et à utiliser son intelligence pour emmerder le monde au lieu d'avoir des bonnes notes. Autant dire que ce n'était pas non plus le tempérament le plus séduisant, au collège.

À 13 ans, un mec sur lequel elle craquait carrément se mit à sortir avec une autre fille. Mais en plus, il se mit à raconter à Kaya à quelle point cette fille était « bonne » et tout et tout... Autant dire qu'elle en eut vite marre et l'envoya se faire voir comme pas permis, publiquement. Le gamin réagit en lui disant que de toutes façons personne ne voulait d'elle pas même ses parents et elle lui envoya une énorme tarte dans la tronche. Problème : il se retrouva avec quatre marques profondes de griffe.

Le conseil de discipline détermina qu'elle avait utilisé ses ongles et la renvoya 6 mois... Mais Kaya savait que c'était autre chose. La punition était censée avoir un « effet pédagogique ». Oh, elle eut un effet mais pas celui escompté : elle se mit à traîner pour tromper son ennui et se retrouva à se la jouer justicière. Elle adorait Batman, et se mit donc à racketter les racketteurs et autres petits caïds. Sauf que voilà... Ça ne pouvait pas se passer aussi « facilement ». Elle se mit à avoir une réputation, d'une part, et elle tomba sur la mauvaise personne, d'autre part.

À 15 ans elle s'attaqua à un petit dealer, mais pas si petit que ça : il faisait partie des Red 5, un gang assez dangereux qui faisait dans le trafic de drogue... Et comme tous les dealers, il avait un « pote » en renforts, et celui-ci appela encore plus de renforts. Elle se retrouva à 1 contre 5, dont trois qui avaient des couteaux, ce qui était assez pourri... La providence frappa alors. Joey Kutner, un membre des « God's Eye » (ils n'étaient pourtant pas croyants du tout) débarqua pendant que la gamine se faisait bien tabasser... Mais lui par contre il avait un flingue. Deux coups de feu retentirent. Kaya, quant à elle, tenta de se protéger le visage quand un de ses agresseurs tenta de lui mettre un autre coup de poing... Erreur.

Une longue lame apparut le long de l'avant-bras, acérée, qui trancha net quatre de ses doigts et toute la paume. Dans la confusion générale, Kaya et son « sauveur » purent foutre le camp d'ici à pas grand chose pour se rendre au QG des God's Eye.

Les GE étaient un gang assez spécial : la plupart étaient des anciens de l'armée qui avaient mal tourné, des fans d'arts martiaux et de trucs paramilitaires en tous genres, … Ils faisaient principalement dans le trafic d'armes diverses. Ce fut là-bas qu'elle apprit à se battre, en tirant parti de ces « lames » bizarres qu'elle pouvait créer, et qu'elle se forgea un casier judiciaire assez douteux. En fait, elle passa plusieurs fois à deux doigts de la taule ferme et parvint chaque fois à y échapper car il n'y avait pas d'arme. Elle ne possédait aucun couteau, aucun flingue, donc ça ne pouvait pas être elle, l'auteur des fameuses blessures.

Ses résultats scolaires, eux, chutèrent comme pas permis. Le fait d'aller à 1 cours sur 3 et de vendre des flingues le reste du temps ou de se battre avec les Red Five ne devait pas trop aider son parcours académique, en fait. Le fait que sa mère se pinte la tronche 24 heures sur 24 ne devait pas aider non plus au niveau du suivi parental, d'ailleurs. Et le fait que son père se soit tiré aussi... Mais ce fut pourtant son retour qui changea... tout.

Il était parti depuis quelques temps déjà, sans donner de nouvelles : 7 années. Kaya avait juste 10 ans. Et d'un coup, il ressortir de nulle part, il avait fait fortune dans le Nevada et il n'était pas surpris qu'elle ait des ennuis et/ou qu'elle soit mutante. Son paternel lui fit alors l'offre qui allait déterminer tout son avenir : de rejoindre l'Institut Charles Xavier, qu'il connaissait bien lui-même pour s'être longuement documenté dessus et pour avoir plusieurs fois hésité à y envoyer sa fille.

Malgré son côté rebelle, Kaya n'était pas stupide. Elle savait que ses « compagnons d'armes » n'hésiteraient pas à lui mettre une balle si elle faisait quelque chose de travers, qu'ils n'avaient rien à voir avec elle d'un point de vue intellectuel et psychologique, et que les rues crasseuses de la ville ne lui offriraient jamais aucun avenir. Ce fut ainsi qu'elle accepta, déménageant à New-York...

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Avril 2007 – Février 2014 – L'Institut

L'Institut Charles Xavier... Un endroit des plus importants pour Kaya, même si dans un sens son influence sera pour le moins inattendue. Beaucoup d'événements s'enchaînèrent là-bas... D'abord, son placement sous l'égide de Calie Loretto, conseillère sociale. La raison, simple, était le casier judiciaire lourd de la nouvelle élève : même si l'Institut Xavier était à fond dans la réintégration et le fait de tendre la main à autrui, ils ne voulaient pas laisser traîner une jeune fille avec un casier long comme le bras et faire n'importe quoi.

Ce fut aussi après quelques conversations avec le professeur Xavier que celui-ci eut l'idée – qu'il trouvait très amusante – de la placer sous l'égide de Caitlyn Oldfield, une ex-trublionne qui était maintenant en train de se lancer sur la route des X-men, principalement afin de suivre sa colocataire d'ailleurs... Mais il semblait évident au professeur que la rousse pourrait avoir une influence très positive sur la jeune délinquante, et ce fut le cas dans une certaine mesure.

La présence de Calie et Caitlyn permit à Kaya de calmer un peu son côté rebelle mais mit aussi au jour de nombreux problèmes émotionnels allant du modéré au sévère. Cette peur de l'abandon, développée à cause de ses parents qui l'avaient laissé de côté, une dépression profonde liée à cette sensation de n'aller nulle part... Mais elle parvint aussi à développer une vie sociale à peu près normale, pourtant, rencontrant de nombreux élèves, s'amusant avec eux (parfois à leurs dépens – ce n'était jamais méchant mais elle aimait bien faire des blagues). Néanmoins, son côté rebelle resta entier, même s'il s'exprimait différemment et de façon beaucoup plus amusante.

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- Vos analyses d'urine sont revenues, et elles révèlent des choses intéressantes...
- … ha ?
- D'abord, que vous ne prenez pas de drogues.
- Cool !
- Elles ont aussi révélé une grande quantité de cellules épithéliales...
- Tiens donc ! C'est grave, docteur ?lançai-je sans pouvoir retenir un léger petit sourire et en me retenant de pouffer.
- Des analyses complémentaires nous ont donc révélé que vous êtes... un Labrador Retriever.

C'en était trop. Je me mis à éclater de rire, le médecin m'observant avec un air pas du tout amusé, lui, par contre.

- Pourquoi ? Vous avez pris de la drogue ?
- Non, la vraie question c'est « comment as-tu pu faire aller un Labrador aux toilettes ? ». Et encore plus intéressant : où ai-je fait pipi, au juste ? ajoutai-je en ricanant encore.

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Les petites conneries de ce genre étaient assez fréquentes, avec elle. Néanmoins, elles cachaient divers troubles et il fallut un incident majeur pour qu'elle ne s'en rende compte et ne parvienne à demander de l'aide.

Ce ne fut pas l'apparition soudaine de son armure ou des ailes, ni rien de ce genre... Ce fut une tentative de suicide. Sans chercher plus loin, subitement, et sans même réfléchir, elle se rendit à l'écart du domaine, grimpa à un arbre et se mit une balle dans la bouche. La seule chose qui la sauva fut le symbiote, qui décida de déployer de l'armure au fond de la gorge pour éviter que la balle ne passe. Quelques minutes après, le coup de feu ayant donné l'alerte, elle se retrouva transportée à l'infirmerie.

Il lui fallut quelque jours pour bien réussir à assimiler l'information et sa conclusion fut enfin qu'il lui fallait un coup de main. Elle commença donc un suivi auprès d'un psychiatre spécialisé dans les mutants et se décida à parler plus à Calie et Caitlyn. Ce suivi et cet accompagnement furent très importants pour elle, lui montrant qu'il était possible de changer, d'aller mieux, de changer sa manière de voir les choses.

Les années passèrent, tout comme ses études en biologie. Elle parvint à obtenir son master et commença alors le doctorat, même si celui-ci l'obligeait à s'éloigner de l'Institut. Elle rentrait, pourtant, le soir ou le week-end, restant proche de ses amis et se rapprochant aussi des X-men. Ce fut en 2012 qu'elle put enfin rejoindre l'équipe en tant qu'apprentie, sous l'égide de Caitlyn qui avait été promue X-men à part entière depuis déjà 3 ans. Tornade et le professeur la jugèrent assez expérimentée pour prendre des jeunes recrues sous son aile, et Kaya se retrouva donc parmi les « amazones » avec Caitlyn en tant que mentor, ainsi que Calie et sa propre élève, Toy.

Les diverses opérations révélèrent vite que Kaya pouvait être parfaitement disciplinée, presque miliaire, mais aussi parfaitement suicidaire. La jeune biologiste l'ignorait encore à l'époque mais son symbiote avait déjà commencé à la manipuler, subtilement. En augmentant légèrement les hormones causant l'excitation, il la rendait plus téméraire. Le symbiote VOULAIT prendre des coups afin de se développer, et il parvint à arriver à ses fins. Les premières cellules stockant l'énergie apparurent milieu 2012. Les combats firent aussi apparaître des épines dans le haut de la poitrine de Kaya ainsi que dans l'avant des épaules, qu'elle pouvait propulser. Ils permirent au symbiote de mieux savoir doser les divers produits chimiques qui affectaient le cerveau. Il lui permirent de mieux se connecter aux muscles et aux organes, permettant à Kaya de développer sa vitesse d'apprentissage de façon fulgurante.

Mais surtout, cette peur de Kaya de ne « pas être assez bonne », de ne « pas mériter » d'être parmi les X-men, cette sensation d'infériorité, laissa libre champ au symbiote pour la manipuler physiquement et mentalement. Plus le temps passait, plus elle s'habituait au combat et avait hâte d'aller à la filoche. Le symbiote voulait plus de stimulation et, pour en avoir, il continuait de subtilement manipuler l'état mental de son hôte...

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Février 2014 – Le Premier Massacre

Déjà, ça faisait depuis un moment que je sentais que ça puait... Mais là, c'était confirmé. Ça puait du cul, mais quelque chose de concret.

Caitlyn et Xavier avaient dit de coopérer... Quand les troupes armées étaient arrivées, je n'avais donc pas opposé de résistance. Ils nous avaient mis dans une voiture aux vitres fumées, mais à l'intérieur : je n'avais aucune idée d'où ils nous avaient amenées. Tous les élèves sans exception avaient été capturés... J'ignorais où étaient Cait et Calie. Ils m'avaient mis dans un bloc qui semblait être de basse sécurité, avec des mutants aux pouvoirs aussi divers que variés... Mais rien de très impressionnant. Il y avait un type qui ressemblait à un lézard et qui pouvait coller aux murs, un mec qui pouvait se faire pousser des pointes partout, une nana dont les bras pouvaient se déplier et mesurer plus de 2m de long …

Je ne voulais pas sembler méprisante mais j'étais quand même un sacré cran au dessus d'eux, niveau danger. Pourquoi m'avaient-ils mis dans cette espèce de quartier de basse sécurité ? Parce que je n'avais peut-être pas fait de taule dans ma folle jeunesse mais j'avais déjà visité pas mal de « potes » de l'époque, ils m'en avaient pas mal parlé et je savais que ce n'était pas normal. Quelque chose n'allait pas...

Je ne compris qu'après plusieurs jours, quand un type ressemblant à une sorte de scientifique rentra dans ma cellule avec deux gardes.

- Mademoiselle... Kangee...
- Enchantée de vous rencontrer. Je dois faire une révérence complète ou juste vous dire « wesh wesh » ça suffira ?

Le type se contenta de sourire, lisant une sorte de dossier qu'il avait en main.

- Mutante delta, pouvant faire apparaître des sortes de lames hautement tranchantes et résistantes le long des bras... Intéressant, non ? De quel matériau sont-elles formées ?

C'était donc ça. Ils avaient pris les dossiers d'admission de l'Institut, et lors de mon admission je ne pouvais que créer des sortes de lames le long de mes membres... Ils n'avaient en revanche pas réussi à accéder aux dossiers des X-men, ce qui signifiait qu'ils n'avaient AUCUNE idée de mes autres capacités. C'était un avantage... Un très gros avantage. Il fallait que je reste calme. Que je joue le jeu. Que je donne le change.

- Qu'est-ce-que ça peut vous foutre, votre couteau à fromage n'est pas assez résistant ou vous voulez vous la jouer milice Rwandaise ?
- Je vois... Emmenez-la.

Les deux gardes pointèrent leurs gros tasers vers moi, ne me laissant pas plus de choix que ça. En apparence, du moins. Les chocs électriques de tasers étaient loin d'être assez puissants pour excéder la capacité de stockage de mes cellules mutantes... Je pourrais les forcer à tirer, accumuler l'énergie, les défoncer et... et me faire attraper à la sortie. Non... Il fallait que je reste maline. Jouer le jeu... Je ne savais même pas ce qu'ils me voulaient de toutes façons. Il fallait attendre une opportunité.

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J'étais loin de me douter qu'ils avaient des labos et que mes lames les intéressaient parce qu'ils voulaient trouver un moyen d'en faire une sorte de matériau militaire moderne. Et d'après ce que j'avais vu lorsqu'ils m'avaient amené dans leur espèce de centre douteux, c'était que je n'étais pas la seule à avoir droit à un « traitement spécial ». Ce fou furieux m'avait demandé de sortir les lames, je lui avais dit d'aller se faire mettre... Il avait donc attrapé un hachoir avant de l'abattre sur mon avant-bras. Par réflexe, mon symbiote avait déployé une lame – ce qui avait brisé le hachoir au passage. Il avait ensuite passé des heures à arracher des morceaux de la lame, ce qui était extrêmement douloureux, et à faire des espèces de tests dessus avec un spectroscope.

Et ce petit jeu dura. Et dura. Jamais une opportunité. Jamais rien. Une semaine. Deux semaines. Un mois. Deux mois. Il m'arrachait des morceaux de lames, m'électrocutait pour voir quel effet ça aurait – et je devais désactiver mes électrocytes pour ne pas qu'il découvre mes autres pouvoirs, je prenais donc tout plein pot. Après à peine trois mois, je n'en pouvais déjà plus... J'étais au bord du burn out complet, et j'avais de nouveau des envies qui ne m'étaient pas apparues depuis longtemps... Utiliser l'une de mes pointes, me l'enfoncer dans le crâne, le venin nécrotique me tuerait en moins d'une heure, affaire classée.

Ce fut là que le symbiote se mit à paniquer. Son « instinct », de me protéger coûte que coûte, se mit en action et il se mit à me noyer d'endorphines. Au fil des journées, il se mit à ajouter de l'adrénaline pour me rendre plus vivace. Puis il détermina que rester ici me pousserait au suicide et que je devais donc m'échapper : il ajouta donc le dernier élément du cocktail, un psychotrope puissant augmentant de manière considérable l'agressivité. J'étais maintenant obsédée en permanence par l'idée de tous les massacrer, de tout détruire, j'avais envie de détruire le lit, les toilettes, la porte, les gardes, je voulais tout frapper et tout fracasser.

Mais le symbiote avait bien calculé son coup. Les hormones atteignirent leur effet maximal pile au moment où les gardes venaient me chercher tous les jours... Je me laissai donc accompagner jusqu'au labo, puis...

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Je suis dans les labos. Il y a une sortie pour les chercheurs. La sécurité n'est pas suffisante. Un immense sourire sadique au visage, je déploie l'armure. Les gardes ne savent pas quoi faire. C'est trop tard. Je les ai empalés au bout des deux ailes avant de les éjecter au fond du couloir. Un autre gardien tente de sonner l'alarme. Je projette une dizaine d'épines vers lui. L'une d'elles lui traverse le crâne et réduit son visage en bouillie. Plus d'endorphines. Plus d'adrénaline. Je veux continuer. J'entre dans un labo. Ce n'est pas le bon. Il y a un type en blouse blanche. Je lui colle les ailes dans les épaules, je le rapproche et je le mords au visage jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien.

L'alarme sonne. Je sors du labo. Toutes les portes se ferment. Peu importe. Deux gardes sont là. Je repère le bon labo. Je vais vers la porte. Ils me tirent dessus. Ca ne me fait rien du tout. Ça me donne de l'énergie. Je m'en sers pour planter mes ailes dans la porte et l'arracher. Je la projette sur l'un des gardes et j'envoie une flopée d'épines sur l'autre. Il meurt sur le coup. Je rentre. Il est là. Mon tourmenteur. La vengeance est là. De l'adrénaline. Encore des endorphines. C'est génial.

- Non... non non non, votre dossier disait qu...

J'éjecte la table du chemin, l'arrachant du sol. C'est la table où il m'attachait. J'ai encore cet immense sourire. Je bave. Un liquide jaune vif. Ce n'était jamais arrivé. Peu importe. Je veux parler. Me moquer de lui. Je n'y arrive pas. Tant pis.

- Vous ne devez être qu'une delta, c'est impossible qu...

Il ne finit pas sa phrase. Ma gorge se gonfle, se remplit de cellules. Je lui crache tout dessus. C'est gluant et violet-verdâtre. Il se met à crier et tente d'enlever le « blob » de son visage. Inutile. Il est glissant et à moitié liquide. Un morceau de symbiote. Il se met à se glisser dans ses yeux, sa bouche, son nez, ses oreilles. Il continue de hurler. Il finit par devenir silencieux et à convulser. La vengeance. Encore des endorphines. Encore de l'adrénaline. Encore des psychotropes. J'entends une porte qui s'ouvre. Plus de gardes. Je dois aller vers la sortie des chercheurs. J'utilise mes ailes pour me hisser contre les murs et me projeter à toute vitesse dans les couloirs.

Des gardes me tirent dessus. Je m'en fiche. J'arrache la porte et je monte les escaliers. Plus de gardes. Je les déchiquette avec mes ailes et griffes. Je vois la sortie. L'extérieur. Je me précipite. Je vois un immense mur. Des miradors. Des mitrailleuses. Ils me tirent dessus. Continuez... Tirez. Tirez encore. Shootez tout ce que vous avez ! Mon corps commence à chauffer. Je convertis tout en énergie thermique. Ma peau se met à briller d'une lueur rouge de plus en plus vive et lumineuse, mes ailes aussi. Parfait. Je hurle avec un rire presque dément :

- JE SUIS INVULNÉRABLE !

Toute l'énergie se transfère vers les ailes. Vers le bout des ailes. Je fais claquer celles-ci vers l'avant en libérant tout. Une vague de chaleur met instantanément le feu à l'herbe, aux murs, aux gardes. Fait fondre les pneus et les vitres des camions militaires dont même la carlingue se déforme. D'autres troupes arrivent. Mais pas les mêmes... Mon symbiote me « hurle » de fuir. Je dois fuir... Les types qui arrivent ne sont pas des gardes de basse sécurité. Ce sont des troupes d'élite. Face à eux je vais perdre. Je dois fuir. Alors je fuis. Je cours. Je frappe le sol de mes ailes pour prendre de la vitesse.

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Mai 2014 – Janvier 2016 – L'Exode

Cette période est confuse, pour Kaya. Elle ne se rappelle pas de grand chose. Elle a chassé pour survivre, a fait bon usage des vastes espaces sauvages des Etats-Unis pour se dissimuler aux troupes qui lui couraient après. Après des mois entiers, elle finit par arriver dans le Wyoming, plus exactement dans le parc de Yellowstone. En hiver, elle savait que personne ne viendrait la chercher là-bas et que son symbiote l'aiderait à survivre pendant un bon bout de temps, en dépit du froid extrême de l'hiver et des nombreux prédateurs dangereux.

Quant à ceux qui la traquaient... ils finirent par abandonner. L'intérêt principal de Kaya résidait dans son espèce de tissu biologique mais le professeur était mort et le fait était que maintenir autant de monde dans des camps était très difficile et très cher.. Car il y en avait, des mutants. Beaucoup. Vraiment beaucoup... Et certains étaient nettement plus dangereux qu'un simple prisonnier. Ce fut donc l'administration qui décida d'arrêter là. Le budget dédié à la traque de Kaya fut alloué à autre chose et la jeune mutante fut déclarée morte, car les bureaucrates refusaient de prendre la responsabilité de ce qu'elle ferait par la suite. Si elle était déclarée morte, au moins, rien de ce qu'il ne se passerait ensuite ne serait « vraiment leur faute ».

Ce fut un moment idéal pour le symbiote, car il lui permit de doser plus finement ce cocktail de drogues qu'il avait utilisé à de nombreuses reprises pour « booster » son hôte et lui permettre de s'échapper. La sécurité de Kaya était sa préoccupation numéro 1 et le fait qu'elle agisse par instinct et sans trop comprendre ce qu'elle faisait n'était pas bon signe. Cette isolation totale dans un des coins les plus sauvages du monde lui permit de faire ses ajustements et permit à Kaya de reprendre un peu de calme... Mais aussi de réfléchir à tout ce qu'il s'était passé, au fil des semaines, au fur et à mesure qu'elle revenait à elle.

Les humains l'avaient fait. Ils avaient créé des camps de concentration. Ils avaient mis les mutants dans des camps et s'étaient mis à faire des expériences dessus.. C'était un retour direct aux années 40. Pourtant, elle avait toujours dit qu'il fallait s'intégrer et ne rien leur faire, ne pas attaquer les humains. Avait-elle eu tort ? Était-ce leur faute, à eux ? La réponse, elle finit par la trouver un soir d'hiver, dans un blizzard complet. C'était TOUS leur faute. Tous. Tous les mutants de la Confrérie qui avaient provoqué les humains au maximum, qui avaient massacré des innocents sans aucune raison valide. Tous les humains de ces groupes anti-mutants imbéciles, qui avaient mis l'huile de leur ignorance sur le feu de la haine. Tous ces politiciens opportunistes qui ne voyaient dans ces camps de concentration qu'une bonne occasion de satisfaire les lobbies et de se faire réélire au prochain terme. Tous leur faute. Aucun innocent. Ils devraient tous payer.

Ce fut avec cette idée en tête que Kaya quitta finalement Yellowstone, pour arriver... dans un monde très différent de celui auquel elle s'attendait. Lors de son arrivée dans la mégalopole de Cooke City, Montana, 140 habitants, elle se rendit compte que quelque chose avait changé. Une fois assise dans le bar le plus proche histoire de s'envoyer une bière – chose qu'elle n'avait pas pu faire depuis des années – elle remarqua quelque chose à la télévision... Celle-ci ne parlait pas des camps. Elle parlait des morts à cause d'Ultimate, de la situation en Chine et en Russie, ainsi que de l'héroïsme des X-men qui avaient arrêté Ultimate. Ultimate ? Elle n'avait aucune idée de ce que c'était...

Elle parvint tout de même à rapidement apprendre que les droits mutants avaient été restaurés et que la ville de San Francisco leur avait été léguée, cela à la suite d'un désastre causé par une créature nommée Ultimate, qui aurait tué presque 200 millions de personnes... Et celui-ci aurait été abattu par des mutants. Voilà qui aiderait peut-être à détendre l'ambiance entre humains et mutants. Et voilà qui causerait un certain relâchement de l'attention de ses futures cibles...

Ses futures cibles, car elle décida de se lancer dans une grande chasse contre... les responsables. La Confrérie, les anti-mutants en tous genres, les politiciens corrompus. Rien d'autre ne l'intéressait, en grande partie à cause des drogues de synthèse générées par le symbiote. Une des raisons pour lesquelles les personnes ayant des problèmes sévères de drogue se séparent de leur famille, de leurs amis, et se cachent même d'eux, est la chimie du cerveau... Toute leur vie se résume en : la drogue. Ils ne vivent que dans deux moments : quand ils ont un fix et quand ils attendent le suivant. Dans le cas de Kaya, le psychotrope stimulait tous ses sentiments les plus agressifs : envie de vengeance, de fracasser « l'ennemi », … tout en étouffant tout autre sentiment. Ce fut ainsi qu'elle se lança, non pas à la recherche de ses amis mais de ses ennemis...

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Janvier 2016 – Avril 2024 – La Grande Chasse

Sex, drugs & rock'n'roll. Bon, peut-être pas tant de rock'n'roll que ça, mais de sexe, beaucoup de drogues, beaucoup de tatouages et beaucoup de meurtres. Profitant de la confusion totale, Kaya se mit en chasse. Son cerveau chargé en produits chimiques douteux la menèrent à se lancer dans une sorte d'immense traque, visant à retrouver tous ceux qu'elle jugerait comme « responsables ». Juge, jury et exécutrice. Une traque pouvait durer plus d'un an mais elle ne lâchait jamais sa cible, qu'elle se fasse repérer ou non.

La première fut un « coup d'entraînement ». Il se trouvait qu'un lieutenant de la Confrérie avait survécu aux camps et s'était réfugié dans le Montana, au milieu de nulle part, là où il savait que personne ne le reconnaîtrait. Il devint barman dans la ville de Boulder, Montana, un patelin avec à peine plus de 1.000 habitants. C'était un endroit calme où personne ne lui poserait trop de questions, sauf une jeune femme, qui était ici parce qu'elle « cherchait un ami » qui s'était perdu dans le coin. Le pauvre Andrew ne vit rien venir. Un soir, alors qu'il buvait un coup chez lui, des dizaines de pointes traversèrent les murs en bois de la maison puis pénétrèrent ses  jambes et le bas de son ventre. Moins d'une heure après, il finit par décéder après une agonie épouvantable due au fait que son corps pourrissait sur place.

La deuxième fut plus ambitieuse : Kaya retrouva la trace du père Phil Connelly, qui avait beaucoup influencé les mouvements anti-mutants dans le sud des USA dès le début des années 2.000. Son église, puis son site internet, et après ses comptes sur les réseaux sociaux, avaient énormément participé à répandre la méfiance et la haine envers les mutants au travers des États-Unis pendant de très nombreuses années. Il avait même inventé de nombreux incidents de toutes pièces, mettant en cause les mutants, et même si de nombreuses personnes avaient prouvé que Connelly avait menti de A à Z, chacune de ses esclandres avait réussi à attirer des dizaines de fidèles.

Elle le retrouva à Marrero en Louisiane, où il avait re-fondé une église dans laquelle il avait recommencé à proclamer que les mutants avaient créé Ultimate par eux-mêmes, afin de tuer tous les humains. Et que le fait que les X-men aient arrêté Ultimate était un mensonge, Dieu avait stoppé Ultimate et leur donnait la responsabilité d'enfermer de nouveau les humains. Kaya attendit qu'il organise une grande réunion, l'attrapa avant qu'il n'entre et lui cracha du symbiote dessus avant de le laisser dans un coin. Plantant alors une aile dans la ligne électrique principale, elle se chargea au maximum pendant plusieurs minutes avant d'envoyer une monstrueuse onde de choc cinétique qui eut vite fait de balayer la petite église en bois, ainsi que tous ses occupants. Aucun survivant.

Connelly, quant à lui, se réveilla plus ou moins en enfer. D'après Kaya, c'était le seul endroit où il avait sa place : elle ne fit donc aucun effort pour que son symbiote ne le tue pour de bon, le laissant souffrir et hurler pendant presque un an avant de finalement lui trancher les cordes vocales pour qu'il « ferme sa putain de gueule ». Il fallut quatre mois de plus avant que le symbiote ne finisse par griller ce qu'il restait de son cerveau, et il mourut pour de bon quelques semaines plus tard. Les infestés n'avaient pas une durée de vie illimitée, manifestement.

Avant d'arriver à sa troisième victime majeure, elle abattit une petite douzaine d'ex membres de la Confrérie et de « casseurs de mutants » en tous genres. Ce ne fut qu'en 2019 qu'elle atteint sa troisième cible principale : Cailean Parsson, autrefois conseiller personnel du sénateur Kelly. C'était son conseiller le plus acerbe. C'était lui qui l'avait encouragé au maximum à pousser pour des lois anti-mutantes. Kelly était un démon, mais il avait lui-même un petit démon sur son épaule qui lui parlait... Et ce petit démon était Parsson. Un homme aux mille vices...

Kaya se mit à le suivre dans les soirées de riches politiciens où la drogue coulait à flots. Le type ayant une certaine propension à la promiscuité, il ne fut pas difficile pour elle de le ramener chez elle... Mais hélas pour lui, loin de se lancer dans une soirée chaude et délicieuse, il se retrouva avec Kaya à cheval sur lui, plantant des lames dans sa poitrine et son abdomen à des centaines de reprises, avec un acharnement malsain. La plupart des présents lors de la soirée ayant absorbé pas mal de drogues ou d'alcool, la police de New York se retrouva prise au dépourvu. Kaya, quant à elle, bougea vers ses cibles suivantes. Encore une fois des soldats de bas niveau, des Confréristes lambda, plus d'une vingtaine... Ce fut la cible « principale » suivante, fin 2024, qui marqua un tournant majeur...

Un des bras droits de Magnéto. Il avait été le cerveau de plusieurs attentats particulièrement violents et, maintenant, il était là, à portée de la folie vengeresse de la mutante, dans les ruines de Seattle. Là bas, on pouvait trouver des dizaines de réfugiés, de zonards, de perdus, de gens qui refusaient de quitter ce qui était autrefois leur maison. Mais Seattle était dévastée et il ne restait rien d'autre qu'une coquille vide, faite de béton brisé et de métal tordu. Malgré le chaos elle parvint à le traquer et le retrouver, au sommet du Columbia Center – ou du moins ce qu'il en restait.

La conversation qui eut lieu au sommet de ce bâtiment fut le début du questionnement, pour Kaya...

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76 étages, plus l'accès au toit... Enfin. J'avais mérité de le fumer, celui-là. Saloperie de petit terroriste à la petite semaine, tu croyais que la hauteur te permettrait de t'échapper ? Ton pouvoir c'est la pyrokinésie, pas le vol. D'un coup d'aile, je fis voltiger la porte qui rebondit contre le rebord et tomba alors du toit en tournoyant dans tous les sens. Et juste devant moi, non-loin du bord, ma cible, Kevin Loway, qui observait les 287 mètres qui le séparaient du sol. Le sourire aux lèvres, j'approchai et il se retourna alors avec une mine... étrange, qui me fit faire une brève pause. Il n'avait pas l'air surpris, ni apeuré, juste... Résigné ?

- Je savais que tu viendrais, me lança-t-il.
- Tu es pyrokinésiste ET devin ? répondis-je avec une mine amusée.
- 6 de mes anciens camarades sont morts, tous de façons semblables. Lames, pointes, poison. Je savais que tu viendrais me chercher.
- Ohhh je vois... c'est un piège subtil ou quelque chose de ce type je suppose ?
- Non. Je ne tenterai pas d'arrêter l'inévitable.

L'inévitable ? Il sembla remarquer mon air étonné, reprenant :

- Je sais que je ne peux pas t'arrêter avec mes pouvoirs et je sais que tu n'arrêteras jamais de me traquer. Je sais aussi que j'ai déjà vécu plus de 50 ans et que je n'en mérite peut-être pas plus.

50 ans ? Il ne les faisait pas. Peut-être avait-il une forme légère de régénération... Il avait un petit côté Pierce Brosnan à sa belle époque.

- Tu sais donc que tu mérites la mort ? Que ces ruines que tu contemples sont ton chef d’œuvre autant que celui d'Ultimate ?
- … oui. Je crois malgré tout que mon combat était juste. Je luttais pour les miens.
- Tu vois les conséquences et tu me dis que tu avais raison ? demandai-je en grimaçant.
- Parfois, ce qui est le plus important n'est pas forcément le résultat mais plus le chemin parcouru.

J'étais... perturbée. Malgré les drogues, quelque chose n'allait pas. Je n'avais plus autant envie de le tuer. Je sentais que j'allais le faire mais je sentais aussi que je ne le voulais pas outre mesure.

- J'ai juste une faveur à demander.

Je sentais mon cerveau qui me hurlait de l'abattre, de le déchiqueter ou pire encore. Le simple fait de lui répondre me demanda un effort conscient.

- Ce que tu veux.

Avec un sourire aux lèvres, il me regarda droit dans les yeux, demandant :

- Je voudrais que tu m'embrasses avant. J'ai toujours dit que je ne craindrais jamais la mort et que je l'embrasserais. Maintenant que tu es arrivée...

Je me sentais... Perturbée. Profondément. Mais la soif de meurtre... Je m'avançai vers lui, lentement, mon armure disparaissant petit à petit ainsi que les ailes.

- La mort est belle, commença-t-il. Dommage qu'elle soit ce qu'elle est... Avant... J'ai une autre faveur à te demander, dit-il en me posant la main sur le bras.
- Que veux-tu d'autre ?
- L'heure... est à la reconstruction. Reconstruis-toi, toi aussi. C'est tout ce que je te demande.

Mon rythme cardiaque devint irrégulier. Il y avait un conflit profond entre ce que je pensais consciemment et ce que mon cerveau me disait de faire à cause de l'adrénaline. Je me sentais... mal. Profondément. Mon symbiote se mit à avoir peur que je ne saute, il m'envoya donc une grosse dose d'endorphines. Mon seul réflexe fut de l'embrasser comme il l'avait demandé. Pas un baiser chaste de Disney, non, un baiser puissant, passionné, dans lequel nos langues se caressaient à tour de rôle, dans lequel sa main m'enlaçait et dans lequel la mienne lui passait dans les cheveux. Lorsqu'il prit fin, je ne pus que dire, d'une voix faible, les larmes coulant sur les joues :

- Je te le promets...

Et je le poussai. Pas d'une manière puissante ni rien... Juste un petit geste de la main, contre son torse, à peine suffisant pour le faire basculer... Mais il se laissa basculer, un sourire aux lèvres, son regard planté dans le mien. Le moment me parut interminable... Il ne toucha le sol que presque une minute après, explosant dans une nuée de flammes.

Pour ma part, je restai sur ce toit pendant... Aucune idée. Des heures ? Plus d'une journée ? Le symbiote tenta bien de m'envoyer des drogues mais j'avais développé une résistance de plus en plus importante et le choc que je venais de subir était trop fort. Je refusai d'obéir à ses ordres chimiques... sans me douter que je me préparais à vivre les pires mois de mon existence.

---------------------------------------------------------------------------

Avril 2024 – Juillet 2024 – Le Sevrage

Malgré son intelligence limitée, le symbiote finit par comprendre que son cocktail chimique provoquait plus de problèmes qu'autre chose. Qu'il fallait arrêter totalement. Et il arrêta. D'un seul coup. Sans prévenir du tout.

Après moins d'une demi-journée, je commençai à me sentir désorientée. Toutes mes cellules me semblaient douloureuses, mon cerveau était en flammes... Je me sentais horriblement anxieuse, comme si ma mort était imminente, je ne pouvais pas dormir, je transpirais sans arrêt au point de devoir boire presque 10 litres d'eau par jour... Et ça, c'était quand je ne vomissais pas l'eau directement après l'avoir bue. Mon cœur accélérait parfois sans prévenir, au point où j'avais l'impression de faire une crise cardiaque, ma respiration devenait laborieuse.

Quelques jours à ce rythme et je passai ensuite aux choses « sérieuses »... Car tout ce dont je parlais là n'était que le début. Je me mis à avoir des crises de convulsions, comme si je souffrais subitement d'épilepsie. Je me mis à avoir des hallucinations – certaines rassurantes comme des visions de Caitlyn ou Calie, d'autres épouvantables, comme l'un de mes infestés se mettant à me courir après et à me vouloir du mal. J'eus deux arrêts cardiaques complets – la seule chose qui permit de relancer mon cœur fut le symbiote. Et bien entendu, tout cela était en plus de tous les autres symptômes. Je voulus de nombreuses fois que le symbiote me redonne de la drogue, je voulus de nombreuses fois me tuer mais ce ne fut qu'après quelques semaines à ce rythme que les symptômes commencèrent à retomber. Petit à petit... D'abord, plus d'hallucinations. Ensuite, plus de crises convulsives. Puis le cœur qui se stabilisait. Ensuite je transpirais moins... Et j'arrivais à manger sans tout vomir 1 heure plus tard.

Malgré ça, je me sentais... vide. Vidée de toute énergie et de toute volonté. Anhédonie totale. Rien ne me faisait plaisir et je n'avais même pas envie d'aller faire quoi que ce soit. En fait, je ne savais pas trop ce que je faisais. J'errais dans les ruines de Seattle, laissant derrière moi mes deux derniers infestés. Je finis par quitter la ville, sans trop savoir où j'allais ni ce que je voulais faire. Le monde entier me paraissait... gris. Fade. La nourriture avait un goût de cendre, le sourire des gens me paraissait lointain et fictif, même voir un petit chaton mignon ne m'évoquait rien du tout. J'étais épuisée en permanence, irritée par n'importe quoi sans aucune raison. Je n'arrivais pas à me concentrer... Parfois, rien que lire un simple panneau me demandait deux ou trois essaie parce que j'avais déjà oublié ce que j'étais en train de tenter de lire.

Je n'ai, à ce jour, toujours aucune idée de ce que j'ai précisément fait pendant ces mois entiers. Je me rappelle juste de m'être réveillée à quelques kilomètres à peine de New Heaven... Et pour la première fois depuis avril, je parvins à prendre une décision consciente : celle d'aller là-bas et de me rendre sur place. De faire quelque chose de volontaire...

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Juillet 2024+ – La Suite

Dans les faits, je pouvais passer l'immigration sans difficulté. Il me suffirait de dire que je suis une ancienne X-woman, en omettant le fait que je n'étais qu'apprentie... Les documents de l'époque confirmeront que j'étais bel et bien élève à l'Institut Xavier et que j'avais fait plusieurs opérations avec les X-men, affaire classée. Néanmoins... Le problème de l'argent subsistait. Je n'avais pas un rond. La majorité de l'argent que j'avais utilisé ces 10 dernières années venait d'un stock que j'avais constitué à l'époque où je vendait des armes dans les quartiers chauds d'Austin, et ce stock était vide. J'avais aussi fait les poches de mes victimes, en fait... Mais pareil, il n'y avait plus grand chose. J'avais donc opté pour un visa temporaire, qui était plus simple à obtenir quand on vivait dans l'Outer Ring vu l'endroit douteux que c'était...

En effet,
avec les quelques réserves qu'il me restait, je pus trouver un petit appartement dans un état vaguement correct près de Hell Door. Ce n'était pas le grand luxe, mais ça serait l'affaire... J'avais de nombreuses compétences différentes, je pus donc facilement trouver quelques jobs temporaires. Barmaid pendant 1 mois par ici, videuse dans une boîte pendant un autre mois, … Ce rythme n'était pas idéal mais me convenait... J'avais encore des moments de vide mental. Je me réveillais parfois le matin, incapable de me motiver pour quoi que ce soit, avec une sensation de malaise et de nausée, et ce pendant plusieurs jours. Faire des jobs temporaires était donc le meilleur compromis.

Ça payait à peine le loyer et la bouffe mais c'était un départ. J'avais lu dans un livre médical que pour sortir d'une longue addiction il était nécessaire de se dire que « c'était suffisant ». Il ne fallait pas viser le sommet, pas faire la top-achiever première de la classe, il fallait prendre les choses à petits pas, une par une... alors je faisais ça. Je prenais les choses une par une. Pourtant... Il y avait autre chose. Autre chose que les symptômes de sevrage qui revenaient sans prévenir.

New Heaven était censé être le paradis mutant. Le nom lui-même, à peine mégalo, en disait long. Mais... Je ne savais pas trop ce que j'étais censée faire d'autre que payer mon loyer, manger et dormir. J'étais censée sortir ? Voir des gens ? Mais pour faire quoi ? Cette question revenait tous les jours, et tous les jours je me retrouvais sans aucune réponse à apporter... Bah. Je trouvais de quoi me distraire – j'avais recommencé à lire des livres de biologie et de médecine. Et je faisais les choses une par une, comme conseillé dans l'autre bouquin... Pour l'instant ça devrait bien faire l'affaire...

J'avais bien hésité, à reprendre contact avec Caitlyn, avec Ororo, ... Elles étaient ici, mais... ce que j'avais fait... Je n'arriverais même pas à les regarder en face. J'avais déjà du mal à ME regarder en face. Qu'irais-je dire aux anciens de l'Institut après toutes ces années ? Que je ne les ai pas aidés à se battre contre Ultimate et que je les ai laissés se démerder ? En parlant de ça, comment pourrais-je leur expliquer que je n'ai pas tenté de les libérer de ces camps ? Et tous ces morts ? Aucun d'eux n'était stupide... Avec ses responsabilités, Caitlyn avait sûrement entendu parler de cette vague de morts à la Confrérie. Elle comprendrait vite que c'était moi... Comment expliquerais-je ces corps déchirés ? Ces cadavres décomposés ayant une expression horrible de douleur greffée au visage ? Comment lui expliquerais-je les témoignages affirmant que des créatures difformes hurlant de douleur sont entrées et ont transformé des anti-mutants en charpie ? Non... Je ne pouvais pas me regarder en face.

Tout ce que je voyais, c'était les tatouages. Je les avais faits pendant la chasse... Je me rappelais vaguement des moments où je les faisais faire, mais pas du moment où je décidais de les faire. Ils me plaisaient, les motifs entrelacés étaient parfaitement hypnotisants et fascinants mais... je ne me rappelais pas de pourquoi j'avais décidé de les faire. Je devrais vivre avec. En soi ça ne me gênait pas. Même dans cette brume étrange qu'avaient été les 10 dernières années, j'avais gardé un certain bon goût, visiblement.

Jetant un œil à l'horloge, j'utilisai mon pouvoir de lecture du temps pour déterminer qu'il était 7h32. Il fallait que j'aille bosser... Mes réflexions attendraient.





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Message  Caitlyn Oldfield Mar 23 Aoû - 9:34

Bien Bien, il semblerait que cela soit moi qui m’occupe de mon Ex padawan…On va voir ce que tu es devenue Kayasse.




NATIONALITE(S) : Si elle occupe un logement, elle est forcément aussi Heavienne et la nationalité Heavienne est très difficile à obtenir depuis le Restriction Act des années 2021/2022, je t’en reparlerai dans la bio où j’ai soulevé un problème de cohérence. Donc à préciser par Heavienne , ou Visa temporaire ou clandestin sur le territoire selon ce que tu feras dans la Bio.

POUVOIRS : on y va pour la grosse éclate. Ok pour le principe de base, c’est bien expliqué. Des questions de fonctionnement : l’interaction avec l’ôte peut-elle être bloquée ? Est-ce que le fonctionnement peut être perturbé par exemple par une attaque psychique ? Enfin dernière question classique, le fonctionnement du pouvoir est-il de nature psionique relié au reptilien de Kaya (cerveau reflexe) ou le symbiote même bio organique provenant des cellules de Kaya développe-t-il son propre mécanisme de fonctionnement par rapport aux stimuli de son environnement ?

Armure biologique : ok.
Stokage et convertion : mon dieu que c’est bourrin dans le principe mais je laisse passer, je te fais confiance pour être assez avisé dans l’utilisation.
Pointes envenimées (offensif) : Excellent, il y aurait bien quelques questions d’ordre pratico pratique concernant les « Et si ? » concernant des cas pratiques mais une fois de plus, je te fais confiance dans l’utilisation.
Stimulants chimiques : ok excellent, question (et j’ai une idée derrière la tête) le cocktail peut-il être analysé et synthétiser pour être adapté à un autre mutant ? Peut-on en faire une sorte de para_ injection de synthèse pour neutraliser de façon rapide les effets, je pense que les progrès scientifiques dans ce bond futuriste peuvent le réaliser ?
Infestation , si le principe me va, là je pose une première limite ; « Si Kaya veut qu'un infesté fasse quelque chose, il ne le fera que si le symbiote « juge » que ça ne la met pas en danger. » Ca ne peut pas passer ainsi puisque depuis le départ tu soulignes le fait que le symbiote de kaya n’a pas d’intelligence humaine évoluée, « un choix » implique une réflexion, il n’est pas de nature évolué et ne répond qu’a un principe d’adaptation, d’optimisation et de survie. De plus il y aurait donc une communication entre Kaya et sa création via son symbiote. Si j’accepte la « communication » psionique (si c’est bien cela) Kaya-Symbiote, je préfère dire non pour une communication de ce type. C’est une forme de contrôle mentale déguisé d’ordre télépathique, donc là, je vais devoir mettre la limite. Ok pour l’infestation, non pour le contrôle vu la nature même du pouvoir comme tu l’explique depuis le départ.
Lecture Temporelle (offensif/défensif) Je ne sais pas si c’est un de tes trolls mais moi aussi avec une montre je peux te donner l’heure. Plus sérieusement là tu piques l’amateur de théories scientifiques et de mécanique quantique que je suis. Ton pouvoir est juste impossible, notes tu peux le garder si cela t’amuse, mais le temps est une convention, le temps exact n’existe pas car il dépend de la gravité. Le temps pour les cosmonautes n’est pas le même que celui d’un type sur terre car la gravité contracte ou dilate l’espace-temps, de ce fait le temps exact n’existe pas. Kaya peut donner SON temps à la limite mais pas une chose qui n’est finalement qu’une invention dépend avant tout des forces de mécanique quantique qui influent sur la personne selon sa situation.

NIVEAU DE MAITRISE : Ok, je crois qu’il faudra que tu explores ce problème de « compréhension » et de communication avec le symbiote, c’est une bonne piste de story line en tout cas.
Physique : OK
Mental : Excellent !
Possession : oui mais avec quels revenues vit-elle ?

Orientation story line : On te laissera bien sûr pas raser la ville tu t’en doutes, mais je crois que ton personnage va être déchiré entre l’aide que voudra te fournir tes anciennes amies et l’utilisation qu’on voudra faire d’elle notamment Sage avec une tentative de récupération chez les Gardes Rouges….

BIOGRAPHIE.
D’abord mes félicitations pour avoir cherché, glané les informations sur le forum pour coller idéalement à cette transposition, tu as fait un travail bluffant avec des détails lu par ci par là…et ça me fait FORTEMENT plaisir. L’anecdote avec l’échantillon d’urine m’a tué….c’est tellement comme ça que je voyais Kaya…
Petit détail, il n’y avait pas de chef chez les Amazones, et si leader il y avait eut, c’est Calie qui aurait pris cette fonction.
Si je n’ai rien à redire sur l’épisode du camp y voyant un moyen de rattacher cela au BG d’autres personnages, sur Nation X , Kaya a été déclarée morte dans des circonstances assez obscures, cette traque devrait trouver une apothéose où Kaya laisse le doute planer sur sa survie et on serait parfaitement raccord.
Ce n’est pas non plus une question de Story Line mais de logique, les X Men ont cherché des survivants…ils n’auraient pas laissé Kaya derrière si on ne leur avait pas affirmé qu’elle était morte.
De même je n’arrive pas à comprendre la logique de Kaya, ok , elle a occulté les événements d’Ultimate puisque planqué, mais les X sont sa famille, non ? Pourquoi ne pas avoir voulu se manifester, les rejoindre, revenir auprès d’eux surtout en ayant connaissance de toutes les pertes et du nom de quelques survivants qui comptaient pour elle comme Cait ou Toy. Il faudrait que tu creuses un peu ce passage pour justifier son choix de se lancer dans sa vendetta et de tourner le dos aux X Men
La scénette de Seattle et superbe, vraiment une bonne trouvaille !

Nous arrivons au point noir de la biographie « Dans les faits, je pouvais passer l'immigration sans difficulté. Il me suffirait de dire que je suis une ancienne X-woman, en omettant le fait que je n'étais qu'apprentie... Les documents de l'époque confirmeront que j'étais bel et bien élève à l'Institut Xavier et que j'avais fait plusieurs opérations avec les X-men, affaire classée » Non, justement ! Pas besoin de vérification avec les agents psy mais tu es connue des services de New Heaven puisque de l’Institut, l’information a immédiatement était transmise aux autorités, deux choix s’offre à toi :

- Soit Caitlyn, bouleversée va débouler car la survie de Kaya est un élément qui la touchera comme aucun autre depuis longtemps.
- Soit l’info est transmise à Sage, les « yeux de la Nation » qui observent bien plus loin qu’il n’y parait et peut être même ton activité antérieur de vendetta, et qui te « laissera passé » tout en te laissant t’installer où tu veux pour observer ce que tu vas faire, puis t’approcher afin de te faire une « proposition » (je pense bien sûr aux Gardes Rouges : lire le Rp Remy/sage pour comprendre leur role), A toi de voir comment tu veux orienter la chose, mais l’arrivée de Kaya sera de toute façon remarquée

Quoiqu’en pense Kaya, sa survie intéresse affectivement certaines personnes et ses pouvoirs d’autres…

Pas grand-chose à redire comme tu vois, cette fiche est à mes yeux excellente ! Et montre une fois plus qu’elle joueuse d’exception tu peux être quand tu te sens motivée et concernée. Bravo !


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Message  Kaya Kangee Mar 23 Aoû - 10:48

Hello o/

Hééé ben c'était rapide oo Enfin, soyons sérieux, parce que dans la vie il faut faire preuve de sérieux et le sérieux c'est pas drôle. Donc halasso (c'est comme la thalasso, mais avec plus de types qui chargent).

NATIONALITE(S) : Si elle occupe un logement, elle est forcément aussi Heavienne et la nationalité Heavienne est très difficile à obtenir depuis le Restriction Act des années 2021/2022, je t’en reparlerai dans la bio où j’ai soulevé un problème de cohérence. Donc à préciser par Heavienne , ou Visa temporaire ou clandestin sur le territoire selon ce que tu feras dans la Bio.
En fait j'ai vu le souci oui. J'ai cherché partout les modalités exactes pour avoir un visa et/ou la nationalité mais je n'ai pas trouvé de détails dans les règles et le contexte. Après, il ne faut pas oublier que je suis souvent à  l'ouest donc il est 100% possible que j'aie raté le passage alors qu'il était droit sous mon nez ^^' Du coup j'ai ajouté quelques précisions en rose parce que le rose est notre ami :

Spoiler:

POUVOIRS : on y va pour la grosse éclate. Ok pour le principe de base, c’est bien expliqué. Des questions de fonctionnement : l’interaction avec l’ôte peut-elle être bloquée ? Est-ce que le fonctionnement peut être perturbé par exemple par une attaque psychique ? Enfin dernière question classique, le fonctionnement du pouvoir est-il de nature psionique relié au reptilien de Kaya (cerveau reflexe) ou le symbiote même bio organique provenant des cellules de Kaya développe-t-il son propre mécanisme de fonctionnement par rapport aux stimuli de son environnement ?

L'interaction peut être bloquée mais il faut savoir que le symbiote est "intégré" au cerveau de Kaya. Ce n'était pas le cas au départ mais à l'époque du forum ils sont 100% intégrés. Seule une attaque extrêmement ciblée contre le symbiote (ou l'hôte) pourrait interrompre, ou une attaque psychique. Celle-ci, en revanche, n'affectera normalement que Kaya vu que le symbiote n'a ni cerveau, ni âme, ni projection astrale ni rien de ce genre. "Normalement", car un mutant psychique d'assez haut niveau pourra tout de même parvenir à le percevoir convenablement et le cibler.
Pour ce qui est de la façon dont le symbiote perçoit le monde, il y a les deux. La majorité des informations qu'il reçoit sont perçues grâce à son hôte (qu'il s'agisse de Kaya ou un infesté), il utilise donc ses yeux et ses pensées, même s'il n'en comprend pas grand chose. Par lui-même, sans hôte, il a un sens du toucher et peut percevoir les vibrations de l'air un peu comme un chat, mais ces deux sens sont insuffisants pour faire grand chose. Par ailleurs - je ne l'ai pas précisé et je vais le faire - le symbiote ne peut pas rester en vie très longtemps sans hôte, quelques jours au maximum.

Spoiler:

Stokage et convertion : mon dieu que c’est bourrin dans le principe mais je laisse passer, je te fais confiance pour être assez avisé dans l’utilisation.
Bourrin... Si on l'attaque ^^ Ce que j'aime bien dans le principe c'est que ça s'inspire d'animaux réels (les électrocytes sont utilisés par divers poissons et des cellules flexibles absorbant l'énergie cinétique sont présentes dans les carapaces de certains insectes) mais surtout que plus on l'attaque, plus elle devient dangereuse. Elle le sait, elle ne va donc pas nécéssairement chercher à attaquer la première. Néanmoins, il vaut mieux chercher une solution diplomatique avec elle plutôt que de lui rentrer dedans.

Stimulants chimiques : ok excellent, question (et j’ai une idée derrière la tête) le cocktail peut-il être analysé et synthétiser pour être adapté à un autre mutant ? Peut-on en faire une sorte de para_ injection de synthèse pour neutraliser de façon rapide les effets, je pense que les progrès scientifiques dans ce bond futuriste peuvent le réaliser ?
Sûrement, même si synthétiser cette drogue serait difficile sans réussir à comprendre le fonctionnement biologique du symbiote - encore de nos jours, certains composés naturels comme la toile d'araignée restent un vrai problème à recréer de manière artificielle. Ce ne serait pas évident mais c'est entièrement possible. Quant à une injection de synthèse pour éliminer les effets je l'ignore. Un anti-opioïdes comme la Naltrexone pourrait fonctionner pour arrêter presque instantanément l'effet "je plane" des endorphines, des NRI comme le Talopram pour l'adrénaline pour arrêter l'effet "coeur qui bat à 200 à l'heure, je me sens trop puissant". Pour le psychotrope aucune idée, j'avoue que je ne me suis pas documentée là-dessus mais je pourrais regarder si besoin Smile

Infestation , si le principe me va, là je pose une première limite ; « Si Kaya veut qu'un infesté fasse quelque chose, il ne le fera que si le symbiote « juge » que ça ne la met pas en danger. » Ca ne peut pas passer ainsi puisque depuis le départ tu soulignes le fait que le symbiote de kaya n’a pas d’intelligence humaine évoluée, « un choix » implique une réflexion, il n’est pas de nature évolué et ne répond qu’a un principe d’adaptation, d’optimisation et de survie. De plus il y aurait donc une communication entre Kaya et sa création via son symbiote. Si j’accepte la « communication » psionique (si c’est bien cela) Kaya-Symbiote, je préfère dire non pour une communication de ce type. C’est une forme de contrôle mentale déguisé d’ordre télépathique, donc là, je vais devoir mettre la limite. Ok pour l’infestation, non pour le contrôle vu la nature même du pouvoir comme tu l’explique depuis le départ.
Petit manque de précision de ma part ^^' Le symbiote ne pouvant prendre des décisions que très basiques, il ne mettra pas Kaya en danger mais... par exemple, un infesté n'ira jamais tenter de frapper Kaya car ça la mettrait en danger, ou de la pousser du haut d'un pont. C'est un type de danger que le symbiote "comprend". En revanche, il ne jugera pas que faire rentrer l'infesté dans une salle pleine de gardes qui vont donner l'alarme sera "la mettre en danger" car son niveau intellectuel est insuffisant pour comprendre le concept de garde, le concept d'alarme, voire le concept de discrétion. Du coup quand elle veut bourriner ça va mais sinon un infesté peut attirer pas mal d'emmerdements.
Du coup j'ai retiré le contrôle partiel qu'exerce Kaya, et seul le symbiote peut "décider" de ce que fait un infesté. En général, il va suivre Kaya et attaquer ce qu'elle attaque. Cela ajoute une touche d'imprévisibilité, même si honnêtement je doute fort qu'elle se resserve de ce pouvoir un jour dans tous les cas ^^ J'ai ajouté tout ça à la fiche, en rose flash \o/ discooooo

Lecture Temporelle (offensif/défensif) Je ne sais pas si c’est un de tes trolls
sunny Moi troller ? Comment ? Je n'oserais jamais !

Bon, bon je l'enlève What a Face Mais oui le pouvoir était de pouvoir lire l'heure. C'est quand même pas si facile avec toutes ces aiguilles et tout.

NIVEAU DE MAITRISE : Ok, je crois qu’il faudra que tu explores ce problème de « compréhension » et de communication avec le symbiote, c’est une bonne piste de story line en tout cas.
C'est encore un oubli de ma part (la fiche est longue et m'a prise une bonne journée ><) mais c'est aussi un aspect à développer dans la SL oui Smile
Spoiler:

Possession : oui mais avec quels revenues vit-elle ?
mouarf, en plus je l'ai précisé dans l'histoire et le mental mais j'ai oublié de le mettre dans les possessions. C'est ajouté -_-
Spoiler:

Orientation story line : On te laissera bien sûr pas raser la ville tu t’en doutes, mais je crois que ton personnage va être déchiré entre l’aide que voudra te fournir tes anciennes amies et l’utilisation qu’on voudra faire d’elle notamment Sage avec une tentative de récupération chez les Gardes Rouges….
C'est aussi l'idée ^^

Bon ! La bio !

Petit détail, il n’y avait pas de chef chez les Amazones, et si leader il y avait eut, c’est Calie qui aurait pris cette fonction.
=>
Spoiler:

Si je n’ai rien à redire sur l’épisode du camp y voyant un moyen de rattacher cela au BG d’autres personnages, sur Nation X , Kaya a été déclarée morte dans des circonstances assez obscures, cette traque devrait trouver une apothéose où Kaya laisse le doute planer sur sa survie et on serait parfaitement raccord.
Ce n’est pas non plus une question de Story Line mais de logique, les X Men ont cherché des survivants…ils n’auraient pas laissé Kaya derrière si on ne leur avait pas affirmé qu’elle était morte.
J'avais laissé la traque de côté effectivement. J'étais partie du principe que personne ne viendrait la chercher à Yellowstone, d'autant que l'endroit est impraticable pour des équipes de recherche, et que son séjour là-bas prenant fin après le Big Day, celles-ci auraient été abandonnées. J'ai tout de même ajouté de quoi expliquer qu'elle soit déclarée morte:

Spoiler:

De même je n’arrive pas à comprendre la logique de Kaya, ok , elle a occulté les événements d’Ultimate puisque planqué, mais les X sont sa famille, non ? Pourquoi ne pas avoir voulu se manifester, les rejoindre, revenir auprès d’eux surtout en ayant connaissance de toutes les pertes et du nom de quelques survivants qui comptaient pour elle comme Cait ou Toy. Il faudrait que tu creuses un peu ce passage pour justifier son choix de se lancer dans sa vendetta et de tourner le dos aux X Men
C'est en fait assez simple. La drogue. Ajouté :
Spoiler:
Et également :
Spoiler:

Non, justement ! Pas besoin de vérification avec les agents psy mais tu es connue des services de New Heaven puisque de l’Institut, l’information a immédiatement était transmise aux autorités, deux choix s’offre à toi :

- Soit Caitlyn, bouleversée va débouler car la survie de Kaya est un élément qui la touchera comme aucun autre depuis longtemps.
- Soit l’info est transmise à Sage, les « yeux de la Nation » qui observent bien plus loin qu’il n’y parait et peut être même ton activité antérieur de vendetta, et qui te « laissera passé » tout en te laissant t’installer où tu veux pour observer ce que tu vas faire, puis t’approcher afin de te faire une « proposition » (je pense bien sûr aux Gardes Rouges : lire le Rp Remy/sage pour comprendre leur role), A toi de voir comment tu veux orienter la chose, mais l’arrivée de Kaya sera de toute façon remarquée
Les deux offrant des storylines potentiellement contradictoires (en tout cas en partie), je dirais les deux du coup o/


J'espère que j'ai rien oublié OO
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Message  Caitlyn Oldfield Mar 23 Aoû - 12:20

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Félicitations, Citoyen Débutant, la Cité-Etat de New Heaven t'ouvre ses portes !!!

Avant de commencer à jouer, n'oublie pas d'aller te recenser

ici : https://nation-x.forumactif.org/t11-liste-des-avatars-pris

et s'il s'agit d'un DC/TC ici : https://nation-x.forumactif.org/t12-liste-des-multicomptes.

Si tu souhaites un logement aussi bien au sein de l'Academy que du X Center c'est ici :
https://nation-x.forumactif.org/t106-outils-demande-de-logement

Enfin merci aussi de ratifier le règlement de notre forum ici :
https://nation-x.forumactif.org/t110-signature-du-reglement#214


Merci et bon jeu parmi nous!
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