X-Men - Nation X RPG
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[terminé] Chassez le naturel....( pv Maeve)

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Message  Aislinn Oldfield Jeu 26 Nov - 18:31

Bar, le Interview, 1h30 du matin. Fin Novembre.

Elle crissa les incisives sur la texture du cigarillo le faisant discrètement pivoter en le titillant du bout de la langue, elle leva un regard glacé et franc qu’elle promena de vis-à-vis en vis à vis, le dos courbé et le visage toujours à demi caché par l’éventail de ses cartes. Faisant fi du brouhaha ambiant elle annonça d’une voix grave et amusée.

- Dernière passe….je vois. Allez coco, ça se joue en duo montre-moi ton calibre…

Elle porta la main au visage et prit son cigare entre les doigts, le regard toujours rivé sur l’unique adversaire de la table qui restait encore en place. D’un geste, elle poussa le reste de sa mise au centre en murmurant.

- J’te préviens t’as intérêt à être particulièrement outillé, je ne suis pas facile à satisfaire….

Elle porta un regard sur les cartes abattues sur la table sentant le frisson de l’excitation parcourir son corps, son visage sembla dessiner une sorte de déception.

- Ohh…une suite…Joliiiiii….t’as pas l’instrument d’un puceau dis donc, je sens que je vais le sentir passer, c’est terrible ce regret…ce regret


Elle disposa ses cartes l’une après l’autre en souriant sadiquement.

- Ce regret que la mise fut si…basse. Quinte, mon gars ! Par ici la monnaie !


L’homme de grande stature siffla et émit un geste de contrariété tout en crachant sur un ton virulent.

- Pfff….salope d’anglaise !
Tout en récupérant les pièces et billets sur la table, la jeune femme émit un bref ricanement en mâchouillant son cigare et marmonna.

- Irlandaise….pas anglaise, en Angleterre y’a que des gays ou des planqués, mais merci pour salope…l’expérience ça se remarque toujours.

- Tu remets ça gueule d’ange ?

- Nope…c’est rare que j’arrive à gagner un peu plus que ce que j’perds….et puis la nuit est encore jeune.

Elle se redressa et s’empara de son verre qu’elle vida d’un trait, puis  dégagea sa chaise et jeta un billet à l’attention de son dernier adversaire accompagné d’un clin d’œil appuyé.

- Pour la soif….à la santé des salopes irlandaises rouquines et mutos…saluté.

Enfin debout, elle s’étira et rajusta son jean d’une façon  cavalière dénotant un comportement désinvolte et rustre. Elle fit quelques pas dans le bar embrumé du fumée et furetant son regard de groupe en groupe puis se dirigea vers le zinc, ou elle se hissa sur un tabouret et s’affala à demi sur le zinc du comptoir.

- Hé mec…t’as du Scotch ? et pas de la pisse d’âne tant qu’à faire..

Elle soupira et enleva sa casquette militaire pour laisser s’échapper sa large crinière de cheveux d’un roux flamboyant qu’elle rabattit d’un geste rude avant de réajuster à nouveau son couvre-chef.
Il fallait qu’elle fasse attention, elle n’était à New Heaven que depuis 5 jours et c’était déjà bien assez pour s’être prit la tête avec sa mère, avec sa sœur, son beauf et l’académie complète du X Center, c’était pour ça qu’elle s’accordait un break non autorisé dans un bouge histoire de « souffler ». Elle avait le mur, c’était comme ça, elle n’avait besoin de personne pour se laisser dire quoi faire et ce qu’elle devait faire, de toute façon, c’était sa vie. Ça avait toujours été sa vie. Elle aurait pensé que l’Irlande lui aurait manqué plus que ça, ce n’était pas le cas. Au fond elle n’était de nulle part, un vraie « vagabonde » dont la vie constituait une série de rencontres accidentelles sans véritable but. Agent de la X Force ? Ouais et pourquoi pas, ça ou autre chose.
En attendant, elle lâchait du leste et s’explosait la tête. A cela, elle était très forte au moins. Elle suivit du regard le verre qui fut posé devant elle et remerciant d’un hochement de tête et écrasa son mégot sur le cendrier.
Elle bascula le visage remarquant enfin la personne qui se trouvait à son côté droit. Elle la détailla de haut en bas avant d’esquisser un sourire entendu et porta son verre aux lèvres.

- Sympa la femme tigresse, ça c’est de la chouette mutation…Tu carbures au lait ou plus costaud, mignonne ?
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[terminé] Chassez le naturel....( pv Maeve) Empty Re: [terminé] Chassez le naturel....( pv Maeve)

Message  Maeve Black Lun 30 Nov - 4:51

00h50, lieux ou se déroulent les combats de rues.

Je reçois un bon coup de poing contre la mâchoire ce qui me fait carrément reculer contre la foule d'homme enragé qui servent de barrière autour de l'espace de combat. Ma vue se brouille légèrement, mes jambes fléchissent un peu alors que je sens et goûte du sang couler de ma lèvres inférieur. Cependant je ne tombes pas, je sens deux bras m'agripper pour me soutenir. Il y à des cries partout autour de moi, ils en veulent plus, toujours plus, alors que l'odeur de la sueur, du sang et de l'endroit désaffecté ou nous sommes m'agresse pendant un instant. je secoue la tête, tentant de reprendre mes esprits le plus rapidement possible. Mon adversaire, un mutant hybride lézard, m'observe toujours en garde me laissant le temps de reprendre un peu mes esprits. Je respire rapidement voir un peu difficilement, mon cœur bats fortement contre ma poitrine alors que je sens l'adrénaline coulé à flot dans mes veines. J'adore cette sensation cela me fait sentir terriblement vivante. L'autre mutant me sourie avec un aire carnassier, il croit que la victoire est sienne, alors que je l'entend me parler d'une voix forte et puissante:

- Abandonne Minou, tu fait pas le poids, retourne jouer avec les autres chattes.

Mon regard de glace se braque instantanément dans le siens alors qu'un petit sourire se dessine sur mes lèvre dévoilant mes crocs acéré. Je ne pus m'empêcher de rire légèrement avant de commencer à pousser un grognement sourd. Habituellement, oui, j'affrontais d'autre femmes. Mais pour cette nuit, il n'y avais pas eu de combat féminin de programmé et pour être franche j'avais eu envie de faire changement. J'avais envie d'un combat plus difficile, excitant et dangereux. Par chance, je connaissait le mec qui s'occupait des combats et avec ma réputation il a finalement décidé de tenter le coup. De ce que j'ai compris, juste avant le combat, il s'agissait d'un excellent coup. Peu de temps après l'énoncé du combat, les paris on carrément grimpés en flèches. Bref, grognant d'avantage j'étais bien déterminé  à lui foutre une bonne raclé et ce même si pour l'instant c'est lui qui avait le dessus. D'un geste, j'avais ouvert mes mains sortent mes griffes au passage alors que je les crispais en position de frappe. Laisse le aller.... laisse ton coter animal prendre un peu le dessus.... T'a le droit ici.... Je sentais mon cœur cogner d'avantage sourdement contre ma poitrine, ma respiration s'accélérait encore un peu alors que d'un mouvement brusque et agile je me jetais à nouveau sur mon adversaire. J'ai crus entendre un « hoo... elle sort ses petites griffes...» mais le lézard regretta bien vite de m'avoir insulté.

D'un geste fort et puissant, je plaque le mutant contre le sol alors que d'un geste sec et précis je griffe son torse. Je l'entend grognasser de douleur, mais je n'y fait pas attention trop occupé à lui montrer que je mérite de me battre contre des mecs. Griffant son avant bras qu'il utilise pour se protéger, ma main droite se referme d'un coup alors que je tente de lui donner un coup de poing au vissage. Un essai... deux essai... Le troisième fut le bon et je sentis le nez de mon adversaire se casser sous la force de mon coup de poing. L'odeur du sang parvint jusqu'à moi ce qui... je ne sais pas trop... déclencha une sorte de frénésie chez moi combiné à l'adrénaline qui coulait déjà dans mes veines. Continuant de frapper, je ne me rend aucunement compte que l'organisateur des combats avait hurlée que c'était terminé puisque ce n'était pas un combat à mort. J'avais décidé de le laisser aller... il était en train de prendre le dessus. Je repris complétement mes esprits seulement lorsqu'un autre mutant m'agrippa avec force pour me forcer à m'éloigner du lézard. Je me débattais un peu, grognant toujours, avant de me rendre compte que j'avais quelque peu perdue le contrôle. Hey merde..... J'entendais très clairement les spectateurs hurler de plaisirs face à toute cette violence, mais moi j'avais mon regard de rivé sur l'autre mutant qui se relevait péniblement. Je ne ressentait pas du remord, non, pas vraiment, ce blesser et blesser faisaient partie du jeu, mais... c'est juste que je n'aurais pas du laisser aller mon coter plus animal.

M'étant enfin calmé, l'autre mutant m'avait finalement lâché ce qui me permis d'aller à la rencontre de mon adversaire de combat. J'aurais put lever les bras en signe de victoire et sortir du «ring» sans même le regarder, mais ce n'était pas mon genre. Je n'étais pas la que pour l'argent, l'adrénaline et taper sur la gueule à des inconnues. Non, j'avais tout de même du respect envers ceux que j'affrontais. Doucement, je pris le bras du l'hybride lézard pour le passer autours de mes épaules, le soutenant part le fait même, alors que je commençais à me diriger vers la sortie de la zone de combat. Ce n'était jamais une très bonne idée de trop s'attarder après un combat puisque ceux ci s'enchainaient assez rapidement et les spectateurs étaient généralement tous impatients de voire la prochaine bataille. Bref, après m'être rendue jusqu'à la salle réservé au combattant, aidant au passage le mutant à s'asseoir, je m'étais dirigé vers l'endroit ou j'avais déposé mes affaires. Affaires qui se résumaient à mes vêtements de couleurs noirs, une veste et mon permit de conduire bien caché dans la poche intérieure de la dite veste. Je ne trainais rien de plus, je me méfiais de ce qui pourrait arriver dans Little Hell, du coup je n'avais que mes vêtements, une pièce d'identité bien caché et l'argent que je gagnais suite à mes victoires. Après avoir enfilé ma camisole par dessus mon top de sport et ma paire de jogging par dessus mes pantalons courts, je vins faire quelque étirement pour essayer de détendre mes muscles. Demain allait être une dure journée... Je vais très certainement avoir mal partout à cause des divers bleus, écorchures et blessures sur le corps. J'ai un peu de misère à mètre ma veste, mais j'endure la douleur le temps que l'endorphine secrété par mon corps fasse effet. Un chance que c'était mon dernier combat, je n'aurais certainement pas été capable d'en faire un autre.

M'enfin, après avoir fini de m'habiller et de retirer mes bandages de protections de sur mes mains, j'étais finalement sortie à l'air libre non sans avoir oublié de récupérer ma part d'argent vue que j'avais gagné mon dernier combat. Je devais mètre fait environs mille dollars cette nuit, mais pour l'instant je ne savais pas trop ce que j'allais faire avec cette argent. Présentement, j'étais bien trop occupé à inspirer et expirer de l'air frais pour me changer les idées et oublier un peu la forte odeur qui régnait dans l'endroit que je venais tout juste de quitter. Mains dans les poches, je marchais lentement sans réelle but. Je n'avais pas envie de retourner tout de suite à mon appartement, la nuit était encore jeune et j'avais envie d'en profiter encore un peu. Venant passer une main dans mes cheveux laissé lousse, je me perdis quelque peu dans mes pensées alors que je laissais simplement mes pas guider ma voie. Ce ne fut qu'un moment plus tard que je me rendis compte que je m'étais engouffré dans The Long Valley. M'immobilisant d'un coup, mon regard lui observait pendant un moment les divers édifices. Vous savez ce qui est chiant à être daltonienne? C'est que pour toi, les couleurs ne sont jamais les même qu'une personne avec une vision normal. Du coup, les édifices qui abordent des couleurs de rouge et de vert semblent tout d'un coup bien moins intéressante vue dans des teintes de jaune plus ou moins terne. Mais bon, je m'étais bien vite habitué à cette condition et je me fiais beaucoup plus à l'allure et le nom d'un bâtiment qu'à sa couleur. D'ailleurs, l'un d'entre eux venait tout juste d'attirer mon attention et puis pour être franche j'avais envie de prendre un verre voire plus. Un petit sourire se dessinait sur mes lèvres alors que je me dirigeais vers un bar nommé le Interview.

Lorsque j'ouvre les portes du bar, je dois avouer que la fumé présente dans les lieux m'agressent pendant un instant les narines. Je tousse un peu, mais je fais avec puisque je suis née avec un odorat plus sensible que les humains. Je balaye la salle du regard, observent un peu les groupes de gens, à ce moment personne n'attire vraiment mon regard et puis ce ne serais pas très approprié d'aborder une personne concentré à jouer. Je décide donc de me diriger d'un pas décidé et agile vers le zinc, tôt ou tard j'allais avoir envie d'aborder quelqu'un ou quelqu'un aura envie de m'aborder. Je ne m'assois pas sur l'un des tabourets, non en fait je ne fais que venir m'accoter contre le dit zinc à la manière d'un cowboy puis je commande un Rhum noir sur glace. Alors que je reçois mon verre, remerciant le barman d'un signe de tête, mes oreilles bougent dans tout les sens percevant les différents sons dans la salle. Je perçois beaucoup plus facilement les sons qui sont à cent cinquante mètre de moi alors que le reste n'est qu'un brouhahas indéchiffrable. Je crois entendre la voix d'un  homme s'élever suivit d'une voix plus féminine, il doit avoir perdue contre elle, mais je n'y porte pas trop attention. Je porte mon verre à mes lèvres pour prendre un longue gorgé de l'alcool fort. Je grimace un peu en s'entant une goute d'alcool tomber sur ma blessure à la lèvre, mais sans plus je suis trop concentré à profiter du goût et de la sensation de chaleur que me procure le Rhum. Il est bon, très bon, et ça me fait étonnamment du bien d'en boire. Entament une autre gorgé, je sens une personne s'asseoir à coter de moi ce qui attire aussitôt mon attention. Je l'observe du coin de l'œil, je trouve qu'elle a du goût en demandant un Scotch. Je ne suis pas bien placé pour l'observer, mais elle m'intrique avec ces gestes un peu rudes, ça façons de parler et sa chevelure d'une teinte d'un jau... oui bon, en réalité, ça dois être de couleur orangé ou  rouge... Roh et puis allez chier je vis très bien avec mon daltonisme!

- Sympa la femme tigresse, ça c’est de la chouette mutation…Tu carbures au lait ou plus costaud, mignonne ?


Ça voix me tire de mes pensées alors que je ne peux retenir un léger rire. Je me suis bien rendue compte qu'elle m'a regardé et détaillé, mais cela ne me dérange pas du tout. Je vins prendre une autre gorgé de mon verre avant de répondre d'une voix grave, teinté d'autorité, mais visiblement fatigué:

- Seulement dans un bol avec mon p'tit dej'. Nah, en cette nuit encore jeune, je carbure au Rhum noir.

Je dépose mon verre sur le comptoir alors que je me tourne vers celle qui m'avais abordé gardant seulement un coude contre le dit comptoir pour rester accoté et en équilibre. Ma musculature athlétique était clairement visible au travers de mes vêtements tout comme certaines de mes blessures du à mon dernier combat. Mon regard de couleur bleu glace l'observe de haut en bas, s'attardant pendant un instant sur sa chevelure et sa poitrine laisser libre de tout soutien-gorge. Quoi? Choqué? Oui je la reluque. Je suis désolé mais j'assume parfaitement mon orientation et quand je peux regarder je ne me gêne pas du tout pour le faire. J'eus un petit sourire alors que mon regard revenait se poser dans celui de mon interlocutrice. Je ne réagis pas face à ce qu'elle porte, moi même n'étant pas très féminine dans mes vêtements de sports, et puis elle a bien le droit de porter ce qu'elle veux.  

- C'est plus que chouette comme mutation, ajoutais-je toujours sur le même ton, il y a une tonne d'avantage à être une hybride tigresse.
 

Je tendis ma main de libre vers l'autre mutante alors que je continuais:

- Je m'appelle Maeve, à qui ai-je l'honneur? T'a du goût même si je préfère le Rhum au Scotch.
Maeve Black
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Message  Aislinn Oldfield Lun 30 Nov - 13:30



I don't wanna be your friend
Je ne veux pas être ton amie
I just wanna be your lover
Je être ton amante
No matter how it ends
Peu importe comment ça commence
No matter how it starts
Peu importe comment ça fini

Forget about your house of cards
Oublie ton château de cartes
And I'll do mine
Et je ferais de même
Forget about your house of cards
Oublie ton château de cartes
And I'll do mine
Et je ferais de même



Aislinn sembla hésiter un instant devant cette main tendue puis l’empoigna brièvement manifestant cette poigne qui trahissait sa force et son caractère avant de la relâcher et de plonger son regard vers les bouteilles devant elle dans une attitude de décontraction désinvolte. Elle n’était pas dupe pour autant, la manière dont l’avait regardé l’inconnue en disait plus que tous les mots. C’était flatteur et pour ainsi dire, inattendu. Si la soirée de main chanceuse pouvait se terminer par une bonne baise en prime, ça serait coup double.

- C’est un joli nom Maeve….Faut faire gaffe à qui on le lâche par contre…Ce quartier est loin d’être la crème en matière de fréquentation…Du moins de ce que j’me souviens…Appelle moi comme tu veux, j’m’en fiche….J’pense pas qu’on soit là pour se raconter nos lifes, non ?

Elle vida son verre d’un trait avant de le reposer dans un claquement sec et de faire signe au barman.

- Un autre…pis un autre Rhum à la beauté pour aider la nuit à vieillir un peu..

Aislinn sortit de sa poche une petite boite de cigarillos dont elle extirpa un bâtonnet avant d’allumer une extrémité tout en mordillant l’autre. Elle inspira et exhala la fumée dans un soupire de bien-être reportant enfin son attention sur la femme tigre avec un regard bleuté chargé de malice.

- Un tonne d’avantages, hein ?...Mouais, ma sœur sort avec un hybride chat….elle refuse de me parler de ces « avantages »….Pas grave…j’ai une imagination…débordante.

Elle laissa un silence chargé d’un lourd sous-entendu avant de se pencher discrètement vers Maeve et de l’observer avec une attitude devenue plus sérieuse. Ayant terminé son observation, elle se cala à nouveau sur son siège en empoignant son verre.

- T’es bandante…Mais vu ce que tu t’es pris dans la tronche, m’est avis que tu ferais mieux de rentrer te pieuter ce soir…T’as de la chance dans ton malheur…et pour deux raisons.


Elle exhala sa fumée et pointant une des blessures de son interlocutrice.

- D’abord…T’es tombée sur un toquard, ces blessures…Ce sont des frappes lourdes sans précisions, un mec, au vue de la hauteur des impacts et de la portée, il était lent et pataud…lourd et gauche. C’est un « hitman » pas un technicien…ca marque mais ça n’abat pas un combattant, ça impressionne le newbie et excite les foules mais c’est de la merde en boite. T’es musclée, plus que ta mutation le donnerait, tes mouvements quand tu parles, ces blessures que tu ne soignes pas…y’a du travail la dedans…Tu sais te battre.

C’est surement pour ça que t’as gagné, ma mignonne…ce qui nous amène à la seconde raison de ta chance.


Elle lui adressa un sourire carnassier et provocateur mais dans une attitude résolument séductrice.

- Tu n’es pas tombée sur moi.

Parce que sur un ring ou dans un lit…je t’assure que je saurais te faire miauler.


Aislinn était ainsi : entière et provocatrice, la porte était entrouverte ? Elle la défonçait sans hésiter. Maeve était à son gout et elle avait envie de se changer les idées, alors pourquoi faire tant de manières et d’histoires. Nous n’étions pas dans un conte de fée ou dans une romance, l’Amour c’était pour ceux qui avaient le temps de s’y bruler, elle consommait, c’était comme ça.

- Mais pour l’instant…j’ai soif et puis faudra que j’aille pisser…ça te laissera le loisir de te barrer pendant que j’ai le dos tourné. C’est ta vie…tes choix…j’impose rien


Et sinon ?….c’était un accident cette baston ou c’est de la fight organisée ?…ça me brancherait de connaitre. On s’emmerde vite dans cette ville…


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[terminé] Chassez le naturel....( pv Maeve) Empty Re: [terminé] Chassez le naturel....( pv Maeve)

Message  Maeve Black Mar 1 Déc - 5:58

(Hrp:  J'espère que ma réponse vas te plaire, je suis complètement en dehors de ma zone de rp habituelle. )

Je le vois bien qu'elle semble hésiter à prendre ma main tendue. Serrait-elle plus timide que ce que j'ai pensé au premier regard? Ou pas, je dois avouer qu'à ce moment je ne savais pas trop comment interpréter cela. Néanmoins, je lui laisse le temps de prendre ma main. Moi, j'ai une bonne poigne solide alors que je perçois ce que trahis celle de la mutante. Définitivement elle m'intrigue voire m'attire. Alors qu'elle pose son regard sur le bouteille devant elle, moi je viens prendre mon verre pour prendre une autre gorger d'alcool. Mais avant, je le sens un peu pour m'assurer que rien n'a été mit dedans vue que mon attention avait été quelque peu détourné de celui ci. Je pousse finalement un petit soupire de bien être lorsque je sens la chaleur du liquide se répandre en moi. Je ne la quitte pas du regard, je l'observe tout en écoutant ce qu'elle me disait. Présentement, je suis calme et posé prête à l'écoute un peu à l'opposer de ce que je perçois chez la mutante.  

Je ne pus m'empêcher de sourire légèrement et un peu bêtement lorsqu'elle dit que mon nom était jolie, d'habitude je sortais une phrase du genre lorsqu'une fille m'attirais. Mais la, me la faire dire me désarçonnais quelque peu. C'est le monde à l'envers ou quoi? Je prend une autre gorger, je n'allais certainement pas me laisser faire. Je sais que je dois faire gaffe à qui je donne mon nom, mais bon je m'en foutais un peu et puis je ne le donnais pas si souvent que cela. Oui, bon, depuis un certain temps c'est arrivé plus fréquemment mais.... mais ce n'est pas de ma faute si j'ai les hormones dans le max! Sérieux minou, faudrait peut-être que tu calme un peu.... Bref, j'avais juste légèrement hausser les épaules, non sans avoir une légère grimace de douleur, montrant ainsi que cela m'importait peu. Et puis, je savais très bien me défendre donc rien à craindre, non? Je l'appelle comme je veux? Humm.. c'est nouveau ça et cela ne fait que m'intriguer d'avantage. Quel est ton nom beauté fatale? Je me concentre d'avantage sur elle, essayant de ne pas laisser divaguer mon regard vers une certaine partie de son anatomie. Nouveau haussement des épaules, je ne savais jamais vraiment quel sujet allait être abordé alors celui concernant nos vie ne pouvait pas vraiment être écarté.

D'un trait, je vins à mon tour vider mon verre alors que j'entends la belle inconnue en commander un autre pour elle suivit d'un autre verre pour moi. Je dépose mon verre sur le comptoir, le faisant claquer un peu alors que je dis un «merci pour le verre» à l'intention de la mutante. Ça me fais bizarre un peu, en générale c'est moi qui paye un verre à l'autre. Aurais-je finalement trouvé une personne avec une  personnalité aussi forte que la mienne? Je m'accote un peu plus contre le zinc alors que je détourne le visage vers la salle lorsqu'elle allume le cigarillo. Sans que je ne m'en rende compte, ma lèvre supérieur se retrousse un peu alors que l'odeur du cigarillo fraichement allumé m'agresse pendant un instant. J'ai toujours eu un peu plus de misère à supporter les trucs fraichement allumés comparé à la fumé déjà présente depuis un moment, mais au finale je finis toujours par supporter et ignorer cette odeur. Je porte à nouveau mon regard sur mon interlocutrice alors qu'un petit sourire mystérieux se dessine sur mes lèvres, dévoilant mes crocs, au fur et à mesure qu'elle parle. Mon sourire en disait long sur ce que je pensais présentement, je pourrais certainement lui montrer.

Ooohh oui, je le sais bien que je suis bandante et je ne me gêne pas du tout pour exploiter ce fait. D'ailleurs, ma position présentement appuyais pleinement ce fait et ça ne me dérangeais pas du tout d'être regardé. De la chance? Cette phrase me fait lever un sourcil alors que je penche légèrement la tête sur le coter incertaine de comprendre. Bien vite, je comprend qu'elle parle de mes blessures même si je me demande comment elle a fait pour savoir?

- Tu n’es pas tombée sur moi.

Parce que sur un ring ou dans un lit…je t’assure que je saurais te faire miauler.


Je braque mon regard dans le siens, me penchant au même moment un peu vers elle, soutenant fermement son regard. C'est clairement un défie ce qu'elle viens de me dire, j'étais prête à le relever! Mon regard cherchait à la défier un peu et à être plus provocateur alors qu'un sourire plus que séducteur venait de se dessiner sur mes lèvres. Je venais de ressentir une soudaine et agréable poussé d'excitation ce qui me fis fouetter l'air de la queue beaucoup plus rapidement qu'un peu plus tôt.

- Nah, répondis-je sur un ton soudainement plus mielleux et séducteur, je ne me barrerais pas quand t'aura le dos tourné. Ce n'est pas du tout mon genre, surtout pas après ce que tu viens de me dire, beauté fatal. Je pourrais rentrer chez moi, oui, mais je suis loin d'en avoir envie, on ne me dit pas quoi faire.

Je me redresse alors que je prend mon verre sans la quitter du regard. Encore une fois, je sens un peu l'alcool pour m'assurer qu'il n'a pas été altéré avant de venir prendre une longue gorger de Rhum. Je prend le temps de savourer ma gorger avant d'ajouter sur un ton plus sérieux:

- Bien vue pour les blessures. Ils ne m'ont pas laissé affronter l'un de leurs meilleurs combattants. Trop risqué pour un premier combat homme contre femme, même si au final cela a fait monter en flèche les paries. Oui, je sais très bien me battre, je m'entraine depuis longtemps comment t'a deviné tout cela? J'aimerais bien voire ce que t'est capable de faire pour affirmer aussi facilement être en mesure de me battre. Faut pas me mettre au défis, tu ne sais pas du tout de quoi je suis capable.  

Je la laisse répondre à ma question tout de se suite si elle le souhaite avant de venir poser mon verre sur le comptoirs la regardant toujours. Je fini par m'approcher doucement d'elle jusqu'à temps qu'il n'y ai plus que quelques millimètres à peine entre nos deux corps. L'une de mes mains vient doucement lui caresser le bras alors que je viens lui murmurer dans le creux de l'oreille d'une voix redevenue mielleuse et séductrice:

- Ne me sous estime pas en ce qui concerne le lit, ce que tu pourrais me faire je peux très bien l'appliquer sur toi en retour. Je connait énormément bien l'anatomie féminine et je suis certaine d'être capable de te faire miauler jusqu'au petit matin, Chaton.

Mon autre main vient doucement effleurer son dos du bout des doigts, suivant la colonne vertébrale de bas en haut, cherchant à provoquer un frisson, et je l'espère d'autre chose, chez la mutante. Oui, je le fait exprès, pourquoi je me gênerais quand elle à défoncé la porte que j'ai entre ouverte? Je reste immobile pendant un instant, profitant de ce rapprochement pour m'imprégner de l'odeur de la mutante, avant de m'éloigner un peu. Je reprend mon verre en main alors que j'accote mon dos contre le zinc restant ainsi juste à coter de mon interlocutrice. Je l'observe toujours du regard, cherchant à voir ces réactions, alors que je viens reprendre une gorger de Rhum. Un petit sourire séducteur est toujours accroché à mes lèvres alors que je continue:

- T'est pas la seule à avoir soif, Chaton, et puis pour être franche mes blessures peuvent bien attendre encore un peu. Je suis plus solide que ce que je laisse paraitre. T'a une sœur? Ça ne court pas à tout les coins de rue les hybrides félins. Je l'ai peut-être déjà croisé...
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[terminé] Chassez le naturel....( pv Maeve) Empty Re: [terminé] Chassez le naturel....( pv Maeve)

Message  Aislinn Oldfield Mer 2 Déc - 20:17



Nah, je ne me barrerais pas quand t'aura le dos tourné. Ce n'est pas du tout mon genre, surtout pas après ce que tu viens de me dire, beauté fatal. Je pourrais rentrer chez moi, oui, mais je suis loin d'en avoir envie, on ne me dit pas quoi faire

Elle esquissa un sourire moqueur sans commenter les propos de son interlocutrice, elle avait fait mouche et elle en avait parfaitement conscience. Elle était tombée sur une caractérielle, cela présageait un bon moment sexe en devenir mais probablement une tonne d’emmerdes à gérer ensuite et Aislinn détestait gérer les relations humaines surtout celles basées sur le cul. Maeve ressemblait à un défi mais contrairement à elle, Aislinn ne fonctionnait pas comme cela, même si son attitude restait désinvolte, elle fonctionnait avant tout à l’instinct et à l’émotion. Joueuse oui mais fonceuse sans calcul, non.

]Elle acquiesça, le beauté fatale glissa sur elle en la laissant de marbre, elle n’était absolument pas sensible aux mots ni aux flatteries, elle se fiait aux gestes.

- Bien vue pour les blessures. Ils ne m'ont pas laissé affronter l'un de leurs meilleurs combattants. Trop risqué pour un premier combat homme contre femme, même si au final cela a fait monter en flèche les paries. Oui, je sais très bien me battre, je m'entraine depuis longtemps comment t'a deviné tout cela? J'aimerais bien voire ce que t'est capable de faire pour affirmer aussi facilement être en mesure de me battre. Faut pas me mettre au défis, tu ne sais pas du tout de quoi je suis capable.
 
Aislinn renifla assez vulgairement avant de laisser échapper un gloussement.

- Et bien…Si ta grande gueule sert aussi bien au cunnilingus qu’à débiter tes certitudes, j’ai hâte de te sentir à l’œuvre… Tu es une combattante, ouep…mais ce n’est pas ton métier.
C’est pour cela que je la sais.
Et si je dois combattre, c’est parce que la situation l’exige. Surement pas par plaisir.
Si je n’étais pas capable de jauger une situation et apprécier le potentiel d’une combattante en une brève phase d’observation, je serais déjà six pieds sous terre, « beauté fatale ».  
Pas de grognement hein…ne poses pas de questions si tu ne veux pas de réponse….Et je ne te mets pas au défi, tigresse, je n’ai pas envie d’un « combat »…Juste d’un bon moment…entre adultes consentants et surtout pas les prises de tête habituelles... On a qu’une vie, autant en profiter, tu ne penses pas ?


Aislinn élargit un rictus déjà assez marqué lorsque son interlocutrice se rapproche pour lui murmurer d’une voix aguicheuse qui lui fait plisser les yeux

Ne me sous estime pas en ce qui concerne le lit, ce que tu pourrais me faire je peux très bien l'appliquer sur toi en retour. Je connait énormément bien l'anatomie féminine et je suis certaine d'être capable de te faire miauler jusqu'au petit matin, Chaton.

Elle laisse faire le geste de la jeune hybride tout en soutenant son regard avec une expression de désir intense au fond des yeux. Elle ne s’accorde pas de frisson mais la dureté de ses mamelons sous son t shirt, dureté bien apparente à présent,  vaut plus que n’importe quel commentaire. Aislinn aime les hommes et femmes aussi forts et déterminés qu’elle peut se le montrer elle-même parce qu’elle trouve son excitation dans le rapport de force et de dominance, toujours.
Elle observe avec ce sourire mystérieux lorsqu’elle reprend sa place puis lache un soupire des plus ardents avant de tapoter sur son verre vide à l’attention du barman, posant un billet sur la table.

- Un dernier…

T'est pas la seule à avoir soif, Chaton, et puis pour être franche mes blessures peuvent bien attendre encore un peu. Je suis plus solide que ce que je laisse paraitre. T'a une sœur? Ça ne court pas à tout les coins de rue les hybrides félins. Je l'ai peut-être déjà croisé...


Un regard un peu plus dur pour sa vis-à-vis avec un ton plus autoritaire.

- Arrêtes avec Chaton, tu veux ? Je ne suis pas une minette et encore moins « ta » minette. Quand on ne sait pas comment m’appeler, on m’appelle Rouquine ou Maybe parce qu’on ne sait jamais dans quel merdier je vais me fourrer et quel choix je vais faire…Ca me ressemble assez, une succession de choix merdiques…ouais…c’est tout moi. Ouais j’ai une sœur…plus jeune mais sa life c’est dans les beaux quartiers de Paradise, comme son mec….même si lui, il est comme moi…Il a signé pour les X.

Un léger sourire à l’évocation de sa famille avant de regarder songeuse le barman versé le liquide ambré dans son verre.

- Maeve ? J’suis pas une salope…je préfère te prévenir…L’Amour…toute ces conneries…c’est pas mon truc, ok ? Je suis certaine d’une chose, on va baiser mais je suis certaine aussi que…demain j’serai plus là. J’suis pas « quelqu’un d’bien » ok ? De toute façon, quelqu’un de bien ne  traine pas dans ce bouge à cette heure-là. Homme…Femme, m’en tape tant qu’il ou qu’elle tient ses promesses. Moi justement, j’t’en ferais aucune. Tu m’plais…et j’te veux….Fin de l’Histoire. T’acceptes ou pas, c’est ton choix mais tu sais où tu vas fourrer ta langue.

D’un geste tendre, elle tend la main pour encadrer son visage, ses doigts s’entortillent autour de ses mèches avec nonchalance alors qu’elle approche son visage pour poser ses lèvres sur le siennes.

- Et j’sais où je veux fourrer la mienne.


Elle l’embrasse, langoureusement, passionnément, jouant et titillant de sa langue dans un long ballet délicieux avant de cesser le contact dans un souffle tremblant d’excitation.

- ….A toi de voir… mais faudra m’laisser aller pisser…
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Message  Maeve Black Ven 4 Déc - 5:23

Je ne réagis pas lorsqu'elle renifle assez vulgairement, personnellement je m'en fous si elle fait cela ou non. Ça ne me dérange pas plus que cela. Grogner? Non, pas du tout, je n'en avais pas l'intention. Et puis, quand je posait une question je m'attendais à avoir une réponse peut importe laquelle. En fait, je l'avais écouté quelque peu étonné d'entendre ce qu'elle disait. Encore plus qu'elle sache aussi facilement que les combats n'étaient pas mon métier. Je sais que j'ai une grande gueule, mais je n'y peux rien je suis comme ça. Je n'avais pus m'empêcher de ricaner lorsqu'elle dit qu'elle avait dit avoir hâte de me sentir à l'œuvre, si elle savait à quel point je suis habille avec ma langue. Tigresse... tu ne serrais pas en train de tomber sous son charme? Moi? Non...... Pas de combat? c'est noté, même si la curiosité de la voir à l'œuvre était toujours présente. C'est pas rien quand même, ou est-elle aller apprendre tout cela? Je ne le saurais peut-être jamais, mais bon ce n'est pas grave et puis ce n'est pas ce qui attire le plus mon intérêt pour l'instant. Oui, non , on a qu'une vie et il faut en profiter mais en même temps c'est bien de tisser quelque chose de particulier avec quelqu'un. Dans mes gestes, je n'avais pas tout à fait répondue oui ou non à l'interrogation de la mutante.

Vous savez, j'ai l'habitude de faire littéralement fondre les filles que j'aborde lorsqu'elle m'intéresse, mais la je devais avouer que ça ne se passait pas tout à fait comme à mon habitude. Elle est plus forte, clairement plus forte de caractère, et franchement j'adore ça. Allait-elle réussir à me faire fléchir alors que c'est moi qui domine d'habitude? Peut-être ou peut-être pas, je ne le sais pas. Je me rend bien compte que certaine chose que je fais ou dis ne l'affecte pas alors que d'autre c'est tout le contraire. D'ailleurs, j'avais bien vue ses mamelons devenir dure. Une lueur de satisfaction était passé au travers de mon regard, j'avais réussis à moitiez mon coup, alors que je sentais ma propre excitation monter d'un cran.

Mon regard désireux est toujours dans le siens et je ne fléchis pas lorsque son regard deviens plus dur. Je l'écoute attentivement même si je n'aime pas trop le ton autoritaire employé, mais en même temps je ne sais pas c'est.... c'est agréable? Non...  C'est vraiment étrange comment je me sens.... M'enfin, pour quelqu'un qui s'en fiche comment on l'appelle, ça ne semble pas du tout être le cas. Ooohh, elle me fait quand même penser à un petit chaton qui essai de griffer quelqu'un... Mais bon, même si j'avais encore envie de l'appeler chaton je n'allais pas continuer puisque je respectais le fait qu'elle ne voulait pas. Rouquine.... ha, ouais, ça viens carrément expliquer pourquoi sa chevelure détonne autant comparé à ce que je suis habitué de voir! En écoutant la mutante parler, j'avais hoché un peu de la tête signifiant ainsi que je comprenais pour sa sœur et son mec. Humm... j'ai du le croiser, mais pour l'instant je n'ai pas du tout l'esprit à réfléchir à cela. En fait, l'entièreté de mon esprit était dirigé vers la rouquine.  

- Je suis daltonienne, dis-je alors que la mutante regarde songeusement le barman remplir son verre, avant que tu me le dises je ne le savais pas que tu est rousse. Je ne pensait pas que les recrues X on le droit de venir ici..... M'enfin, j'arrête avec Chaton même si j'ai toujours envie de le dire.
     

Lorsque la mutante prononce mon nom, je me concentre d'avantage sur elle écoutant ce qu'elle a à dire. Une légère ombre avait traversé mon regard alors que je venais hocher encore une fois un peu de la tête. Je me doutais que tôt ou tard une phrase du genre allait être dite. Pourquoi je tombe toujours sur celles qui ne croient pas en l'Amour? Mais, cela n'éteignit aucunement mon désire charnelle, quand j'avais envie de quelqu'un peu de choses pouvaient m'arrêter quand la dite personne en avait aussi envie. Ok... je suis peut-être un peu plus acro au sex que ce que je pensais...

- S'correct, dis-je alors que je terminais d'un trait mon verre avant de le poser sur le comptoirs, ce n'est pas la première fois qu'on me dit ce genre de chose. Au moins toi tu préviens, belle rouquine.


Ouais, c'est pas tout le monde qui prend la peine et ça je peux en parler par expérience. Je la laisse faire, ressentant un léger frisson, lorsqu'elle encadre mon visage de sa main. Instinctivement, j'ai le réflexe de venir légèrement frotter ma joue contre la main de la mutante exactement comme le ferait un chat. Mon regard devient beaucoup plus tendre et désireux alors que j'ai un petit sourire suave accroché au lèvres. Je l'entend parler, je comprend parfaitement ce qu'elle veux dire mais pour l'instant j'ai juste envie d'une seule chose. J'ai envie de sentir ses lèvres contre les miennes et de faire.... Vous savez très bien ce que j'ai envie de faire. Lorsque mes lèvres touchent enfin les siennes, je l'embrasse à la fois tendrement, un peu sauvagement mais surtout passionnément. Le baiser réveille quelque peu mon coter animal en moi, tout en allumant la flamme d'un désir ardent, mais je reste tout de même en contrôle. Pour l'instant... L'une de mes mains se glisse doucement contre la nuque de la mutante alors que je répliquais jouant et titillant de la langue aussi bien que la rouquine. Le baiser est plus que délicieux et je ne peux m'empêcher d'émettre un doux et léger ronronnement. Lorsqu'elle rompt le contacte, je la retiens un peu sans être brusque, juste assez longtemps pour un dernier baiser. Je pousse un léger soupire fébrile d'excitation alors que je me met doucement à lui caresser la joue et le menton avec mon pouce. L'ombre n'est plus dans mon regard, elle est remplacé par la lueur ardente du désire de chaire. Ma queue, quand à elle, fouettait d'avantage l'air signe clairement visible de mon excitation. Ouais, t'est vraiment en train de tomber sous son charme.... Tu vas te faire mal à continuer d'espérer, le mur est déjà dressé et tu vas le frapper de plein fouet si tu continue....

- ….A toi de voir… mais faudra m’laisser aller pisser…


- D'accord, dis-je dans un souffle toujours fébrile, Vas s'y, mais reviens vite, j'ai pas l'intention de te lâcher tant que nous n'avons pas terminé ce que nous avons commencé.  

Je laisse la mutante aller pisser si elle se décide à y aller, la reluquant au passage. Si jamais elle tiens à ce que je viennes, j'allais tout simplement la suivre sans arrêter de la contempler. Minou... fait gaffe j'ai dis.... elle te veut, tu la veux, profite du moment mais il n'y a rien de plus.
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Message  Aislinn Oldfield Dim 6 Déc - 19:17



Bien, il semblerait que cette nuit allait devenir des plus divertissantes, tant mieux. Ce n’est pas que je doutais de mon sex appeal rentre dedans mais je ne connaissais pas New Heaven si intimement qu’il n’y paraissait, j’avais écumé tous les pubs les plus branchés d’Irlande mais je n’y avais côtoyé à dire vrai qu’une populace semi rurale et d’une rustrerie comparable à la mienne. Nous n’avions pas la réputation d’être des plus fins et distingués nous autres les irlandais, mais nous parlions vrais et ressentions mieux que personne les choses du cœur. En attendant, j’étais bien décidée à lui « péter les pattes arrières » à la nénette et dire que j’étais en forme tenait de l’euphémisme.
Un bref sourire avant de lui souffler un baiser et me voilà parti vers les toilettes. Baiser dans les lieux publics ne me dérangeait pas quand c’était avec un homme parce que dans ce cas, j’y mettais toujours une certaine « bestialité ». Avec une femme les choses étaient beaucoup plus profondes et techniques et ce n’était pas vraiment le lieu pour « prendre son temps en exploration ». Elle ne bougea pas de sa chaise, sage fille ! Elle attendait son heure avec une excitation certaine dans le regard.

Y’a rien de plus ridicule de se retrouver la culotte sur les chevilles, les fesses sur le froid de la faïence d’une propreté limite d’un bar du bout de la nuit et de se poser des questions métaphysique en s’absorbant dans la contemplation béate d’une porte en bois sale. J’évite de me poser des questions sur le bien, le mal ou la moralité de ma conduite parce qu’à trop réfléchir on finit par vivre dans la peur de ce qui pourrait être et que rien n’est plus vrai que cette maxime de Tante Ruth « Ma fille, si tu ne fais jamais rien dans la vie, rassure toi : c’est exactement ce qu’il t’arrivera : rien ». Maeve à l’air sympa, c’est vrai. Mais est-ce qu’elle mérite que je vienne lui imposer ma vie même pour quelques heures ? Je ne sais pas. Ma vie est nocive pour ceux qui m’approchent, j’ai eu tout le loisir d’y penser. C’est une bêtise…une bêtise dont on pourrait se passer, un sel de la vie dangereux, ce n’est pas raisonnable mais où est la raison dans la vie que je mène ? Je continue à fuir et peut-être que c’est ce que je ferai toujours…

Je baisse la tête en grognant.

- Fichue rouquine…t’fais chier..

Un murmure plus qu’une décision alors que la porte s’ouvre et que comme tout à chacun dans cette situation je bloque les fesses et ma respiration.

- T’es là ? L’Irlandaise ?

Voix masculine que j’identifie aussi- tôt, un des mecs du poker, le plus taciturne mais sans doute pas celui qui a perdu le moins. C’est souvent le plus dangereux ce genre de type.

- Ouais….et si tu me demandes ce que je fous là…t’attends pas à ce que je te réponde que j’attends le bus….Les mecs c’est à coté… Tu ne connais pas les pancartes ? T’avais qu’à suivre l’odeur…

Je suis déjà en train de glisser mon jeans silencieusement pour me rhabiller tout en l’occupant.

- Sors…Il faut qu’on discute

Un cliquetis…son métallique…. Je connais bien ce son, je l’ai entendu souvent. C’est une lame d’un cran d’arrêt qui surgit. Pas la peine de me faire un dessin.

- Me doutais que je t’avais tapé dans l‘œil beau gosse…t’as bien fait de venir, on va bien s’amuser, je sors..

Tout en parlant ma main s’est posée sur les gonds de la porte pour en attester leur composition, du classique. Il va s’attendre à ce que la porte s’ouvre vers moi. Un coup d’œil au sol me permet de voir par ses chaussures sa position et sa distance. Ok.

Je recule vers la cuvette, actionnant la chasse et d’un geste rapide avec un pas d’élan j’administre un coup de pied fulgurant à la porte au niveau du bas et du premier gond, l’arrachant littéralement et faisant basculer la porte dans un mouvement de pendulier, pivotant sur le gond restant du bas vers le haut et venant faucher les jambes du pauvre con derrière dans un cri de surprise. D’un geste je rattrape la porte branlante en l’ouvrant vers moi et m’engouffre au dehors en administrant un solide coup de genoux en plein visage au mec tombé à genoux au sol devant moi. Le couteau est tombé plus loin et ce dernier à le corps projeté en arrière vers les lavabos où il s’étale en gémissant après avoir heurté les sèches mains, se tenant le visage à deux mains.

J’observe la scène une poignées de secondes avec une expression navrée au visage et sans dire un mot, je pousse du pied vers le fond de la salle la lame avant d’ouvrir un robinet de l’évier et de me rincer les mains d’un air absent.

- Si tu sais pas perdre, faut pas jouer…Surtout si tu sais pas qui t’as devant toi, ducon. La porte…c’est à tes frais.

Je m’essuies les mains et froisse le papier avant de le jeter distraitement sur le pauvre bougre au sol et d’un pas plus décidé je me dirige vers la sortie où je manque d’entrée en collision avec une fille de la nuit qui pousse un petit cri de surprise alors qu’on s’est immobilisé toutes les deux….

- Gaffes, c’est crade…j’ai cru voir une grosse merde mais c’est pas moi.

J’esquisse un sourire à Maeve qui m’attend toujours sur son tabouret et alors que je commence à fouiller mes poches pour jeter des billets sur le comptoir, je lui déclare d’une voix murmurante

- Faut qu’on bouge….

Un cri horrifié féminin s’élève des toilettes.

- …Genre là tout d’suite.

Je lui attrape le poignet et l’entraine à ma suite, fendant rapidement les tables pour pousser la porte de l’établissement, l’air assez frais nous prenant de surprise.

- Marche vite mais court pas….on n’arrête que celui qui court, celui-là à des choses à se reprocher, des filles qui marchent, on les prend juste pour des putes. Un mec a voulu me « percer » dans les chiottes, on s’est « expliqué », il a compris…


Nous tournons vers une ruelle après un pâté de maison et je la plaque alors contre le mur en un geste brusque en lui attrapant le visage et l’embrassant à pleine bouche, ma main remonte le long de ses cuisses pour se perdre dans son entre jambe avec une dextérité peu farouche.

- T’as…t’as une piaule… ?

- Aspirante Oldfield ?

Un grognement alors que je quitte ses lèvres pour porter mon regard vers le fond de la ruelle où se tiennent deux individus un homme et une femme, en tenue grisée frappée du symbole de la X Force.

- C’est fini, retour à la maison.

- Tain ! Carément….la X Force, c’est abusé pour une sortie sans perm’ ! C’est Maman qui vous a sonné ?

- Nous ne sommes pas là pour toi….mais pour ce que tu as faillis faire.

Mon regard se porte sur Maeve en une expression et suspicion d’incompréhension.

- Pas elle, sotte ! Le mec que tu as amoché, Mutant classe A, dans 3 minutes il va se réveiller très contrarié et raser à coup de décharge plasma tout un quartier entier de la ville, 85 morts….Les Muses nous envoient…On est en train de l’évacuer à l'instant mais toi, ça suffit pour ce soir, tu as fait assez de conneries. Il y a des REGLES ici à New Heaven, tu déshonore ton uniforme…et ton illustre nom.

La seconde personne finit par s’exprimer à l’intention de l’hybride avec un reste d’accent allemand dans la voix

- Mademoiselle, veuillez-vous éloigner d’elle, opération de police de la X Force, merci.
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Message  Maeve Black Mer 9 Déc - 19:17

Reluquant la rouquine jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans les toilettes, je ne pus m'empêcher de pousser un léger soupire toujours avec un petit sourire accroché au lèvres. J'avais chaud, très chaud et ce n'était pas qu'à cause de l'alcool. En venant ici, je ne m'étais pas du tout préparé à ce que la nuit se termine aussi chaudement. Attendant Sagement qu'elle revienne, je m'étais tourné à moitiez vers le barman pour commander un shooter d'un alcool quelconque. Déposant un billet sur la table, je crois que j'ai vue un homme du coin de l'œil aller dans les toilettes pour femme mais.... je ne suis vraiment pas certaines d'avoir bien vue. Devrais-je m'en inquiéter? Je prend le shooter fraichement déposé devant moi d'un coup sec. Je sens l'alcool descendre, me réchauffant l'intérieur, alors que je me tourne complétement vers l'endroit ou sont les toilettes pour femme. J'ai l'intention de me lever et aller voir si tout se passe bien, mais avant même que j'ai le temps de finir mon mouvement j'aperçois la mutante qui reviens vers moi. Je luis souris alors que je ne peux m'empêcher de la regarder avec désire. Il faut qu'on bouge?? Le crie attire aussitôt mon attention alors que la méfiance travers mon regard. J'ai carrément louper un truc moi... et ce crie ne me dit rien de bon.

- …Genre là tout d’suite.

Pas un mots de plus n'est nécessaire alors que je me lève d'un coup suivant la mutante qui me tiens par le poignet. Ça me rappelle la fois ou je me suis tiré d'un bar après qu'une bataille ai éclaté.... L'air frais me surprend un peu lorsque les portes du bâtiment son ouverte, mais cela me fait plus que du bien. Je la suis d'un pas rapide alors que je l'écoute parler. Humm... je vois pourquoi on a du partir en vitesse... J'aurais peut-être du la suivre au toilette finalement, je ne sais pas trop ce qui ses passé mais au moins j'aurais pu intercepter le mec. Rapidement, je jettes un coup d'œil alentour de nous pour m'assurer que nous ne sommes pas suivi alors que je la suis bifurquant dans une ruelle. Lorsqu'elle me plaque contre le mur, je pousse un léger grognement. Je n'ai pas trop apprécié ce geste brusque mais en même temps c'est..... étonnamment excitant....  Je répond sauvagement lorsqu'elle m'embrasse à pleine bouche grognassant de plaisir au passage. Mon cœur cogne contre ma poitrine alors que je sens mon excitation monter de plus en plus lorsqu'elle glisse sa main le long de mes cuisses. J'entre ouvre les dites cuisse, lui laissant ainsi plus d'espace pour s'amuser, l'une de mes mains se glisse rapidement sur sa nuque alors que l'autre se glisse sous le t-shirt de la rouquine. Ma main caresse un peu le ventre puis le bas ventre de la mutante avant de venir habillement se glisser dans ses pantalons.

-  T’as…t’as une piaule… ?


- Ouais....  dans le Up Rrrrichmond.... , murmurais-je alors que j'entends une autre voix qui mes inconnue.


Je pousse moi aussi un léger grognement lorsque nos lèvres se séparent alors que mon visage se penche vers la rouquine pour lui donner un petit baiser sur la mâchoire puis dans le cou avant de lui mordiller légèrement le cou. Je n'ai vraiment, mais alors la vraiment pas, envie d'être dérangé ou d'arrêter ce que nous étions en train de faire. Je suis partie, mes instincts et ressenties on pris le dessus et quand cela arrive je suis difficilement arrêtable. J'entends ce qui est dit mais je ne suis pas vraiment en état de comprendre parfaitement ce qui passe. Oldfield? Ça me dit quelque chose...... Wait..... comme LA Oldfield??? J'arrête tout mouvement, soudainement incertaine de mon coup, alors que mon regard se porte finalement vers les deux inconnus. Mon regard est noir et définitivement je n'aime pas leurs interventions. Je pousse un léger grognement de mécontentement et ce même si je vois très bien que ce sont des membres de la X force. J'écoute toujours ce qui se dit mais je n'enregistre pas tout à fait les informations. Faillit faire? Du coin de l'œil, j'observe la mutante ne comprenant pas plus le sens des paroles. Du regard, j'essaie de lui faire comprendre que cela ne me concerne pas avant de reporter mon attention sur les deux agents. Le mec? À ce que je sache, c'est lui qui l'a cherché en allant dans les toilettes des filles. Oui, je me mets du coter de la rouquine même si je ne sais pas ce qui c'est réellement passé. Ça vous dérange? Roh.... et puis, m'en fiche que ce soit la fille de la ministre de la justice, je ne vais pas changer mon comportement à cause de ce fait. Tant qu'à moi c'est le mec qui est en faute pas elle. Putain, pourquoi ils devaient venir casser notre fun?

En temps normal, je ne réagirais pas comme je vais le faire mais la se sont carrément mes instincts qui vont dicter mes actions. Plus l'agent de la X force parlait plus mon grognement devenait lentement de plus en plus présent et fort. Ils font chier, royalement chier, et pour être franche il ne faut pas me déranger quand je suis avec une fille qui réussis à m'allumer au point de réveiller mon coter animal. Ça me rend maligne, très maligne quand on ose le faire. Ils n'y vont pas un peu fort avec le déshonneur de son nom et de l'uniforme? Ça arrive à tout le monde de faire des conneries, même moi il m'arrive d'en faire....  Lorsque l'autre agent prend la parole à mon intention, mon regard se pose automatiquement sur lui.

- Mademoiselle, veuillez-vous éloigner d’elle, opération de police de la X Force, merci.

Je reste immobile pendant un instant, analysant rapidement ce que je venais d'entendre. Je suis parfaitement consciente que le mieux à faire est d'obéir et que si je ne le fait pas je vais me mettre dans le pétrins. Mais je ne bouge pas, je n'ai pas envie de m'éloigner et instinctivement je me déplace pour me placer entre la rouquine et les agents. Faut pas me dire quoi faire.... encore moins quand on me fait chier. Je me mets dans une position de protection alors que mes lèvres se retroussent pour dévoiler mes crocs. Je pousse de profond et puissant grognent agressif alors que mes mains se crispent sortent mes griffes. Je suis légèrement accroupie, prête à bondir, alors que mon corps en entier est tendue près à réagir. Ma position est claire, je n'ai pas l'intention de bouger.

- Non. Le mec cause problème pas elle.

Il s'agit des seuls mots que je prononce au travers de mes grognements, j'ai interprété cette intervention comme une attaque envers nous et j'agis carrément en conséquence. De mon point de vue, ils n'ont pas de raison valable de l'arrêter. Plus tard, après m'être calmé, je vais réaliser ce que j'ai fait et assumer les conséquences. Présentement, je réagis instinctivement comme un animal et l'alcool que j'ai dans le sang n'aide en rien à ce que je reste calme et en contrôle.
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Message  Aislinn Oldfield Jeu 10 Déc - 17:20

Non. Le mec cause problème, pas elle.

Aislinn ne s’était pas attendu à une réponse aussi cinglante. Son regard s’attarda un instant sur la jeune mutante qu’un débordement d’hormones avait rendu hors de contrôle. Elle la dévisagea rapidement comme si elle l’analysait avant de reporter son attention avec une certaine anxiété sur la jeune femme à l’uniforme de la X Force. Cette dernière inclina la tête d’une façon renfrognée avant d’adresser un rictus entendu à son compagnon qui à son tour soupira.

- Il n’y aura pas de seconde sommation, dégagez le terrain.

Sa phrase à peine terminée, son visage sembla se troubler et se recouvrir d’une ondulation lui donnant un aspect métallique. A la vue de la métamorphose de l’Agent, Aislinn s’avança rapidement en posant une main apaisante mais inutile sur l’épaule de Maeve dans un signe de retenue. Elle s’adressa immédiatement à l’Homme, ignorant la mutante métallique.

- Hey !! Calmons-nous ! On n’est pas dans une situation d’hostilité !! Il y a des règles, vous l’avez dit !!!


Son interlocuteur se contenta d’esquisser un sourire mauvais tout en serrant le poing ganté à l’en faire craquer.

- Nous ne sommes pas dans ton pays de bouseux, il y a des lois plus stricte ici à New Heaven et tu sais mieux que quiconque qui les a signé. Refuser d’obéir à un ordre impératif de la X Force légitime une action « préventive ». Vous êtes à présent toutes deux en état d’arrestation pour entrave à action. Cette discussion s’arrête ici.

Elle restait devant Maeve plus dans l’objectif de lui barrer la route que de la protéger mais la tension était à son comble et la situation lui était on ne peut plus clair, il n’y aurait pas d’issue et la jeune tigresse serait incontrôlable et ne se laisserait pas faire….par sa faute une fois de plus. Elle sera plus fermement dans sa veste la crosse en ébène de l’objet qu’elle n’avait pas pu s’empêcher de ramasser et d’emporter dans son altercation dans les toilettes.

- Ok…ça s’arrête là…mais…il y a…un détail…qui vous échappe…je ne suis pas…une…

Un geste.

- BOUSEUSE !!

Un geste d’une précision extrême et calculé tout en priant tous les Dieux du ciel que l’agent ne fut pas télépathe. Elle tendit le bras et jeta la lame en calculant la trajectoire de l’arme vers l’épaule tout en poussant faisant un geste de l’autre main faisant apparaitre instantanément un halo coloré de lumière dansante de forme ovale juste derrière Maeve.

Elle n’eut le temps que de voir la lame bifurquer brutalement de sa trajectoire sous l’effet d’un geste de l’homme et de voir l’autre Agent se mettre en branle vers elles afin de les appréhender. Télékinésie ! Dieu soit loué. Ce fut la dernière pensée qui la traversa alors que d’un geste de recul violent, elle bouscula la jeune tigresse en la faisant entrer brutalement dans le halo avec elle.

Le flash de lumière aveuglant s’estompa laissant l’air iodé caresser le visage de Maeve tendit qu’elles chutèrent toutes deux sur le sable de la plage. Aislinn l’ayant prise dans ses bras pour amortir sa chute. Elle ne lui laissa pas le temps de paniquer, lui parlant comme à un enfant pour la calmer.

- Tout doux….tout doux ma belle…c’est terminé…nous sommes loin et en sécurité…La nausée va passer, c’est à cause de la « traversée », je nous ai emmené avec l’urgence qui s’imposait…le Pont n’était pas « stable »….

Elle déposa un bref baiser sur les lèvres de la jeune femme avant de se relever et de regarder un instant assez songeuse le ressac des vagues sur la plage et le Golden bridge se dessiner sous ses lumières bravant la nuit. Elle secoua la tête.

- J’avais dit….je n’apporte que des problèmes…

Aislinn se retourna alors, la regarda avec un air à la fois peiné et agacé.

- Mais toi aussi….t’es conne ou quoi ? Braver un ordre de la X Force, t’es vraiment inconsciente. Tu croyais quoi ? Qu’ils « plaisantaient » ? Tu aurais dû la fermer…c’était mon problème, pas le tien ! Savoir se battre c’est bien, savoir contre qui et comment, c’est la base ! On aurait dit un animal sauvage, tu crois que tes griffes et crocs auraient fait des dégâts sur une métamorphe en métal ? et le TK ? il t’aurait fait tourner comme un pantin à la con…Y’ a des combats qu’on ne livre pas ! Pas contre plus fort, on n’est plus à l’époque de ce putain d’Ultimate….l’époque des héros et morte avec eux, tu sais ça ?


Sa colère sembla se calmer alors qu’elle détournait le regard.

- Tu devrais voir leur gueule aux « héros »…voir à quel point…ils sont…déglingués…enfin, tu t’en fous ça, non ? Je suppose que tu as deviné qui je suis ….si c’est le cas…ca fait une raison de plus pour qu’on en reste là…T’as rien à attendre de moi, personne n’attend rien..pas même ma famille…tu devrais t’barrer ma belle.
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Message  Maeve Black Lun 14 Déc - 21:32

Je grogne toujours, même si je vois très clairement le visage de l'agente de la X force exprimer le mécontentement. Je me mets à grogner un peu plus, voire la femme se changer en métal ne fait qu'augmenter mon agressivité. Si la rouquine n'aurait pas mit sa main sur mon épaule, j'aurais peut-être sauter sur l'agente. Le contacte de la mutante avait attiré une partie de mon attention et, même si physiquement cela ne se vit pas, me fit me détendre un peu. Mon grognement s'atténue légèrement, mais je reste toujours en position accroupie mains crispés. Je n'aime pas le sourire n'y la réaction de l'homme je trouve que ce n'est pas normal. J'avance d'un demi pas, me rapprochant du dos de la rousse, alors que mon regard alterne entre les deux agents. Lorsque l'homme parle, mon grognement devint un peu plus présent et sourd alors que ma mâchoire se crispait d'avantage.

La discutions s'arrête peut-être, mais moi je n'avais pas l'intention de me laisser faire pour l'arrestation. En voyant le geste de Maybe, j'avais automatiquement entamé un mouvement pour essayer de la contourner et attaquer. Je ne m'attendis aucunement à ce que la mutante me bouscule m'empêchant ainsi de terminer le mouvement que j'avais à peine entamé. À vrais dire, je ne m'étais même pas rendue compte qu'un halo lumineux était apparue derrière moi et je m'étais retenue de justesse pour ne pas planter mes griffes dans le corps de la rouquine. Le flache lumineux m'aveugle pendant un instant alors que je sens qu'on chute toute les deux contre une surface sablonneuse. À l'odeur, je sais ou nous sommes mais en même temps je ne suis pas certaine. Je pousse une sorte de couinement de panique alors que je cherche instinctivement à me débattre. La chute, même si elle a été amortie par les bras de la rouquine, a ravivé la douleur que j'avais déjà à l'épaule alors que je ressentais des haut le cœur. Je ne comprenais définitivement pas ce qui venais de se passer et sans la voix rassurante de la mutante j'aurais carrément paniqué d'avantage. Ma respiration se calme alors que je décrispe les poings arrêtant au passage de planter mes griffes dans mes paumes. Je ne réagis pas vraiment au bref baiser, je suis encore un peu sous le choc, alors que mon regard se pose sur Maybe lorsque celle ci se relève. Je reste au sol pendant un instant, attendent que la sensation de nausée termine de se calmer. Traversé? Pont? Loin et en sécurité? J'eus un bref coup d'œil vers les alentours, pour confirmer ou nous sommes alors que je me redresse doucement pour être assise. Je crois que j'ai compris ce qui viens de se passer, ça dois être une sorte de téléportation.

- J’avais dit….je n’apporte que des problèmes…

Mon regard retourne se poser sur la mutante alors que je commence doucement à me masser l'épaule droite. Je l'écoute parler, beaucoup plus calme qu'un peu plus tôt, j'encaisse les paroles de la mutante main je ne réplique pas tout de suite. Ma lèvre supérieur se retrousse légèrement alors que je détourne le regard à mon tour. Sa colère semble se calmer un peu, mais je ne suis pas certaine que ce sois réellement le cas. Je finis par me lever doucement massant toujours mon épaule tout en écoutant ce qu'elle ajoute. Je reste silencieuse pendent un moment après que la mutante ai terminé de parler, je l'observe toujours même si je sens une certaine colère gronder en moi.

- Un animal, hein? C'est l'inconvénient d'être une hybride, ça m'arrive d'agir comme un putain d'animal sauvage! Mon ton de voix monte d'un cran. T'aurais du me laisser la bas, ça m'aurais fait une foutue bonne leçon!! Et pour info, mes griffes sont bien plus solide que la normal!

Je pousse un profond grognement alors que je me détourne d'elle tout en m'éloignant de quelque pas. Je suis vexé, très vexé, alors que je tente de reprendre mon calme. Calme toi... reprend toi.... remet les chaines, les brides... remet le dans sa cage.... Je pousse un long soupire alors que j'arrête tout grognement avant de me détendre à nouveau.

- J'sais pas ce qui m'a pris, dis-je sur un ton plus calme, d'habitude je me contrôle... je le contrôle.... mais la..... c'est peut-être à cause des hormones, de l'alcool, leurs attitudes, l'effet que tu me fait ou juste un mélange de tout ça, mais j'ai échappé les chaines.

Je pousse un autre léger soupire alors que je me tourne pour pouvoir poser mon regard sur la rouquine.  Je l'observe pendant un instant avant de poser mon regard sur l'étendue d'eau alors que j'ajoute:

- Je ne suis pas conne, j'ai juste agis instinctivement, je ne réfléchis pas dans ces moments la.... Je ne me rend pas compte de la force potentielle de l'autre.... n'y du danger.... Je le sais bien que cette époque est morte avec eux. Mais, j'ose tout de même espérer que tout ne c'est pas éteint. La X force, pour moi, est supposer avoir une partie de cet héritage. Agir pour la paix mais aussi tendre la main en cas de besoins, être compréhensif et bon.

Je me tu pour reprendre mon souffle alors que mon regard revient doucement se poser sur la rouquine. J'avais une vision assez idéaliste des choses, j'avais tout de même grandis en voyant ces héros à l'œuvre. Je sais très bien que c'est presque impossible d'atteindre l'idéal mais l'important c'était de travailler dans ce sens.

- Des règles, il en faut pour que la citée fonctionne. Continuais-je. Mais je ne pensais pas qu'elles pouvaient être aussi extrême n'y même que la Grande Wonder Beaver a signé et accepté ça. Un agent de la X force devrais être capable de voir et d'agir pour aider quand un mutant perd le contrôle. Il ne devrais pas agir comme ils l'ont fait, cela ne fait que mettre de l'huile sur le feu à moins que ça ne soit réellement nécessaire....

Je me tus à nouveau, ce que je venais de dire je le pensais réellement. Je sais que je n'avais vraiment pas aider à ce que tout se passe bien mais eux non plus. Je vins pousser un léger soupire alors que je me masse toujours doucement l'épaule.  

- Il y a quelque chose qui cloche. Ajoutais-je. Oui je n'ai pas aidé mais le sourire mauvais de l'homme n'était pas... normal... pas pour un agent en fonction.

Doucement, je revins vers la mutante pour pouvoir être en face d'elle. Je lève un peu la tête pour pouvoir poser mon regard dans le siens alors que je tends la main pour venir tendrement lui caresser la joue. Je garde le silence pendant un instant alors que je prend le temps de réfléchir un peu à la suite de mes paroles. Je penche légèrement la tête sur le coter, sans la quitter du regard, alors que j'ajoute doucement:

- Ils sont à ce points déglingué? Comment le deviner quand leurs apparitions en publiques semblent toujours parfaites alors que leurs vie privé semble l'être tout autant? Tu peux pas affirmer que je m'en fou, je ne fais pas partie de ce cercle si... restreint.... Quand t'a généralement tout vue et vécue de loin il est difficile de savoir la vérité, même si ton propre père y a participé puisqu'il n'en parle pas de cette époque.  

Doucement, j'approche mon visage du siens pour déposer un doux baiser contre ses lèvres. Il y a une certaine retenue dans mon geste, je ne veux pas perdre à nouveau le contrôle, mais il vient tout de même du cœur. Je fait durer le baiser pendant un instant avant d'y mètre doucement fin. Mon souffle est  légèrement fébrile alors que je continue:

- Oui, j'ai deviné, devrais-je en avoir peur? Je n'ai certainement pas l'intention de changer mon comportement pour autant. Et puis, je n'ai pas envie de me barrer, ça m'est égale que t'attire les problèmes puisque ça m'arrive d'en attirer et que la vie serrait chiante et monotone si il n'y en aurait pas. C'était ton problème mais de mon point de vue t'était pas en faute. Même en perdant le contrôle, je ne pouvais pas les laisser faire.
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Message  Aislinn Oldfield Mar 15 Déc - 10:18


Je ne suis pas de celles qui se sentent démonstratives en amour : les caresses, les baisers…je sais les prendre, je n’aime pas qu’on me les donne. C’est surement du à mon caractère dominateur. Ses gestes sont tendres mais ne préludent plus au sexe, de toute façon, l’envie est passée. Oh oui, elle est toujours séduisante et attirante mais la nuit a pris une autre tournure et je ne dérogerais pas à ma règle : coup d’un soir, pas de sentiment.
Et cette lueur que je vois dans ses yeux m’inquiète, je ne veux pas cela, je ne veux pas m’enchainer à quelqu’un même avec des chaines dorées.
Je la laisse m’embrasser parce que c’est agréable et parce que je l’ai fait aussi mais à peine à t’elle terminé sa phrase que ma main se porte avec une douceur calculé sur la sienne pour prendre la sienne et la retirer de mon visage la baissant doucement pour lui faire comprendre le message.

- Arrête…s’il te plait. Arrête.
Tu te souviens…pas de..pas de ça. Je ne le veux pas. Je suis désolée si je t’ai donné à penser que….
Baiser oui…mais pas de sentiment, je ne peux pas…je ne veux pas. T’as l’avenir devant toi ma toute belle…ne vas pas foutre tout ça en l’air pour quelque chose que tu n’auras jamais de la part de quelqu’un qui n’en vaut pas la peine.


Un frêle sourire avant un soupire de fatigue. Je me retourne pour contempler le ressac de l’océan et les immeubles de Paradise au loin.

- La X Force….
Ce n’est pas ce que tu crois…tu es naïve. Cette époque idéaliste est terminée. Mutants…mais humain avant tout et comme de tout temps…Il y a des gens biens et d’autres…plus…disons, moins altruiste qu’on pourrait le penser. La priorité reste de maintenir la sécurité et la cohésion dans cette ville. Il y a tant de gens…elle craque de partout. Le temps des héros …il n’a existé que pour ceux qui voulaient y croire. Oui il reste des agents idéalistes et respectant l’esprit des X Men…mais…les effectifs sont si peu nombreux et il y a tant de problème à gérer que la X Force s’est transformée en une sorte de police d’Etat avec ses travers et ses…défauts. Personne n’est responsable…c’est comme ça que les chosent évoluent.



Elle fit quelque pas vers l’océan avant de donner un coup de pied distrait dans une canette vide qui polluait la plage.

- C’est rare de voir la X Force dans le Outter.

S’ils étaient là, c’est que ça aurait pu très mal tourner…Il a parlé des Muses. Ce sont elles qui déterminent s’il faut ou non envoyer une équipe pour empêcher un futur proche de se produire. Ces agents étaient missionnés…ils faisaient leur job, c’est tout. Pour être franche, je crois que des gens comme toi…ils s’en tapent…comment veux-tu être altruiste avec 15 millions d’habitants. Ils gèrent c’est tout.


Elle s’agenouilla, jouant à tracer des dessins dans le sable avec l’index.

- Ton père a combattu au Big Day…Alors il doit avoir changé.
Rassure toi, toute légende qu’elle puisse être, ma mère n’a jamais voulu me parler de cette bataille, comme les autres d’ailleurs, mais en tant que aspirante X Force j’ai pu avoir accès à certaines données. Putain…ce fut un carnage, une tuerie. Je n’arrive même pas à concevoir le courage qu’elle a eu à monter en première vague d’assaut, plein contact…La « diversion », la première phase du plan H.
88 mutants expérimentés et entrainés….3 survivants. Elle y a perdu sa femme….et presque tous ses amis et frères d’arme.
Moi j’étais planquée en Afrique, même l’Irlande n’était plus un espace de sécurité…. Je n’ai jamais vu ma mère se battre sauf une fois et depuis…j’aimerai oublier ce que j’ai vu…
C’est pour ça que j’ai voulu devenir un membre de la X Force, parce que…quelqu’un doit respecter ça…doit prendre le relais…parce que leur temps. Il est terminé : ils ont gagné le droit de se retirer.
C’est à nous de « prendre les choses en main »


Elle se retourna pour offrir un regard sérieux à la jeune mutante.

- Qu’est-ce que tu veux faire de ta vie, toi ? J’veux dire à part te laisser draguer par des désespérées dans les bars et frapper la tronche de connards dans des jeux combats clandestins ?
T’as jamais essayé de « contrôler » cette rage, de travailler sur ton don ?
Ce que tu m’as dit sur la X Force…peu de gens pensent comme ça….c’est bien.

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Message  Maeve Black Jeu 17 Déc - 23:31

Je la laisse faire son geste sans résister n'y même broncher. Tu peux pas t'empêcher de la faire, hein? N'y t'empêcher d'espérer au plus profond toi même... tu te fait mal minou....  et puis tu le savais déjà dans quoi tu t'embarquais. Je comprend très bien le message, oui je m'en souviens même si sur le coup je n'y avais pas repensé. Écoutant les paroles de la mutante, je laisse simplement mon bras retomber le long de mon corps. Je ne suis pas déçus, non, je suis plutôt en colère contre moi même. Je ne peux m'empêcher de tenter le coup même si je sais pertinemment que je vais frapper un mur. J'avais légèrement haussé les épaule, l'avenir pouvait changer à tout moment aussi bien en profiter dans l'instant. Mais bon, j'arrête, j'ai compris.

- C'pas ta faute, murmurais-je alors qu'elle se retourne, c'est moi qui...

Je ne termine pas ma phrase, je n'en ai pas la force. Je pousse un léger soupire à mon tour alors que je détourne le regard vers le sol. J'inspire profondément, reprenant constance alors que mon regard retourne se poser sur la rouquine. Je glisse doucement mes mains ans mes poches alors que je me  déplace lentement pour être complétement face à l'étendue d'eau sans quitter la mutante du regard. Je profite de la douce brise qui viens de se lever, humant légèrement l'air alors que je l'écoute parler. Oui je perçois sont odeur, oui je trouve qu'elle sent bon mais l'envie c'est calmé. Je ne me considère pas naïve mais je devais avouer que pour certaine chose je l'étais, la X force en est un bon exemple. C'est bien dommage vers ou la X force à évolué, cela brise un peu ma bulle, mais en même temps elle a raison il faut quelqu'un pour maintenir la sécurité et la cohésions. Je vins doucement passer une main dans mes cheveux alors que je disait rapidement un «ouais» par rapport au fait que c'était rare de voir la X force dans le Outter. Les Muses? Ouais, je me souviens qu'il en a parlé... pff... t'avais vraiment pas réfléchis tigresse... Nouveau haussement des épaules, qu'il sent foutent ou non des personnes comme moi ça m'est égale un peu tant que je me fait pas arrêter sans raison ou qu'ils soient présent si je suis vraiment trop dans la merde. M'ouais, bon, finalement ça aussi c'est peut-être un peu naïf de penser ça....

- comment veux-tu être altruiste avec 15 millions d’habitants. Ils gèrent c’est tout.


J'eus un léger sourire, cependant je n'ajoute rien, certes ce n'est pas facile mais je pense que c'est possible effort après effort. M'enfin, ça c'est mon point de vue. J'observe la rouquine s'agenouiller avant de poser mon regard sur ce qu'elle traçait pendant un instant. Mon regard s'assombrit légèrement lorsqu'elle parla de mon père, oui il avait changer. À ce que je vois, je ne suis pas la seule à qui on refuse de parler de ce jour. Je me concentre un peu plus sur Maybe écoutant attentivement ses paroles. Je réprime un frisson lorsqu'elle parle du carnage d'Ultimate, ça me rappelle de mauvais souvenir. Je comprend un peu mieux ce qu'elle voulait dire par déglingué. Je devais avouer que c'était très logique ce que la rouquine disait. Oui, ils ont largement gagné le droit de se retirer. J'avais hoché un peu de la tête approuvant les dires de la mutante. Lorsqu'elle se tourne vers moi, je pose mon regard dans le siens alors que je lèves légèrement un sourcil ne comprenant pas pourquoi elle me regardait aussi sérieusement.

- Qu’est-ce que tu veux faire de ta vie, toi ? J’veux dire à part te laisser draguer par des désespérées dans les bars et frapper la tronche de connards dans des jeux combats clandestins ?
T’as jamais essayé de « contrôler » cette rage, de travailler sur ton don ?
Ce que tu m’as dit sur la X Force…peu de gens pensent comme ça….c’est bien.


Un petit sourire effleura mes lèvres alors que je me déplaçais doucement pour être au coter de la rouquine. Sortant mes mains de mes poches, je vins m'accroupir alors que j'accotais mes coudes contre mes genoux avant de croiser les mains. Mon regard se porte au loin vers Paradise alors que je garde le silence pendant un instant.

- Ce que t'a vue ce soir.... ce n'est qu'une partie de ma vie.... celle que je garde plus secrète et dans l'ombre.... Dis-je doucement. L'autre partie de ma vie est dans le Inner, c'est celle de tout les jours. J'ai un travail, mon père et moi on est encore proche, je ne manque de rien, c'est une vie stable, plutôt tranquille voire trop et sans réel problème. Personne de mon entourage est au courant que je fait des combats clandestins, mon père me tuerait si il l'apprenait, et je ne veux pas que cela se sache trop. Pour la drague.... j'aime le plaisir charnel, mais.... en même temps.... Je soupire légèrement. C'est ironique... j'ai tout ce qui faut pour être pleinement heureuse mais on dirais que je cherche à combler quelque chose qui manque....

Je me tus pendant un instant, reprenant mon souffle, alors que mon regard se perdait quelque peux sur le ressac de l'océan. Je ne sais pas trop pourquoi je m'ouvrais ainsi... Trop tard pour penser à ne pas dire certaine chose..... Et puis je me sens en confiance donc je suis plus porté à parler. Je secoue légèrement la tête puis mon regard finit pas se détacher de l'eau pour aller se poser sur la mutante alors que j'ajoute:

- Oui, mon père a changé depuis ce jour. Pour les autres, notre relation ne semble pas avoir changé, mais il est devenu encore plus protecteur voir... contrôlant... on dirait qu'il a toujours peur qu'il m'arrive quelque chose.... Lui aussi il n'en parle pas de ce jour... C'est triste que ta mère ai perdue sa femme à ce moment, j'espère que t'a eu la chance de la connaitre....  M'enfin, contrôler cette rage? C'est... C'est beaucoup plus facile à dire qu'à faire....  

Je me tais, alors que mon regard retourne se poser sur l'eau. Non, je ne me pose pas de question sur comment Maybe peux être sa fille alors qu'elle était marié à une autre femme. De nos jour, il existe une multitudes de moyens pour un couple lesbien d'avoir en enfant. L'important, c'est qu'elle ai connue la compagne de sa mère sinon un certain.... vide peux se faire ressentir. Et ça, je peux vous le confirmer, si vous saviez le nombre de fois ou mon père m'a regardé avec tristesse à cause qu'il pensait à ma mère. Ou cette phrase: Tu lui ressemble tellement. Elle est si lourde à entendre... Je vins doucement me masser la tempe alors que je prend le temps de réfléchir à la question de la mutante pendant un instant.  

- Il a toujours été présent... Continuais-je. Dans le coin de mon esprit, tapit dans l'ombre.... Avec le temps j'ai appris à le brider et à le garder en cage pour la sécurité des autres. Mais quand il sort..... Je n'arrive pas à «contrôler» cette rage, quand j'étais seule, j'ai essayé à quelque reprise de la contrôler mais cela n'a rien donné. Tu sais, techniquement je travaille mon dons depuis que je suis toute petite. Mes entrainements d'arts martiaux avec mon père maintiennent le niveau que j'ai atteint, mais mon père n'a pas les compétences pour m'aider à progresser d'avantage alors que notre club n'a pas vraiment les bonnes installations pour.  

J'arrête de me masser la tempe alors que je viens lentement passer une main contre mon visage poussant un léger soupire au passage. Je me sens fatigué, la nuit a été beaucoup plus mouvementé que ce que j'avais prévue. Je vins à nouveau croiser mes mains alors que mon regard retourne se poser sur la rouquine.

- T'a raison, ils ont plus que gagné le droit de se retirer. Il faut respecter leurs courages et leurs actions. C'est plutôt noble de ta part d'être devenue agente de la X force pour ça. C'est dommage que peu de gens pense comme moi... Prendre les choses en main...

Ma voix mourut doucement alors qu'un certain dé-clique se produisait dans mon esprit. Je vins légèrement froncer des sourcils alors que mon esprit réfléchissait à toute allure. Je garde le silence pendant un moment avant de reprendre la parole:

- Ouais.... je pourrais essayer de devenir agente de la X force pour agir et tenter de faire quelque chose. Au fond, c'est peut-être ça ma véritable voie... Dit, toi t'en pense quoi de la X force? Et, par simple curiosité, ton dons c'est une sorte de téléportation?
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Message  Aislinn Oldfield Sam 19 Déc - 8:21




Ne te fais pas de Grandes Illusions...
Elles ne sont concrétiseront pas.
Tu auras beau te racheter une virginité
Brasser du vent et faire ton intéressant
Il te manquera toujours quelque chose



Combler quelque chose ?
Ses mots résonnent en moi si elle savait.
Je l’écoute en inclinant la tête, j’aime la voir ainsi, je crois pour la première fois ce soir dans cette pénombre d’un jour qui ne veut pas encore naitre, je la vois enfin. Je vois sa beauté au-delà de tout ce qui pouvait en faire un coup d’une nuit. J’essaye de me tenir loin des autres, de ne pas lier de la relation parce que j’en souffre inévitablement et que je fais souffrir l’autre. Maeve est belle, bien plus belle que séduisante et cette fois ci avec ses mots simples et sa sincérité, elle me touche bien plus qu’elle m’excite. C’est injuste. C’est injuste mais c’est ma vie. Est-ce qu’on aurait pu…Est-ce que j’aurais pu combler son vide ? Et elle, m’aurait-elle appris à voir des couleurs là où il n’y en a pas ? Est-ce qu’elle m’aurait simplement apprit…Je ne sais pas. Je ne sais pas à cela me trouble. J’ai l’impression d’avoir laissé passer quelque chose de grand, je continue de fuir, je le sais…alors je me tais jusqu’à ce que le silence m’appelle à parler d’une vois presque murmurante.

- Ma mère….elle m’a eu jeune…et on nous a séparé. Ce n’est pas elle qui m’a élevé. Calie (je soupire) ….Calie était déjà dans sa vie quand je l’ai retrouvé…mais…je ne l’ai connu que quelques mois…juste avant qu’elle…qu’elle disparaisse. Mais je n’ai jamais rencontré quelqu’un de si…de si gentil et de profondément bon, ma mère n’était pas facile mais elle l’a changé…bonifiée…assagie. C’était tout pour elle, son amie, sa moitié, son amante, sa vie….Elle ne s’est jamais remise de cette perte…L’image que tu vois d’elle dans la presse…c’est tellement du flan. Elle est brisée, complétement brisée. Je crois…que…qu’elle ne tient que parce que Jade ma jeune sœur est restée à ses côtés et lui donne une raison de vivre, Jade a fait ce que j’aurai du faire, ce que moi l’ainée j’aurais dû faire, moi sa fille de sang…mais j’ai juste fuit comme…comme à chaque fois. J’ai…j’ai souvent peur de ne pas savoir trouver les bons mots…avoir les bons gestes…peur de décevoir…je ne sais pas…faire ces choses-là. Toi au moins tu arrives à communiquer avec ton père, moi…si Jade ne servais pas de tampon…ma mère et moi nous nous serions sauté à la gueule depuis longtemps alors qu’au fond, je sais qu’on s’aime énormément…toutes les deux.

Oui, sauf que je n’aurai pas la force de le lui dire, de lui céder. Ororo dit que nous nous ressemblons trop pour ne pas nous faire du mal, qu’elle croit revoir ma mère plus jeune à ma place dans chacune de mes colères et mes provocations. Mais moi, je n’ai pas eu de Calie pour m’aider à grandir, pas eu d’Ororo pour m’aider à murir…Cait n’a plus la force, ça je le sais. Je suis une sorte d’animal sauvage indomptable qui se noie dans sa solitude et je m’en rends parfaitement compte, c’est juste que je n’arrive pas à baisser les armes, à me laisser aller, à…m’arrêter.
La rage…la colère. Je comprends de quoi elle parle mais je ne suis pas la bonne personne pour lui répondre. Caitlyn avait cette rage et elle a sacrifié beaucoup pour la museler. Elle n’a pas disparu, je l’ai vu à l’œuvre dans toute sa puissance et toute son horreur. C’est son démon, ça l’a toujours été. Je crois qu’il est impossible de se débarrasser de ce genre de chose. Je soupire de tristesse.

- Je crois...Je crois qu’on ne peut pas supprimer la rage mais la canaliser. On doit pouvoir la « domestiquer », on ne change pas une nature, on l’éduque au mieux. La X Force pourrait t’y aider, oui…je pense.

Maeve réfléchit. Je ne suis pas télépathe mais je suis certaine qu’il se produit quelque chose, quelque chose d’important pour elle. J’ai l’impression de ne pas en faire partie et une petite pointe de douleur me traverse le cœur. J’essaye de l’ignorer, je dois l’ignorer. Heureusement elle reprend la parole et ses mots ne me surprennent pas.

- La x Force…Je ne te servirai pas la soupe du recruteur. J’ai ça dans le sang, c’est tout. Mais c’est compliqué, y’a des putain de règles et l’entrainement est dangereux et épuisant….mais j’veux devenir quelqu’un. Une personne dont on pourra dire « elle a fait ce qui devait être fait » je veux qu’on soit « fière » de moi. C’est peut être égoïste…mais c’est ce que je veux. J’étais la meilleure dans ma section d’Irlande, je sais que je deconais, que je passais plus de nuits en isolement punitif qu’au dortoir pour des conneries…mais c’est ce que je veux être…Parce qu’enfin je pourrai être utile.

Je ne peux m’empêcher de la regarder un instant, mon regard est beaucoup plus fragile et adulte qu’auparavant. J’ose un geste de douceur en frôlant sa joue de ma main, j’en ressens un plaisir coupable bien assez coupable pour comprendre que je risque de me retrouver emmerdé si je l’entraine au X Center. Il y a plus que de l’attirance, je le sais maintenant. Je me fais des idées, de grandes idées mais elles ne sont concrétiseront pas. Elles ne doivent pas.
Il me faudra beaucoup d’alcool, beaucoup de bras pour la chasser de mon esprit…fuck ! On aurait du baiser et basta. Ne pas s’ouvrir ainsi, jamais de la vie. Je baisse les yeux, refreinant mon geste, je suis troublée, c’est une évidence.

- Heu…Non Ce n’est pas de la téléportation. Je ne nous dématérialise pas, je déstructure la réalité en créant un passage entre ici et la bas…je crée un « trou de ver » d’un endroit à un autre en courbant l’espace-temps. C’est comme si les 2 endroits étaient reliés par une porte, tu vois ? Je peux créer cette porte et nous y faire passer. Je peux me rendre ainsi partout dans le monde instantanément et je peux « visualiser » n’importe quel point de la planète avec une sorte de sens psychique qui ressemble à un sonar voyageant à la vitesse de la lumière…Après ouais…on me classe dans les téléporteuses même si le mécanisme est totalement différent. Mais le seul point commun entre eux et moi…c’est que je peux les sentir.

Mon regard se durcit alors que je me redresse d’un bond poings serrés en regardant sur la plage vers la droite.

- Comme maintenant

Aussi tôt, une légère brume violacé et un homme en surgit. Mon regard dévie vers la droite. Un autre surgit. Et enfin deux autres derrière nous. L’un un téléporteur, l’autre un accompagnant. Tous ont un point commun, ils portent l’uniforme de la X Force. Je tourne mon visage avec un air navré, un léger sourire triste aux lèvres.

- Ne fais rien, d’accord ? C’est terminé, j’assume mes responsabilités. Ça a été un moment magique, bien plus que tu ne le crois Maeve.
Merci, du fond du cœur, merci.
Je m'appelle Aislinn....je pense que j'te l'ai pas dit.

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Message  Maeve Black Dim 20 Déc - 23:18

Lorsqu'elle parle d'une voix presque murmurante, la mutante a toute mon attention alors que je l'ai écouté en silence. Ce qu'elle me dit.. ça.... je... je n'arrive pas à décrire comment je me sens. Je la voyais sous un autre jour et.... et je me sens chanceuse de la voir s'ouvrir ainsi. Nos histoires sont peut-être différente, mais il y à quelque similitude et je sens qu'au finale elle me touche profondément. Je sais ce que sais d'être séparé de sa mère à sa naissance, mais moi je n'ai jamais put la revoir. L'entendre parler de cela me fait mal, terriblement mal, mais je ne laisse rien paraître. Mon regard envers la rouquine est en train de changer alors que je l'écoute toujours attentivement. Cela je n'en doute pas que l'image que je vois dans la presse n'est pas comme la réalité, ça m'attriste de savoir qu'elle est brisé. J'aimerais tant savoir quoi répondre à la mutante, pouvoir atténuer sa tristesse que je percevais dans son soupire, mais les mots me manquais à ce sujet.

J'avais approuvé les dires de la mutante à propos de la rage, oui on ne peut pas la supprimer. Plus jeune, j'avais déjà essayé de la faire, cela n'avais pas marché, avant de décider de m'accepter comme je suis. Peut-être que la X force allait pouvoir m'aider ou peut-être pas mais le mieux à faire était de tenter le coup. Qui ne tentait rien n'avait rien. Bref, la X force. Je ne suis pas étonné qu'elle ai cela dans le sang. Je ne veux pas qu'elle me serve la soupe du recruteur, je veux savoir son point de vue. Compliqué? Tant que ça? Des règles il y en a partout... alors que pour l'entrainement je me doute qu'il est épuisant mais pas pour sa dangerosité. Mais... savoir cela ne me dérange pas trop... en fait ça m'intrigue.

- On est tous égoïste envers certaines choses, répondis-je alors qu'elle m'observe, Il faut trouver l'équilibre entre sois et les autres. Et puis, c'est pas parce que tu fais des conneries que tu ne seras pas une bonne agente.    

Je suis encore sincère dans ce que je dis, plus jeune j'étais turbulente et cela ne m'a pas empêché de devenir une bonne personnes. Tout le monde à des qualités et des défauts. Je perçois bien la fragilité dans son regard soudainement plus adulte, ça me touche étrangement. Putain que j'ai envie de la prendre dans mes bras, la réconforter, la sentir contre moi pendant des heures..... mais non, je ne peux pas. Tout cela glisse entre mes doigts sans que je ne puisse moindrement l'attraper. Quand on me dit d'arrêter je le fais même si au plus profond de moi même c'est tout le contraire. J'ai trop pris l'habitude de rejeter ce que je ressentais au plus profond de mon être et de faire comme si rien n'était. C'est mon mécanisme de défense pour accepter plus facilement le sex sans lendemain. Mais la..... c'est différent.... tout est différent..... Je sens sa main frôler ma joue, je tressaillis alors que je sens mon cœur accélérer d'un coup. Ma queue se met à fouetter rapidement l'air signe évidant que ce simple geste me fait de l'effet. Ce n'est pas que de l'excitation, non, il y a d'autre chose. Je sens qu'il y a plus que de l'attirance. Mon regard devient incertain, elle me dit d'arrêter puis la elle fait un geste de douceur.... Je fais quoi moi? Je me sens perdue.... Je ne comprend pas trop mais l'espoir et la petite lueur dans mon regard venaient de renaitre telle un étincelle qui rallume une flamme. Je suis incapable de cacher cette lueur n'y même de la retenir, plus après son geste. J'ai à nouveau espoir, beaucoup trop, et la chute vas être terriblement douloureuse si rien ne se passe. Je me rapproche d'elle, essayant de prolonger le contacte de sa main contre ma joue, je ne veux pas qu'elle refrène son geste. Je tend à nouveau ma main vers elle. Je le vois bien qu'elle est troublé alors que je me remet à lui caresser doucement la joue du bout des doigts dans un geste tendre. Je me doute que ce geste n'allait pas aider à calmer le trouble de la mutante mais je ne pouvais m'empêcher de la faire. Je l'écoute parler de son pouvoir, j'enregistre les informations qu'elle me dit alors que je hoche un peu la tête. Oui, je comprend, c'est très différent mais je comprend tout de même le concepts. J'ai envie de l'embrasser, pas comme plus tôt, non un baiser plus intime et sincère....

Lorsqu'elle se redresse, regard durcit et poing fermé, moi je tique légèrement tout en ramenant mon bras contre mon corps. Quoi, encore?? P'tain.... il peuvent pas.... fait chier.... Je me redresse à mon tour, recommencent à pousser de léger grognement, alors que je me rapproche de la rouquine. Je suis porté à vouloir la protéger alors que du regard j'observe les agents de la X force. Mon corps se tend alors que mes lèvres se retroussent légèrement. Mon grognement devient plus profond et fort.... Jusqu'à temps qu'Aislinn me parle....

- Ne fais rien, d’accord ? C’est terminé, j’assume mes responsabilités. Ça a été un moment magique, bien plus que tu ne le crois Maeve.
Merci, du fond du cœur, merci.
Je m'appelle Aislinn....je pense que j'te l'ai pas dit.


Mon grognement s'étrangle quelque peu dans ma gorge avant de mourir doucement. Je tire sur les chaînes, reprenant du mieux que je le pouvais le contrôle, alors que mon regard se pose sur la mutante. Présentement, je ne me rend peut-être pas compte jusqu'à quel point il a été magique, mais c'est certain que je vais y repenser dans les jours à venir. J'eus un petit sourire face au merci, je ressentais tout de même un sentiment similaire. Je pousse un léger soupire, me forçant à me détendre, alors que mon regard se détourne vers le sol. Ma mâchoire se crispe un peu avant de se détendre à nouveau.

- D'accord... soufflais-je résigné. Juste parce que tu me le demande....

Mon regard retourne se poser sur Maybe, je suis loin d'avoir envie de ne rien faire. On dirais des adieux... mais.... Soupire.... J'ai l'impression d'avoir les mains liés alors que les évènements ne font que glisser entre mes doigts sans que je ne puisse avoir la moindre poigne. Je sourie faiblement, tristement, alors que j'ajoute doucement:

- Aislinn.... c'est jolie, tu ne me l'avais pas dis. J'aurais aimé que ce moment ne se termine pas. Ce fut agréable, très agréable.

Je tend la main vers la mutante, comme si je voulais l'embrasser une dernière fois, mais je ne termine pas mon geste. Je ne sais plus si je peux me le permettre, mon espoir me porte à faire des gestes d'affections mais je me souviens toujours qu'elle m'a dit d'arrêter un peu plus tôt. Mais en même temps... sont geste de douceur..... Je suis clairement incertaine de la marche à suivre, je ne sais plus ce que je peux faire ou non. Ramenant mon bras le long de mon corps, je vins glisser mes mains dans mes poches alors que j'ajoutais:

- On va se revoir, je te le promets.

Je jette un coup d'œil vers les agents, je ne sais pas comment ils vont réagir donc je reste parfaitement immobile et détendue le plus possible. Je ne vais pas réagir n'y faire quelque chose même si... même si  je n'ai pas envie de.... Non, garde le en cage.... Tu lui a dis que tu ne vas rien faire.
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Message  Aislinn Oldfield Sam 26 Déc - 9:25




L’agent qui avait pris la parole sembla se détendre et laisse tomber ses bras le long du corps. D’un geste du visage il fit signe à ceux qui l’accompagnaient de ne pas approcher plus de la scène. J’écoutais avec attention Maeve et ne put m’empêcher une fois de plus d’éprouver une sorte de pincement au cœur devant l’immense gâchis de ce qui aurait pu être, mais ainsi fonctionne le vie et tenter d’en retenir les bribes ne sert à rien d’autre à part se rendre un peu plus malheureux, toujours.
Se revoir ? Non je ne l’espère pas même si cette idée jette une chaleur maudite en mon être. Le hasard doit rester le hasard, il ne doit devenir relation, il ne doit pas se pérenniser sans quoi ma vie deviendrait des plus compliquée à gérer.
Je me contente de sourire avant de porter mon attention sur l’homme qui se tient à quelque pas de moi.


- Je veux bien vous suivre mais à une condition, vous la laissez partir et vous lui foutez la paix. C’est moi qu’il faut punir pour mes erreurs, elle, elle était juste là au mauvais endroit et au mauvais moment, elle n’a pas à subir tout cela.

L’homme soupira avant de porter son attention sur Maeve et l’observer avec une étrange patience, plissant les yeux un instant comme prit d’une légère absence. Puis, il sembla brusquement revenir à lui et m’interpella à nouveau.

- En ce qui nous concerne, elle est clean, l’incident est clos. Un téléporteur va la ramener chez elle ; tu as ma parole d’Agent, Aislinn.


Un agent psy, je l’avais déjà croisé dans les couloirs du centre, il enseignait aux plus jeunes mais je ne parvenais pas à me souvenir de son nom, ni de son pseudo, il y avait beaucoup d’agent de la X Force, beaucoup trop pour tous les connaitre.
J’inclinais la tête en guise de remerciement et me dirigeais vers lui les mains dans les poches. Lorsque je fus à son niveau je remarquais pour la première fois la pureté de ses yeux d’une couleur or profond. Il n’avait toujours pas bougé, un vrai rocher, impressionnant de droiture.
Je baissais les yeux en balbutiant maladroitement tout bas.

- Ecoutez…je…j’ai pas voulu ça…je ne savais pas que…

- Oui, TU ne savais pas et il y a failli avoir des morts, un paquet de morts…quand on ne sait pas on apprend, tu vas devoir apprendre, Aislinn et arrêter de n’en faire qu’à ta tête. Tu veux porter ce X ?
(il désignait la boucle de son ceinturon)
Alors tu vas devoir te mettre dans ta petite caboche de têtue qu’il y a des règles et que nous sommes les garants de ces règles. Je vais d’ailleurs réprimander Scarecrow et Cold pour leur conduite sur terrain, ils n’auraient pas dû jeter de l’huile sur le feu. Mais il semblerait que la jeune garde soie légèrement tête brulée ici aussi.

Alors que je me taisais, il regarda un instant Maeve avant de poursuivre plus bas

- Et un conseil, ravale ce que tu commences à ressentir pour elle, ça ne te mènera nulle part, apprend à contrôler tes désirs et faire la part des choses.


Je redressais le visage, précédemment outrée et offusquée

- Heinnn ? Mais non je…c’est pas ce que …

Il se tapota la tempe de l’index avec un léger sourire amusé.

- Division Psy, petite….mais ton regard déjà en dit bien plus que n’importe quelle lecture de pensée. Aislinn…tous les agents ne sont pas aussi compréhensif que moi, tu pourrais lui causer des gros problèmes, tu aurais pu et tu le peux…alors fais ce qui doit être fait pour la protéger…pour protéger cette cité, d’accord ?

Baissant la tête je serais les dents, me sentant terriblement mal

- Ouai…

- Bien, on se reparle tout à l’heure, Dizzy va te ramener au centre…

Vaincue et penaude, j’ai la honteuse impression d’avoir 8 ans et d’avoir été prise la main dans le pot de confiture. Je déteste cela. Je traine les pieds jusqu’à la personne désigné par l’Agent et je le laisse mettre la main sur l’épaule. Mon dernier regard se porte vers Maeve. Putain que je n’aime pas les adieux mais ça en a tout le gout, d’un revers de main un peu rageur, j’essuie une larme qui commence à perler. C’est une sale nuit, il faut tourner la page.

Je disparais dans un flash.

Deux autres disparitions et il ne reste que l’Agent et un homme, sans doute son « taxi ».
L’homme se contente d’attendre un cours instant avant de tendre une main pour l’inviter à la rejoindre vers Maeve avec un demi-sourire.

- Mademoiselle Black ? Désolé pour tout cela, veuillez recevoir les excuses de la X Force pour le comportement des deux agents, ils n’ont fait que leur devoir avec un peu trop de zèle à mon gout. Je sais que vous savez qui est cette jeune femme et qui est sa famille. Je sais aussi que vous ne « vendrez » pas cette histoire à la presse afin de vous faire un peu d’argent. Vous n’êtes pas une mauvaise personne. J’ai aussi vu que vous vous posiez pas mal de questions sur nous…
Je suis disposé à vous répondre brièvement avant de vous raccompagner…oh je connais déjà votre adresse, pas d’inquiétude. Peu de chose m’échappe, je suis un agent psy, John Stepford, Agent X expérimenté.


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Message  Maeve Black Lun 28 Déc - 20:12


J'inspire profondément, livrant une sorte de combat contre moi même pour rester calme et détendue. Je tiens mes promesses et celle envers la rouquine ne dérogera pas à la règle et ce même si j'ai envie de faire le contraire. J'eus un petit sourire en réponse à celui de la mutante alors que j'écoute et j'observe la suite des évènements. Pour l'instant, je n'ose pas trop bouger, les agents semblent s'être détendue donc je ne voulais pas créer à nouveau de la tension. J'eus un tout petit grognement de protestation face au paroles d'Aislinn, je n'étais pas tout à fait d'accord. J'avais tout de même perdue le contrôle et désobéis à un ordre de la X force.... Mis à part ce petit grognement, je ne fis aucun autre geste d'opposition, je le voyais bien qu'elle tentais de me tirer d'affaire. Lorsque l'agent de la X force porta son regard sur moi, je ne pus m'empêcher de détourner le regard pour observer le ressac de l'eau. Je n'aimais pas trop son regard sur moi, je n'étais même pas certaine de ce qu'il était en train de faire. Je me tendis un peu tout en inspirant fortement, je ne me sentais pas du tout à l'aise. En plus, mon coter animal et instinctif qui tiraient sur ses chaines, tell un tigre enragé, ne m'aidaient pas du tout à rester calme et à l'aise

Lorsque l'agent de la X force reprit la parole, moi je me remis à l'observer du coin de l'œil tout en écoutant avec une certaine attention. L'avantage d'être hybride félin était que mon ouïs était beaucoup plus fine et sensible que tout autre être humain dit normal. Aislinn et l'agent étaient loin d'avoir prient assez de distance pour m'empêcher de les entendre. Surtout pas quand je suis concentré sur eux à les écouter. Mais pour être franche, j'aurais préféré ne pas entendre la suite des paroles après que l'agent m'a regardé pendant un instant. La, je ne pus m'empêcher de me tendre à nouveau alors que je... j'avais... je ne sais pas.... Je fut traversé par une sorte de puissante et indescriptible émotion brisant presque les chaines qui brident mes instincts. Ma mâchoire se crispa tout comme mes poings dans mes poches alors que je sentais mes griffes, sortie sans que je ne le veuille, s'enfoncer à nouveau dans mes paumes. Inspirant et expirant fortement, je crois que c'est l'une des rares fois ou je regrette d'être une hybride. Je loupe une partie de la conversation alors que je m'applique à garder mon calme. Je sentais les larmes me monter au yeux, des larmes de colères et de douleurs, alors que je crispais d'avantage les poings refoulant ce que je ressentais. C'était purement une tentative de protection envers moi même comme je l'avais déjà fais à plusieurs reprise auparavant. J'inspire rapidement, tentant de me reprendre un peu, alors que je vois très bien la mutante s'essuyer le coin de l'œil. Cela me fait mal, plus que ce que j'aurais pensée, de voir ce geste. J'aimerais tant pouvoir faire quelque chose. Ce que la vie pouvait parfois être une salope injuste. C'est la première fois qu'une situation du genre me fait aussi mal..... J'ai vraiment beaucoup trop l'impression d'être condamné à vivre seule. J'avais suivis du regard la rouquine, posant mon regard dans le siens lorsqu'elle me regarde, jusqu'à temps qu'elle disparaisse dans un flash. Je ne me rend même pas compte qu'il y a deux autres disparitions ne laissant avec moi que l'agent et un autre homme. Mon regard fixe toujours l'endroit au se trouvait Aislinn jusqu'au moment ou l'agent me parle.

- Mademoiselle Black ?


Je pose mon regard sur lui, ne bougeant pas tout de suite, alors que je l'écoute m'efforçant de me détendre à nouveau. Je hoche un peu de la tête signe que j'accepte les excuses. Un agent psy... cela explique bien des choses.... p'tain, il doit certainement déjà savoirs que j'ai écouté la conversation plus tôt.... Au moins, il sait déjà que je ne dirais rien....  

- Vous savez, j'ai pas besoins d'être protégé. Dis-je sur un ton sec, plus sec que ce que j'aurais voulus.


Déjà que mon père tentait de trop me protéger, je n'avais certainement pas envie que d'autres personnes s'y mettent en plus. J'expire un peu brusquement alors que je ferme un peu les yeux tout en venant me masser la tempe. Je me force à me calmer, bridant et enfermant à nouveau mon coter animal dans sa cage.  J'inspire et j'expire doucement, lentement, avant de venir à nouveau poser mon regard de glace sur l'agent X. Je finis par m'approcher lentement de l'agent dénommé John alors que je jette un coup d'œil vers l'autre homme. Je ne sourie plus, je suis maintenant en colère alors que je me méfie un peu, je sais bien qu'il a donné sa parole mais je ne peux pas m'empêcher de me méfier. Je suis redevenue plus calme mais la tempête et la colère grondes toujours en moi. Je m'immobilise en face de l'agent psy, croissant les bras sur ma poitrine, alors que je l'observe sans le regarder dans les yeux. Il m'impressionnais par sa droiture et pour être franche je n'osais pas trop le regarder dans les yeux. Pff... p'tain de soirée qui aurait du bien se terminer.... Tant qu'à avoir un agent à disposition aussi bien en profiter pour poser des questions. Et puis... cela vas te faire penser à d'autre chose.... sans oublier que si tu deviens une aspirante t'aura plus de chance de la croiser... Je soupire un peu, prenant le temps de réfléchir, avant d'ajouter sur un ton qui trahissait mes émotions:

- Je dois m'attendre à quoi exactement si je décide de vous rejoindre? Quel genre de règle? Quel genre d'entrainement? Quel sont les risques, si il y en a? Je dois aller au X center pour m'inscrire? Vous devez déjà savoir ce que je pense de la X force, cela risque-t-il de causer problème?

Je me tais pendant un instant, je n'aime pas trop être devant un agent psy. J'ai l'impression d'être un putain de livre ouvert... Minou, t'est mieux de poser la question pour ce que tu fait la nuit... il est peut-être même déjà au courant... Je soupire encore un peu avant de continuer:

- Je vais devoir arrêter mes... «activités» nocturnes?  


Je ne parle pas volontairement de la rouquine, ni même si les relations étaient permises, autant parce que je veux garder le calme que j'ai autant parce que je n'en ais pas envie. Je ne sais plus si j'ai véritablement une chance, aussi petite soit-elle, ou non. J'espère, la mutante à rallumer mon espoirs, mais... en même temps j'ai peur que je vais finir par me heurter à un mur... M'enfin, je vais repenser à tout cela quand je vais être de retour chez moi, seule avec mes pensées.
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Message  Aislinn Oldfield Dim 3 Jan - 10:26






- Vous savez, j'ai pas besoins d'être protégé.


 
John ne peut s’empêcher un sourire légèrement moqueur de venir effleurer les commissures de ses lèvres. Il connait la rengaine, il l’a entendu plus de mille fois. Il connait surtout Maeve beaucoup mieux qu’elle ne voudrait le faire croire, si un des rares avantages d’être un agent Psy, un des seuls dans un océan de contraintes, d’inconvénients et d’interdits. Il se contente alors d’incliner légèrement la tête et de jeter un bref regard à son comparse qui d’un pas détendu s’en vient à leur côté. Elle pose un tas de questions, bien plus que celles qui agitent son esprit mais John est un professionnel et un expert dans le traitement des informations, elle l’ignore comme elle ignore encore que ces questions n’ont plus d’importances parce que son choix est déjà fait, quelque soient ses motivations avouées ou affichées. Mais John respecte toujours l’individu dans son fonctionnement, c’est ce qui le rend si intègre et honnête. C’est juge-t-il ce qui fait aussi de lui un homme d’exception et un bon X Men même si ce titre à présent ne veut plus rien dire…


Il se contente de garder le silence un instant et pose l’une de ses main sur l’épaule de son comparse, se tournant un instant vers lui pour lui murmurer l’adresse de Maeve avec un froid professionnel. L’homme plisse le regard un instant et incline la tête à la positive comme seule réponse.
John tend l’autre main vers la jeune féline pour la poser sur son bras et lui serrer délicatement le poignet.


-         Permettez….ça ne durera qu’une seconde.


Comme  si le monde avait loupé une séquence dans le déroulé de son film, un battement de cil et le décor, le vent, les odeurs tout est différent sinon la toiture au loin du Dojo du père de Maeve. John cesse son étreinte alors que la jeune femme ressent le contre coup de la téléportation, désorientation et nausée.


-         Inspirez profondément et fixez un point sur l’horizon, laissez votre corps comprendre ce qui vient de se passer….C’est normal, vous venez de subir une déstructuration moléculaire. Personne n’est humainement préparé à cela. Voilà….comme ça…félicitation, certains vomissent la première fois. Après plusieurs fois ça ne procure plus qu’une légère « confusion » d’un bref instant

Il se tourne un instant vers l’autre agent.


-         Merci Yann…restez dans les parages. 


De nouveau à Maeve, l’invitant d’un geste plein de savoir vivre.


-         Marchons un peu…voulez-vous ?


John se déplace avec lenteur, les mains derrière le dos, promenant un regard tranquille sur les habitations. La quiétude de la nuit dans cette partie du inner est très différente de la fureur de Paradise, secteur qui ne dort jamais.


-         C’est un bel endroit…votre père a eu raison de vous préserver. Mais on ne peut pas toujours préserver ceux qu’on aime, surtout d’eux même. Il y a tant de colère en vous…Maeve…tant de choses que vous voudriez exprimer, comprendre et…calmer. Mais on ne calme pas cette soif de vie par la force en frappant de toute sa rage…Bien sûr, ça dure un temps…ça permet d’oublier…comme pour Aislinn. Mais ça sera toujours là, en dormance. On ne peut pas l’effacer, l’étouffer. On la canalise, on lui donne un objectif. On s’en sert pour un but plus ambitieux, plus altruiste…on l’offre comme un don aux autres et non plus comme une malédiction.


Je suis un agent psy, personne ou si peu, ne peut tricher avec moi. Devriez-vous avoir peur ? Assurément non. Parce que j’ai prêté allégeance au Serment de Frost. Ce que nous savons…nous voyons…nous n’avons pas le droit de nous en servir à des fins personnelles et nous ne pouvons-nous servir de ce don que dans le cadre de missions comme celle-ci. C’est un Serment que je tiens depuis des années pour le bien de cette ville…pour le bien de tous. C’est difficile mais ça en vaut la peine parce que je sais chaque nuit que si, vous Maeve vous pouvez dormir tranquille, en sureté et être fière de ce que vous êtes en tant que mutante…C’est un peu grâce à moi. Il n’y a rien de plus noble, de plus grand et de plus gratifiant que de vouer sa vie à protéger les autres, à défendre ceux qui ne savent pas le faire, à préserver ce que d’autre ont acquis pour nous.

Alors pour répondre à votre inquiétude…je me fiche de ce que vous pensez de la X Force, elle n’est pas et ne sera jamais parfaite mais tant qu’il y aura des mutants comme vous et moi pour le vouloir…alors elle deviendra meilleure.

Les règles sont simples…apprendre à réfléchir, à évaluer, à juger…et agir.

C’est plus difficile qu’il n’y parait, les choix sont parfois dramatiques…Aislinn aurait pu vous le dire mieux que personne. La X force vous pousse à devenir responsable, responsable de plusieurs millions de personnes et parfois au détriment de vos intérêts personnels, c’est le prix à payer, le sacrifice à consentir. La X force n’est pas l’armée, parce que la X Force repose sur un principe  « le prix d’un choix ». Ça commence par un quête de soi basée sur l’idéal : « est-ce que ce que je vais faire est juste, comment faire en sorte que mon choix puisse être le meilleur pour tous ? » Ultimate était une arme, les agents de la X Force doivent incarner le meilleur de la nature humaine….c’est…compliqué.
 
Il s’arrêta un instant comme en proie à une légère fatigue ou accablé par le poids de quelques souvenirs du passé, le regard un peu vide avant de reprendre
 
-         Je sais une chose, si jamais vous intégrez la formation….vos activités nocturnes, elles deviendront inutiles parce que ce que vous avez toujours cherché un but dans ce défouloir et jamais vous n’avez trouvé autre chose qu’un long combat contre vous-même. Vous devez accepter ce que vous êtes et arrêter de vous combattre,  de vous prouver des choses par la force mais devenir ce que vous voulez véritablement être…utile. Avoir une place.
 
Il se fendit d’un léger sourire avant de conclure.
 
-         En ce qui concerne « le reste »….qui je suis pour interdire d’avoir votre vie privée du moment que vous vous mettiez dans le crane que VOUS représentez quelque chose, un idéal et qu’on associe toujours un principe, aux actions des gens qui s’en revendiquent. Soyez juste et intègre, et vous changerez le monde…je crois en ça.


…..Et en ce qui concerne la jeune Oldfield…

Autant que vous sachiez que les amours entre agents ne sont pas interdits mais fortement déconseillés et ne s’affichent pas…les fins heureuses n’existent pas. D’ailleurs, Madame Oldfield senior a démontré à tous en son temps qu’on pouvait vivre une sexualité non conventionnelle et l’imposer aux X Men. Mais Ultimate a mis fin à son mariage, et ultimate n’était pas le seul danger à l’époque.  Pour un agent…la mort rode toujours…tout le temps. Encore plus si les risques sont multipliés par deux.

Vous êtes prévenue.
 
Il s’immobilisa et lui fit face.
 
-         Venez au X Center…je sais que votre décision est déjà prise. Dites que vous venez de la part de John Stepford…Le Professeur John Stepford.
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Message  Maeve Black Ven 8 Jan - 21:16

Je n'avais pas vue le petit sourire moqueur de l'agent et cela était tant mieux puisque présentement j'aurais put mal réagir ou me méfier d'avantage. Lorsque l'autre homme s'approche, le bruit de ces pas attirent pendant un instant mon attention avant que celle ci ne retourne se poser sur John. Présentement, je ne sais plus trop comment je me sens, je resserre d'avantage mes bras contre ma poitrine alors que j'observe les deux hommes en silence. Je ne réagis pas tout de suite à la main tendue de l'agent X n'y même à ses paroles. Je suis... vraiment impressionné par son froid professionnelle alors que je bouge finalement mon bras pour qu'il puisse prendre mon poignet. Je n'étais effectivement pas préparé à ce qui allait se passer...

Ho putain.. je n'aime vraiment pas la téléportation.... c'est pire que mon mal des transports... J'ai vachement l'impression d'avoir louper une séquence ou quelque chose du genre alors que mon esprit lui s’affole à nouveau. Je suis consciente que l'agent psy relâche son étreinte mais... je me sens carrément désorienter alors que les nouvelles odeurs et les son de l'endroit m’agressent pendant un instant. J'ai complètement perdue mes points de repères, je suis assaillis par un haut le cœur puissant alors que ma respiration devient beaucoup plus rapide. J'ai le réflexe de regarder vers le sol, de me recroqueviller sur moi même et de laisser aller ma respiration rapide jusqu'à temps d'entendre la voix rassurante de John. Je me redresse lentement, ressentent un autre haut le cœur, alors que mon regard se portait vers l'horizon plus précisément le toit du Dojo de mon père. Je me force à prendre de profonde inspiration, écoutant la voix et les paroles de l'homme. ok... je vois... je crois que je comprend... Je préfère nettement mieux la manière d'Aislinn.... Alors que John parle à l'autre agent, moi je me recule de quelque pas avant de leurs tourner dos et de... vous imaginez très bien ce que je fais. J'ai un autre haut le cœur suivit d'un deuxième vomissement. P'tain que je déteste le goût de la bile mélangé à un restant d'alcool.... J'ai un autre haut le cœur avant de venir cracher un peu à terre. J'émets un espèce de grognement voulant dire que je n'aime vraiment pas ce qui m'arrive alors que du revers de la main je vins légèrement m'essuyer la lèvre.

-         Marchons un peu…voulez-vous?

Je ne peux m’empêcher de soupirer un peu alors que je ravalais ma salive en essayant d'ignorer le mouvais goût qui était resté dans ma bouche. Je glisse mes mains dans mes poches alors que j'acquiesce doucement. Oui, je voulais bien marcher un peu. Ça me fais toujours du bien de marcher à l'aire libre lorsque je me sentais mal. Je m'adapte au rythme de marche de l'agent alors que je continue de l'écouter en silence. Alors qu'on marche, je l'observe du coin de l’œil, analysant un peu sa démarche et ces gestes. Mais.. lorsqu'il se met à parler de mon père et de moi je détourne le regard observant le sol alors que je ne peux m'empêcher d'expirer fortement. Pourquoi il parle de cela? Comment il peut savoir ça? J'ai pas... j'ai pas envie d'en parler ce soir... P'tain, il ne peut pas sortir de ma tête un peu? Ça m'énerve royalement. À l'intérieur de moi, ça gronde, ça grogne, toujours, mais je le retiens comme je l'ai toujours fais. Je tique un peu en entendant le nom d'Aislinn, cela n'aide vraiment pas à calmer ma colère. Je vous ai dis que je déteste les télépathes? Oui? Non? Bah, je me répéterais, il me fait chier à être dans ma tête et à savoir ce que je ne dit pas. C'est le meilleur moyen de mettre de l'huile sur le feu de ma colère. Bordel que j'ai envie de lui sauter dessus... Mais... je l'écoute tout de même parler, bien plus que ce que je laisse paraître, je le sais très bien qu'on ne peux pas l'étouffer c'est présent en moi depuis que je suis toute jeune.

Je soupire profondément alors que mon regard finit par revenir sur l'agent de la X force. Je dois avouer que ça me rassure qu'il a prêté allégeance et qu'il n'a pas le droit d'utiliser n'importe comment les informations qu'il possède. Il est vrais qu'il n'y à rien de plus noble et je ne peux m'empêcher de me sentir quelque peut interpelé. J'avais légèrement hoché de la tête lorsqu'il ajouta qu'il se fichait de ce que je pensait de la X force. C'est noté tout comme les règles l'étaient. Je n'en doute pas que c'était plus difficile qu'il n'y paraissait n'y même que certains choix pouvaient être dramatique. Suis-je prête à faire ce sacrifice? Je.. je ne sais plus... j'allais en avoir des choses à réfléchir plus tard... Écoutant toujours le mutant, je vins légèrement passer une main contre mon visage. Pour être compliqué ce l'était... Je penche légèrement la tête sur le coter alors qu'il s'arrête pendant un instant. Je ne suis pas certaine de comprendre pourquoi, ça m'intrigue, mais je fais le choix de ne rien dire et de ne pas en parler.

-         Je sais une chose, si jamais vous intégrez la formation….vos activités nocturnes, elles deviendront inutiles parce que ce que vous avez toujours cherché un but dans ce défouloir et jamais vous n’avez trouvé autre chose qu’un long combat contre vous-même. Vous devez accepter ce que vous êtes et arrêter de vous combattre,  de vous prouver des choses par la force mais devenir ce que vous voulez véritablement être…utile. Avoir une place.

Comment il peut en être certain? Moi même je ne suis pas sur à cent pourcent qu’intégrer la formation vas m'aider à trouver ce que je n'ai pas trouvé lors de mes activités nocturnes. Je vins pousser un léger soupire alors que je détournais le regard pour observer l'horizon. Avoir une place... ouais... J'écoute la suite des paroles de l'homme et ce même si je réfléchissais un peu à ce qu'il venait tout juste de dire. J'avais un peu hoché de la tête, c'est noté pour ma vie privé et le fait que je vais représenter un idéal. Je vais faire de mon mieux pour être juste et intègre.

..Et en ce qui concerne la jeune Oldfield…

Je me tendis un peu lorsque j'entendis la phrase de l'homme, j'appréhende déjà ce qui vas suivre. Je pousse un léger grognement alors que je braque mon regard sur le mutant. Je ne voulais vraiment pas parler de ce sujet même si j'en prend tout de même note. Je ne le dirais pas, de toute manière il vas le savoir, il me fait douter beaucoup plus que ce que je veux croire. Et si il arrive quelque chose? Je ne veux pas la faire souffrir encore moins comme ce que sa mère ou mon père on vécue. Mais en même temps... ce vide que je ressent... Mes poings se crispent un peu dans mes poches alors que j'expire rapidement. Je n'aime pas douter et si cela était le but de me faire douter le mutant avait très bien réussit. Je m’immobilise au même moment que l'agent de la X force alors que mon regard est toujours posé sur lui.

-         Venez au X Center…je sais que votre décision est déjà prise. Dites que vous venez de la part de John Stepford…Le Professeur John Stepford.

- C'est noté, répondis-je sur un ton toujours un peu sec, vous savez c'est dur de pas être en colère après la soirée que je viens de passer... Et un conseille, sortez de ma putain de tête avant que je me décide à vous sautez dessus.

Je me tais, venant inspirer profondément, alors que mon regard se détourne finalement vers le sol. J'expire le plus calmement possible alors que j'ajoute:

- Pour info, je m’accepte très bien comme je suis. Mon père à peut-être bien fait de me préserver mais à trop vouloir le faire ce n'est pas bon non plus. Il cherche trop à me protéger.. Cette colère.... Je suis certaine que vous ne pouvez pas la comprendre à cent pourcent... Vous ne vivez pas avec ça qui dort en permanence dans un coin votre esprit. Vous savez pas ce que cherche réellement... moi même je le sais pas complètement...

Je suis trop fière pour avouer qu'il a raison dans ce qu'il a dit, mais au fin fond de mon esprit je suis déjà en train de me dire qu'il a raison sur toute la ligne. Vous vous souvenez de l'impression d'être un livre ouvert? Et bien, cela viens d'être décuplé par mille et je déteste ça au plus au point. Je le crois quand il dit que peut peuvent lui mentir, mais je l'ai fait pareille par fierté.

- Je devrais m'y présenter dans les prochains jours, ajoutais-je sur un ton légèrement plus calme, je veux y réfléchir encor un peu. Même si, la réponse est déjà plus que claire et puis je vais devoir le dire à mon père. Ça, je peux pas lui cacher.

Je me tais à nouveau, la j'avais été sincère, alors que je pousse un long soupire de fatigue. Mon regard revint doucement se poser sur l'agent alors que je semble hésiter à parler. Je préférais ne pas parler de la rouquine, mais avec ce que l'agent a dit je ne peux plus garder le silence. P'tain que ça me fait mal...

- Je ne veux pas lui faire du mal, la faire souffrir ou risquer de lui faire subir ce que ça mère à vécue. Mais... mais je ne peux pas m'empêcher d’espérer, m'empêcher de ressentir quelque chose pour elle... J'arrive pas à tout refouler comme avec les autres... L’espoir d'avoir peut-être trouvé celle qui comblera ce qui me manque est trop forte....

J'inspire rapidement, détournant encore une fois le regard, alors que je m'efforce de reprendre contenance. Je vins légèrement secouer la tête alors que j'ajoute d'une voix qui trahit un peu ma douleur:

- Merci pour les infos, je peux y aller maintenant?
Maeve Black
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Message  Aislinn Oldfield Sam 9 Jan - 11:31



Cellule de Rétention, 3h 50 du matin, X center
Chute libre, toujours.
Je ne sais pas quand cela va enfin se finir tout comme je ne sais pas si je veux vraiment que ça se finisse. Le monde me parait si cloisonné autour de moi et je manque d’air, toujours. Je n’ai jamais su me projeter à plus d’un jour, jamais envisagé de quoi demain serait fait et je pense qu’au fond cela me plait.
Dormir, attendre que le jour vienne poindre, se lever, faire ce qui doit être fait, m’abrutir pour oublier, oublier que demain sera comme aujourd’hui, oublier que j’ai peur, oublier que je dois faire face à ce monde et y trouver ma place, puis abandonner ou m’abandonner. Dans des bras sans lendemain ou cloitrée dans un coin et m’endormir enfin pour oublier encore, oublier tout ce que je n’ai pas pu faire, tout ce que je n’ai pas eu le courage de dire. Attendre. Attendre et fuir.
Et j’en reviens là.
Encore cloitrée sur moi-même avec mes regrets, mes foutus regrets. Je ne veux pas grandir, je n’ai jamais voulu. Le monde n’a pas voulu savoir, le monde est aveugle.

Du bruit, on approche de la pièce de confinement.
Je me recroqueville sur moi-même, assise en tailleur sur la simple banquette qui sert de lit à ce petit espace de quelques mètres carré. La porte se déverrouille et elle apparait dans l’embrasure, comme à chaque fois. Elle ne dort que très peu ce qui la rend disponible même dans ces heures indues. Mais je gage qu’elle devait être au repos car sa peau n’est pas fardée et a recouvré son « naturelle » de teinte de porcelaine d’une blancheur diaphane presque transparente où l’on devine même dans l’éclairage cru des néons de la cellule les zébrures bleutée des ondes électriques qui parcourent son corps sous l’épiderme. Son regard d’un bleu surnaturel se pose sur moi avec une neutralité peu engageante. Je n’aime pas ce moment, je ne l’aime jamais tout simplement parce que lire le visage de Caitlyn Odfield est un exercice impossible, même pour sa fille et j’ignore ce qui couve par-delà, tempête ou empathie.

- Lu m’man…

Elle avance d’un pas dans la pièce et la porte se referme derrière elle. Elle continue à m’observer un long moment avant que je ne détourne le regard, mal à l’aise.

- Nous devions nous voir aujourd’hui…apparemment tu as décidé de l’heure et du lieu…je finis par penser que les prisons sont un élément « rassurant et familier » de ton style de vie…

- Tu ne vas pas te plaindre, pour une fois tu joues à domicile, non ?

- C’est vrai que ça m’économise l’action de demander une fois de plus à Ororo la permission d’emprunter un X Jet pour voler jusqu’en Irlande….Mais j’ignore si on peut appeler ça un progrès.


Je soupire et détourne le regard vers le mur manifestant mon envie d’en rester là dans l’ironie. C’est une bataille qui m’épuise et je me sens trop malheureuse et vide pour la livrer.

- Alors…tu n’as rien à dire….

- Pfff…ça serait inutile, te dire quoi ? Que je ne me sens pas responsable ? Que j’y peux rien ? Que ce sont eux qui m’ont cherché ? Tu as trop entendu ça pour me croire encore et de toute façon, tu t’en fiches non ?
Fais ton sermon et vas t’en…tu perds ton temps ici.


J’évite de la regarder mais je la sens se déplacer et s’assoir à mes côtés sur la banquette.

- Je ne perds pas mon temps ici…parce que toi, tu y es.  Tu peux penser tout ce que tu veux...mais je ne perds jamais mon temps quand je suis avec toi, rien au monde ne m’intéresse plus que…ces moment-là. Parce qu’ici, tu ne peux pas me fuir, parce qu’ici tu prendras le temps et je le prendrais aussi.


- Garde tes belles phrases pour Jade, elle adore ça, elle….

- Sauf que tu n’es pas Jade…tu es Aislinn…mais tu es ma petite fille, tout autant qu’elle.


- Arrêtes avec ça…j’suis pas une gosse…et puis je sais bien que..que ça serait plus simple si j’étais pas là.

Sa main contre la mienne, elle est si chaude c’est si apaisant que c’est comme une sorte de siphon qui aspire mon âme.

- Plus simple pour qui ? pour toi ?

Je ne réponds rien, paupières closent et dents serrés, je sens toutes les larmes de mon cœur me remonter au visage.

- J’ai parlé à John…longuement. Je crois…je crois que c’est terminé. Tu as enfin cessé de fuir.


Mon cœur a manqué un battement et ma respiration se fait plus lente.

- Tu aurais pu te transporter bien plus loin que la plage de la baie…tu aurais pu aller partout dans ce monde….mais tu ne l’as pas fait. Tu es restée à New Heaven et tu as fait face et inutile de me dire que c’était pour elle…je sais ce que ça signifie en réalité. C’est ici chez toi. C’est ici ce que tu cherches. Peut-être que tu ne le sais pas encore mon bébé…mais les choses vont aller mieux….je te le jures…elles vont aller mieux…


Je me tourne enfin vers elle avec lenteur et  une expression défaite et totalement dévastée sur le visage, je soutiens son regard avec franchise, les larmes au bord des yeux et je vois ce bleu….ce ciel et cet océan marié au fond de son regard, j’y vois ce qui fait sa force, je vois toute la tendresse du monde, toute la tendresse d’une mère.

- Maman….c’est…c’est si difficile…

Ma voix se brise alors qu’elle m’attire à elle comme pour m’éviter de me décomposer d’avantage. Je respire son odeur et je glisse sur elle jusqu’à poser ma tête contre ses cuisses et m’en faire une sorte d’oreiller. Sa main rapidement se pose sur mes cheveux et les caresse en un geste d’infini douceur en un vas et vient rassurant. Je me sens mieux, apaisée et le temps s’écoule avec lenteur mais pour la première fois depuis des années, je me sens mieux.

- Je suis surprise…je ne savais pas que…que tu étais comme moi. Est-ce qu’elle compte pour toi, cette hybride ?

- Elle s’appelle Maeve et je n’en sais rien….et puis je ne suis pas « comme toi », j’aime les filles oui…et les hommes…est-ce que c’est mal ?

- L’Amour n’est jamais un mal….tu sais…si un jour tu la revois…


- J’aimerai garder ça pour moi, s’il te plait c’est gênant.

- Oui…je sais J’ai l’habitude avec Jade déjà mais…ne laisse jamais passer l’opportunité de vivre une belle histoire…jamais.


- Mais L’Agent X a dit…avec Calie…tu vois ?


- Chérie…je ne regrette pas un seul instant passé avec Calie et je ne regretterais jamais l’histoire que nous avons vécue…si c’était à refaire, je le referais un million de fois. Toutes les souffrances du monde…ce n’est rien contre tout le bonheur que j’ai vécu à ses côtés. John ne sait pas, ne saura jamais combien c’était beau d’être avec elle.

- Elle…elle me manque.

- Moi aussi ma puce….chaque seconde qui passe….mais….je vous ai toi et ta sœur. Nous ne serons jamais seules, nous sommes une famille.

Le silence à nouveau alors que je reste là, le visage contre les genoux de ma mère, appréciant chacune de ses caresses.

- Maman ? Tu ne raconteras pas à Jade, hein ?

-       Il y a des moments qui ne regardent qu'une mère et sa fille.


- Je suis…contente… d’être revenue.

- Je suis heureuse que tu sois là.

- Tu vas me faire sortir ?

- Pas cette fois ci.

- Mais…

- Pas cette fois ci.


- ….Ce n’étais pas ma faute…


- Je sais. Tu resteras en isolement 5 jours. Mais à ta sortie, les choses auront changé pour toi…tu sais maintenant combien je t’aime et combien tu n’es pas seule. Ta famille est là. C’est à toi de faire des efforts, tu es prête.


- Et si je n’y arrive pas ?

- Tu essaieras et tu réussiras. Je le sais. C’est pour ça que je ne te sortirais plus de la merde Aislinn, parce que je t’aime et parce que je veux te faire confiance. Tu es une survivante….comme moi. Comme Jade. Nous avons ça dans le sang.

- ….alors oui…j’accepte.

Et nous sommes restées ainsi, le temps suspendu dans un moment qui n’appartenait qu’à nous. C’était la première fois que nous discutions ainsi, la première fois que j’ai ressenti toute cette affection et cette confiance qu’elle me portait, la première fois que je me suis dit « j’aime ma mère et elle m’aime ». L’un des plus beau souvenir de mon existence.
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Message  Maeve Black Mer 13 Jan - 0:40




3h50 du matin, appartement de Maeve, Up Richmond.

Je ne sais plus cela fait combien de temps depuis que l'agent X est partit, j'avais pris tout mon temps pour retourner chez moi, n'y même depuis combien de temps je suis la immobile à fixer mon reflet dans le miroir de ma salle de bain. Mes deux mains sont posé de chaque coté du lavabo alors que je suis presque comme une statue. Malgré ma fatigue, je n’ai pas envie de dormir tout de suite alors que je pense inlassablement aux événements qui viennent tout juste de se produire. Bien sur que je repense à elle, aux gestes qui on été fait et au paroles qui on été dite. J'ai l'impression d'avoir manqué un truc, d'avoir laissé aller une chance que j'aurais put agripper. Finalement.. j'aurais du continuer à m’interposer.... j’aurais du... mais... ma main droite se crispe contre le lavabo, je pousse une sorte de grognement divisé entre la douleur et la colère, alors que de la main gauche je frappe d'un coup sec dans le miroir. Je sens les éclats du dit miroir percer ma peau alors que je donne un deuxième coup de poing avant d'appuyer fortement mon poing contre le miroir brisé. Je sens mon sang couler entre me doigt avant de s’égoutter lentement sur ce qui reste du miroir mais je ne réagis pas tout de suite. Je continue d'appliquer de la pressions avec mon poing alors que je sens ma colère se calmer lentement telle une tempête qui se calme. Ma mâchoire se décrispe doucement, tout comme mon poing, alors que je pousse un long soupire résigné et malheureux. Mon bras fini par retomber contre le lavabo alors que ma main reste au dessus de celui ci pour éviter de mètre du sang partout. Je relève mon regard vers le restant du miroir, observant mon reflet défait au travers des craques, avant de me détourner et de tendre ma main droite vers ma trousse de premier soins.

Ce n'est pas la première fois que j'ai cette réaction, si je me souviens bien la dernière fois remonte jusqu'à ma première peine d'amour, donc j'avais prévus le coup au cas ou je recommencerais. P'tain que je n’aurais pas du m’ouvrir à elle.... mais, ce fut magique comme moment, carrément.. j'expire longuement... Je prend le temps de bien soigner mes coupures à la main mais je laisse tout de même la salle de bain taché de sang et endommagé. Je n’ai pas envie de tout nettoyer tout de suite de toute manière mes pensées sont toutes dirigés vers autre chose. D'un pas lent, je retourne au salon alors que je fais un crochais à la cuisine pour prendre un sac de glace et me préparer une tasse de lait chaud. Pensez ce que vous voulez, m'en fous, une tasse de lait chaud avait toujours eu un effet réconfortant sur moi. Lorsque tout fut près, je m’assis lourdement sur mon futon, sac de glace sur l'épaule et tasse fumante dans ma main valide, alors que mon regard se pose sur mon plafond. Je pousse un autre long soupire alors que je me met à penser, à réfléchir, buvant au passage une gorgé du liquide chaud et réconfortant à intervalle régulière.

En premier, je pense à ma discutions avec l'agent de la X force puisque cela c,était passé plus ressemant. À présent que je me suis calmé, qu'il est retourné dormir dans son coin, je me rend compte à quel point l'agent John avait raison. Je ne sais plus pourquoi il y a tant de colère en moi... peut-être que c'est à cause que mon père m'a toujours empêché d'aider les autres comme je le voulais... ou.. non, en y pensent bien c'est qui me parais le plus logique pour l'instant. J'ai toujours crue que ma place était dans les traces de mon père et à ses coter mais... mais la... j'ai l’impression que ce n'est plus le cas ou du moins plus tout à fait. Je pousse un énième long soupire alors que je vins doucement prendre une autre gorgé de mon breuvage. Mon choix à ce sujet était fait depuis longtemps, je sais que mon père n'allait pas apprécier mais je ne peux pas me résigner à ne pas aller dans cette voie. J'ai.. j'ai tellement envie de faire plus, de trouver mon propre but dans la vie et non de juste suivre les traces que mon père a laissé devant moi. J'ai vraiment l'impression de voir une partie de ma vie s’écrouler devant moi mais.. mais en même temps j'ai l'impression que cet écroulement laisse entre voire ce que je veux réellement. Et puis, intégrer la formation vas peut-être me donner une chance de croiser un peu plus souvent Aislinn. Mon regard finit par se détourner du plafond avant de doucement se glisser vers les photos qui étaient tout près de ma télévision. Plus précisément, l'une des rares photos que j'ai de mon père et de ma mère ensemble.

Je soupire encore longuement de tristesse. Et dire que ce soir aurait put se terminer autrement voir même déboucher sur quelque chose. Je continue de contempler la photo alors que je me dis que malgré tout les regards tristes que mon père avait eu envers moi lorsqu'il me regardait ou lorsqu'il me parlait d'elle, je me rendais compte que mon père avait réellement aimé ma mère et qu'au finale il ne regrettait pas du tout le temps passé avec elle. Ce que j'aimerais pouvoir vivre ça moi aussi... Même si j'ai espoirs, je ne sais plus si je peux vraiment tenter quelque chose avec la rouquine. J'ai trop l'habitude d'essuyer des refus ou une simple nuit sans lendemain. J'ai trop bien mémorisé ses paroles et gestes de refus pour aller plus loin, j'avais déjà commencé à refouler ce que je pourrais ressentir comme avec toutes les autres. Pour me protéger, pour ne plus ressentir ce mal qui m'habite le temps d'une nuit mais... son dernier geste.. cette dernière caresse... j'en ressens encore les frissons... et si..? D'un geste, je me redresse alors que je vins déposer ma tasse vide sur la table basse. Cette fois si, je n'ai pas envie de laisser partir la rouquine sans rien tenter pour la retenir. Cette fois si, j'ai envie de me battre au lieux de subir le poids des événements et de rester dans mon coin sans rien faire. La flamme de mon espoir n'a pas put être rallumer pour rien. C'est décidé, je vais courir si il le faut pour essayer de construire quelque chose avec elle. Au diable les recommandations de l'agent X. Je préfère vivre heureuse que de vivre rongé par mon mal.

Un petit sourire se dessina sur mes lèvres alors qu'une nouvelle lueur de détermination brillait dans mon regard. Ouais, j'allais tenter ma chance, je ne m'en était peut-être pas rendue compte plus tôt mais notre discutions a révélé bien plus que la voie que je crois qui est mienne. Gardant mon petit sourire, je me lèves finalement pour aller porter le sac de glace fondue sur le comptoirs de ma cuisine avant d'aller simplement me coucher puisque ma fatigue venait finalement de me rattraper. Ce fut une nuit plutôt mouvementé de rêve allimenté par toute les idées, causé par mes espoirs, que j'étais en train de me faire.

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