Enora Lacourt-Bourdieux ♦ Pearl [Terminée]

Nom : Lacourt-Bourdieux. Lacourt est son nom de naissance. Elle a fait ajouter le second nom suite à la disparition de Daniel Hopes, de son vrai nom Bourdieux.
Prénom(s) : Enora.
Alias : Pearl, surnom donné à l'Institut par ses professeurs de part la nature et la forme de ses pouvoirs. Ses amis la surnomme également "Eno". Elle utilise également le prénom Nora quand elle ne souhaite pas donner sa véritable identité.
Age & Date de Naissance : 28 ans. Née le 15 Avril 1998, à Nantes.
Métier(s) : PDG de Timers Enterprise, l'une des meilleures entreprises dans les technologies de pointe.
Nationalité(s) : Franco-Heavienne.
Sexe : Féminin.



Description :

Enora possède la capacité de générer des champs de Force. Ils sont principalement créés à partir de l'énergie brute qui constitue à la fois la jeune femme, mais aussi de celle contenue dans l'environnement qui l'entoure. S'ils peuvent prendre des formes adaptées à leur utilisation, leur aspect demeure toujours le même, tel du nacre argenté parcouru par des lueurs dues à l'énergie dont ils sont faits. Ils se divisent en deux catégories :

- Champs de forces offensifs :
Généralement matérialisés sous la forme de sphères, ils peuvent être propulsés par la jeune femme dans un rayon d'action de 70 mètres autour d'elle. A l'impact, l'énergie dont sont faits ces champs de force est libérée en masse provoquant un choc brutal capable de repousser un adulte normalement constitué de quelques mètres et d'assommer un enfant d'une douzaine d'années, s'ils sont frappés par un seul d'entre eux. Enora peut générer jusqu'à une sphère par seconde. Elles peuvent être plus ou moins fortes, le temps de charge modifiant l'intensité de celles-ci. Ainsi, il lui faut une seconde pour générer un champ de force de puissance moyenne et environ cinq secondes pour qu'il soit puissant.
Les champs de forces prennent naissance dans les mains d'Enora. Elle peut ensuite les faire léviter autour d'elle, telles des sphères énergétiques et les remodeler de la manière qu'elle le souhaite. Plus la forme donnée au champs de force est grande, plus il nécessite de la concentration et de l'énergie et plus il sera long à modeler.
Les champs de force peuvent également déplacer des objets en se modelant autour d'eux. Cependant, il vaut mieux éviter ce genre de pratique avec du verre car l'énergie contenue dans le champ de force est trop forte pour qu'il ne résiste.

- Champs de forces défensifs :
Prenant forme depuis les mains de la jeune femme, le champ de force défensif agit tel un bouclier sur lequel viennent se ricocher les différents projectiles. Ainsi, il est pare-balle - mais n'arrêtera pas l'explosion d'un gros calibre - et protège de tout projectile physique généré ou non par un mutant. Cependant, il ne peut arrêter les coups donnés physiquement tels que des coups de points ou de griffes.
Ce champ de force peut avoir deux formes distincte. L'une prend l'apparence d'un véritable mur de nacre à la forme et à la capacité d'absorption de choc proportionnels à la concentration et l'énergie déployée par la jeune femme. Elle peut ainsi se protéger elle-même mais également protéger d'autres personnes demeurant à ses côtés. Il peut devenir un grand dôme - utilisé pour se protéger avec d'autres personnes et étant à l'origine de son surnom "Pearl" - mais aussi d'un mur qui peut être éloigné d'une dizaine de mètres d'elle.
Ce champ de force peut également venir se poser sur son corps - comme une deuxième peau - et lui assure une armure efficace. L'utilisation de ce champ de force utilise, en revanche, son énergie de manière croissante. Plus elle le conserve longtemps, plus elle s'épuise. Mais il lui permet, sous cette forme, de léviter. Là encore, l'énergie déployée pour une telle utilisation est proportionnelle à la prise de hauteur. Si elle monte vraiment très haut, elle risque fortement de ne pas être capable d'assurer sa descente.


Niveau de maitrise : Entrée à l'Institut Xavier en 2011, Enora a reçu un enseignement dès l'apparition de ses pouvoirs dans le but d'apprendre à les contrôler. Elle n'a de cesse de les employer, ne serait-ce que pour se "dérouiller" un peu. Elle possède donc une bonne maîtrise de ses pouvoirs mais n'est toujours pas à l'abri d'une petite erreur si une trop grande émotion forte venait à la traverser.



Description :

Souvent, on définit la jeune fille comme "Une tête blonde souriante aux traits d'enfant". Longtemps, cette étiquette lui a collé à la peau, faisant d'elle une véritable jeune fille pétillante et respirant la vie et la joie. Mais l'âge a délicatement changé les traits de la jeune femme qu'elle est devenue afin de les rendre un peu plus durs. La jeune femme possède une véritable cascade de cheveux blonds, légèrement ondulés, qui encadre parfaitement son visage pâle à l'aspect fermé. Peut-être que cela est dû à se mâchoire inférieure assez marquée, et pourtant si rapidement oubliée dès lors qu'elle sourit de ses lèvres parfaitement dessinées. Un nez joliment dessiné vient se centrer parfaitement entre les deux émeraudes qui lui servent d'yeux et toujours brillants de cette vie qui l'anime. Les expressions de son visage son principalement mise en place grâce à ses sourcils très expressifs.
D'aspect général, elle est de taille moyenne, toisant le mètre soixante-dix et possède une silhouette svelte et élancée qui la rend particulièrement charmante.

Le suite vous dira qu'il y a deux Enora. Il y a la jeune femme responsable et PDG, au port altier et qui dégage une classe et un certain respect uniquement par sa présence. Souvent vêtue de robes griffées par de grands couturiers ou jamais sans une chemise et un blazer, elle possède une démarche droite et fière, rythmée par le bruit cliquetant de ses escarpins sur le sol. Et puis, il y a Enora de tous les jours, celle qui ne se prends pas la tête, étant presque capable de sortir de chez elle en pijama. Retrouvant le confort de chaussures plates et décontractées ainsi que celui des Jeans et des TShirt, elle possède une démarche alors plus sautillante et plus allante.

Signes Particuliers:

Lorsqu'elle utilise son pouvoir, ses yeux émeraudes deviennent brillants, dégageant presque une lueur électrique.
Elle porte un tatouage sur le flan droit : Une écriture fine et calligraphique marquant "Dead Inside". Elle l'a fait en 2015, suite au Big Day.



Description :

Le mental d'une personne se crée avec les épreuves que cette personne rencontre durant sa vie. Enora n'échappe pas à cette condition.

Enora a toujours été une véritable travailleuse. A l'école, à l'institut puis à la faculté et enfin, dans son grand bureau, elle possède une patience au travail à toute épreuve et est très obstinée. Sérieuse et véritablement intelligente, elle est de ces personnes qui sont toujours avide de connaissance et de progrès à faire et à qui il n'y a nul besoin de répéter deux fois les choses pour qu'elle les comprenne. Ambitieuse, elle est parvenue à atteindre l'objectif qu'elle s'était fixé, arrivant en tête de son entreprise en faisant ses preuves auprès de ses collaborateurs. Cependant, sous ces airs sérieux et responsable se cache toujours l'âme d'une grande enfant. Joueuse, blagueuse, le sourire lui vient facilement aux lèvres et est une sorte de signature sur son visage jovial.
Autrefois emportée, elle est désormais plus calme et posée dans ses émotions, réfléchissant d'avantage avec sa tête que son cœur - à l'exception de certains cas pour qui elle serait prête à tout. Elle demeure une personne solitaire et indépendante : ses amis véritables se comptent sur les doigts d'une main et elle prendra le temps de juger une personne avant de lui accorder sa confiance. Mais une fois cela fait, elle devient une personne très abordable et généreuse à l'extrême.
Son défaut le plus grand reste une curiosité sans demi-mesure. Elle a toujours tendance à laisser promener ses oreilles, plus par méfiance vis-à-vis du monde qui l'entoure que par véritable intérêt sur les ragots qui se promènent. Elle ne souhaiterait aucunement être prise de court par une nouvelle et préfère être la première informée.

Elle a toujours pensé que les mutants devaient rester les égaux des humains et se faire une place dans leur monde. Malheureusement, les événements des années 2010 ne lui donnèrent jamais raison, la peur des humains faisant parler leur haine pour les mutants. Elle continue d'espérer qu'une harmonie est possible et est fort heureuse de se savoir en sécurité dans une nation qui se revendique 100% mutant. New-Heaven est un havre de paix à ses yeux, pour tous les gens qui se sont sentis harcelés durant ces dernières années. Cependant, elle trouve aussi que cette ville peut être perçue comme une sorte de camp de regroupement de tous les mutants et fait d'eux une cible bien facile face à la haine.

Peu de choses semblent pouvoir la déstabiliser, si ce n'est le fait de parler de ses proches disparus. Elle ne sait jamais si elle doit ressentir de la peine, de la douleur ou de la haine à l'égard de tout cela. Ces événements l'auront rendue plus forte, mais demeurent également sa grande faiblesse.



Talents Particuliers :

• Enora parle couramment le français, sa langue maternelle, et l'anglais.
• Elle possède une compréhension plus grande que la plupart des gens, ce qui lui a valu bien souvent l'étiquette de sur-douée. Elle ne s'en rend pas forcément compte, ce qui peut lui donner une attitude désagréable vis-à-vis de ceux qui mettent d'avantage de temps qu'elle à comprendre.
• Enora sait manier les armes à feu de petit calibre. Elle a appris cela suite à la prise de l'Institut et durant l'année de cavale qui s'en suivie pour elle. Elle a approfondi le maniement de ces armes par la suite, quand le Big Day fut fini et qu'elle put reprendre ses études.
• Durant son séjour à l'Institut Xavier, elle s'est essayée aux Arts-Martiaux, mais n'a jamais été une as dans le domaine. Elle garde néanmoins les bases de la chose, prête à se défendre avec ce qu'elle sait si cela est nécessaire.
• Durant son cursus université, elle a décidé d'apprendre le piano, hommage à celui qui fut son tuteur aux États-Unis.

Possessions :
Héritage légué par Daniel Hopes :
• Timers Enterprise. L'une des meilleures entreprises dans les industries de pointe de ces dernières années, autrefois basée à Londres, délocalisée à New-Heaven en 2020.
• Un appartement dans le 16ème arrondissement de Paris, dans lequel elle se rend dès qu'elle passe en France.
• Une Porsche - Également connue sous le nom de "Zuzu-mobile".
• Une fortune conséquente qui la place dans les jeune femmes les plus riches de New-Heaven.

Possessions personnelles et acquises :
• Une montre à gousset, offerte par Daniel Hopes, qu'elle garde sur elle en permanence.
• Un Beretta M9 qui ne se trouve jamais non loin d'elle.
• Un appartement à Londres, qui lui servait anciennement de pied à terre quand elle se rendait à Timers. Elle l'a, à présent, mis en location.
• Un appartement à New-Heaven, son lieu de résidence permanente, situé dans le quartier de Paradise.

Orientation Story Line :

Je pense que les rencontres seront un grand point dans la vie d'Enora qui est un loup bien trop solitaire qui aimerait se raccrocher à sa meute. Et puis, même si elle est déjà bien lancée dans le monde des affaires et du travail, son ambition la poussera toujours plus loin et elle aura besoin de nombreux appuis pour cela.

Biographie :

D’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours été aimée par tous ceux qui croisaient ma route. Je ne suis pas quelqu’un de terrible, de méchant ou même de vicieux. Je suis devenue ce que je suis aujourd’hui parce que c’est ainsi que la vie a décidé qu’il fallait que je sois. Et puis bon, je suis toujours une petite Française fière de ses racines donc, forcément, je ne peux pas être bien vilaine…

Je suis ce que l’on appelle communément un « bébé-éprouvette ». Vous savez, mes parents, Martial et Sophie Lacourt, étaient incapable d’avoir un enfant, ce qui explique aussi pourquoi je suis fille unique. Ils ont du recourir à des techniques médicales pour réussir à enfin avoir un enfant, autrement dit, moi. Des fois, j’ai l’impression que tout commence de là, que c’est dans un laboratoire que je suis née et que c’est la raison pour laquelle les choses se sont compliquées avec le temps. Mais bon, je ne pourrais jamais en vouloir à qui que ce soit de m’avoir donné la vie, non ? Ce serait un peu l’hôpital qui se fout de la charité. Bref, où en étais-je… Ah, oui ! Je suis donc née le 17 avril 1997, à Nantes. Un jour merveilleux parait-il. Ma mère n’a jamais cessé de me répéter qu’un arc-en-ciel illuminait littéralement le ciel ce jour là, comme si le ciel lui-même pouvait applaudir la naissance de la précieuse petite Enora Lacourt. Il faut pas pousser non plus, n’est-ce pas ?

Mes parents ont toujours été formidables avec moi. Attentionnés, à l’écoute, bien que parfois un peu étouffants. Mais là encore, je pense que le fait qu’ils m’aient attendue durant tant de temps n’ait fait qu’augmenter ce phénomène. J’ai pas fait d’études de philo, de sciences sociales ou je ne sais quoi, mais je pense que ça a joué. J’étais « précieuse » à leurs yeux et ça me rendait un peu plus exceptionnelle. Ils débordaient d’amour et l’ont fait jusqu’au bout quand cela me concernait. En fait, j’étais plutôt heureuse de retrouver mes quelques cousins car ils me donnaient l’impression d’avoir une famille, une vraie. On a été très proches entre nous, on l’est toujours d’ailleurs. C’était un joyeux bazar que de nous avoir tous ensemble, d’autant plus que j’étais celle qu’il ne fallait pas casser, tordre ou même abimer un peu – Je crois que mes parents m’ont toujours considérée en sucre en fait. Jusqu’à ce qu’on ait l’âge de rentrer à l’école, on passait énormément de temps ensemble.

L’école n’est pas une période qui m’a franchement marquée. J’étais discrète, même si ma place au premier rang m’était toute réservée. Scolairement parlant, j’ai été une élève que beaucoup de mes professeurs ont qualifiés de modèle. Je n’aimais pas trop cette étiquette qui faisait que je me retrouvai bien souvent seule. Mais je me suis accommodée de cette solitude et elle m’a permis de me cultiver un peu plus chaque jour. Mes parents ont toujours pu me faire confiance, même au plus jeune âge et j’ai toujours été une jeune enfant débrouillarde qui ne demandait rien à personne. Enfin, ça, c’était avant l’arrivée de Lucas. Lucas, c’était mon meilleur ami. Un jeune garçon brun, souriant et toujours occupé à discuter de choses et d’autres avec tout le monde. On s’est rencontré dès lors que j’ai passé une classe et je crois que ça a toujours été la grande amitié entre nous. On avait pourtant deux caractères bien différents, mais à deux on s’équilibrait parfaitement. La tête brulée de la classe et la petite fille bien élevée, vous imaginez un peu le tableau ? Au lieu d’être une mauvaise fréquentation, on était un duo qui se tirait mutuellement vers le haut. Il m’a initié aux bêtises et aux taquineries quand je l’intimai au sérieux. Et puis, pendant notre temps libre, on était toujours à rêver ensemble, nous inventons un monde à nous et jouant à travers toute la campagne environnante. Je pourrais presque regretter toute cette période de ma vie si je n’avais pas compris plus tard qu’il s’agissait là de l’insouciance à l’état pur, le plus beau présent qu’un enfant puisse avoir.

L’arrivée au collège ne fut que le prolongement de tout ceci. Lucas et moi, à la vie et à la mort, tandis que d’autres personnes essayait de s’intégrer à notre tandem indestructible. Mais nous n’étions pas de ces gens sectaires qui refusent le contact avec les autres et nous avons formé une véritable bande d’amis qui partageaient nos passions, nos envies. J’étais toujours la plus discrète du groupe et Lucas en est devenu le leader. Les opposés que nous étions continuaient de s’exprimer mais en aucun cas je ne fus mise à l’écart. C’était le grand avantage de notre relation plus grande. Mais les choses ne sont malheureusement pas allées en s’arrangeant…

Je me souviendrais toujours de ce jour de mars 2011. En même temps, il est compliqué de faire autrement. Apparemment, j’avais mauvaise mine. Je voyais mon meilleur ami me lancer des coups d’œil inquiets. Pour moi, c’était juste un coup de fatigue. A la sortie du collège, je rentrai chez moi avec Lucas, comme d’habitude. On habitait à deux rues de différence l’un de l’autre alors c’était une habitude. On venait de se séparer quand un groupe de garçons est arrivé. Le reste demeure flou, mais ils voulaient le peu d’argent que j’avais sur moi. Je me souviens avoir hurlé le nom de Lucas avant qu’il me fasse taire d’une main plaquée sur la bouche. Je crois qu’à l’époque, c’était là la plus grande peur que j’ai pu avoir. Mais je n’aurais jamais pu imaginer ce qu’il s’est passé ensuite. Je me suis débattue, comme une véritable lionne tandis qu’eux se moquaient de moi et essayaient de me prendre mon sac. Et puis, d’un coup d’un seul, ça m’est apparu comme un éclair. Un éclair qui les a repoussés loin de moi, les projetant au sol, à moitié assommés. Je suis restée comme une idiote, immobile, à regarder mes mains qui avaient été la source de tout ce désordre. Et une autre main s’est posée sur la mienne pour la saisir. Lucas était là. Me traînant derrière lui, il m’avait ramenée chez jusqu’à sa maison. Lui avait assisté à toute la scène et était sûr de ce qu’il avait vu.

Durant plusieurs semaines, on a gardé cet événement sous silence. Nos jeux s’étaient transformés en expériences pour essayer de reproduire le phénomène, nous cachant dans la forêt qui était non loin de notre village. Finalement, je réussis à reproduire le phénomène, sans parvenir à le contrôler, admirant les sphères argentées que je pouvais former dans les paumes de mes mains et paniquant dès lors qu’elles partaient en tout sens s’écraser contre des arbres et brisant quelques branches fragiles. Et ce qui aurait du arriver bien avant arriva. Mon incapacité à contrôler ce que je faisais finit par blesser mon ami, le projetant violemment contre un arbre. J’avais 14 ans, et j’étais bien incapable de gérer tout ceci. S’il préféra me couvrir une fois de plus, je ne pouvais plus supporter le mensonge et je finis par parler de tout ceci à mes parents. La peur se lut d’abord dans leurs yeux, autant que l’incompréhension. Mais l’amour qu’il me portait était au dessus d’un tel malentendu et ils firent de leur mieux pour gérer la situation compliquée que je faisais subir à tout le monde. Je fus écartée de l’école un temps, afin de voir quelles étaient les options envisageables. Le mot mutant sortit alors de la bouche de mes géniteurs, comme si, soudainement, je n’étais plus vraiment leur enfant. Ce furent des semaines difficiles, mais nous restions soudés du mieux que nous le pouvions.

Ce fut Lucas qui trouva mon salut. Certes, il se trouvait de l’autre côté de l’Atlantique, mais ses recherches semblaient désigner un endroit tout indiqué à ma situation. L’Institut Charles Xavier. Visiblement, le statut des mutants était d’avantage reconnu aux États-Unis et mieux valait pour moi quitter la France pour rejoindre cette nation d’adoption. Mes parents furent hésitants, inquiets de savoir si nous devions tous subir ce déplacement, mais j’eus tôt fait de les rassurer, leur démontrant mon indépendance et cherchant à leur faire comprendre que ce lieu était bien adapté pour les plus jeunes. Mon père décida de joindre l’établissement et ainsi, il fut décidé que je partirais après l’obtention de mon brevet des collèges. Le mois de Juin me parut infiniment long et chacun de mes gestes semblait contrôlé de manière exagérée et je m’enfermai peu à peu dans une solitude que seul Lucas pouvait rompre.

Je crois que partir n’a pas été le plus compliqué dans tout ça. Ce fut l’arrivée dans un nouveau décor, dans un pays inconnu. Je n’avais que 14 ans après tout, et je comprends le doute qu’avaient eu mes parents à me laisser partir seule. Une valise de vêtements sous le bras et quelques souvenirs de France, je suis arrivée à l’Institut avec la boule au ventre. C’était angoissant, parce que je n’avais aucune idée de ce qui m’y attendait. Mais j’ai été merveilleusement surprise. A mon arrivée, j’ai rencontré tout d’abord un professeur de l’établissement. Daniel Hopes. Sans lui, je crois que tout ceci aurait été terriblement différent. Il était d’origine française, et je pense que c’est cela qui nous a rendu très proche par la suite. En fait, j’en suis même sûre. C’est lui qui m’a conduite auprès de Charles Xavier et c’est ainsi que je devins officiellement élève à l’Institut.

J’avais un parcours un peu spécial. Je devais suivre des cours de type international de part ma nationalité Française et la plupart de ces cours se faisaient par correspondance. Le reste du temps, j’approfondissais ma connaissance de l’anglais qui devint rapidement ma nouvelle langue dans laquelle j’étais bercée jour et nuit. Mais le français était une langue qui demeurait omniprésente. Entre mes communications diverses avec mes parents et Lucas, et mes longues discussions avec Daniel Hopes, je continuai à me sentir un temps soit peu chez moi. Et ce fut ces relations qui firent en sorte de conserver un équilibre autour de moi. En ce qui concernait les autres élèves de l’Institut, eh bien c’était compliqué. Entre mes difficultés à raccrocher leurs conversations rapides et le manque de vocabulaire dans les différents domaines abordés, on peut dire que j’ai appris pas mal de choses sur le tas. Mais ils me soutenaient tous, et c’est ça que je retiendrais de ma période à l’Institut, un grand soutien et une grande famille de gens venant de tous horizons. Vous pouviez croiser des gosses de riches ou bien les plus miséreux. C’était assez incroyable mais c’était tout à fait fantastique. Je grandissais en compagnie de plusieurs frères et sœurs qui comprenaient tous ce que je traversais et qui essayaient de ne garder que le côté positif de tout cela. C’était réellement bénéfique. Et puis, la relation que j’avais avec ce cher Daniel a fini par évoluer. Il est devenu comme un père pour moi. Un père sur le sol américain et un véritable papa mutant. La barrière professeur/élève a eu du mal à sauter, mais le jour où il m’a remis cette montre à gousset sur laquelle il m’avait nommée comme étant une fille, après la réussite de ma première année scolaire fut un véritable honneur. Il ne remplacerait jamais mon père biologique, mais il était la personne à laquelle je pouvais me raccrocher dès que je le pouvais. C’était… Merveilleux.

Oh, vous devez vous interroger sur mes pouvoirs, non ? Eh bien, l’apprentissage a été compliqué. D’abord guidée par mes émotions, chaque entraînement n’en était que plus éprouvant. La salle des dangers fut rapidement un mélange de cauchemars ou de situations des plus énervantes afin de me pousser à bout dans mes retranchements. C’était dur. Très dur. Réviser dix contrôles aurait été une promenade de santé à côté de ça. Mais ça avait le mérite de me permettre de m’exprimer en tant que mutante. Et, au fur et à mesure, ça m’a permis de comprendre le déclenchement de mon pouvoir. Les émotions n’étaient plus utiles en tant qu’interrupteur et c’était déjà une réussite. Et puis, au fil des semaines, des mois et des années qui passaient doucement, j’appris à devenir maître de mon pouvoir, et ne pas le laisser me guider à sa place. On me donna alors le surnom de Pearl, le jour où, contrôlant chaque champ de force, j’en fis une véritables guirlande qui tournaient autour de moi, couverte également de mon bouclier nacré. Certains me voyaient déjà prendre part à la lutte avec un uniforme, quand Daniel finit par m’exposer d’autres qualités qu’il voyait en moi. Je n’avais pas l’étoffe d’une guerrière, je ne l’ai jamais réellement eu, même si mes pouvoirs ont pris part à certains conflits. Mais je préférais croire qu’il avait raison.

Et puis, tout a basculé d’un jour à l’autre. L’attentat à Kiev, début 2013, a remué plus de choses que nous ne l’avions tous souhaité. L’effet boule de neige a entraîné beaucoup de peur et, pour la première fois, mes parents refusèrent mon retour en France. J’étais comme coincée aux États-Unis. A ce moment là, je ne pouvais pas prétendre obtenir la nationalité américaine et les visas devenaient de plus en plus durs à obtenir. Longtemps, je crains être expulsée de cette nation d’adoption. Mais ce fut Daniel qui me sauva, acceptant de devenir mon tuteur sur le sol américain et prenant la responsabilité de toutes mes actions. La prudence devint une grande qualité. Mais les mutants et leur image ne faisait que chuter en popularité et le professeur Xavier lui-même nous incita à ne plus sortir seuls. C’était la période la plus étrange et pourtant, la plus calme pour  nous. Plus personne ne souhaitait sortir et les étudiants de l’Institut se montraient très prudent. Et puis, est arrivé ce qui devait arriver.

Fin 2013, l’Europe a réveillé le géant américain. Ils prirent les devants et il m’était désormais impossible de rentrer en France sans être mise sous restriction ou enfermée. Mes parents avaient peur, Lucas m’appelait tous les jours. Les agressions anti-mutantes prirent de l’ampleur. J’ai été au cœur de l’une d’elle. Nous étions sortis entre amis afin de nous prendre un café. Rien de plus banal, me direz-vous. Mais on a du nous suivre, dès le début. Nous étions trois élèves. Il y avait Ethan Owen, un passe-muraille, Laura Collins, une véritable machine à tuer et moi. On a pris quelques coups avant de vraiment commencer à se défendre. Sauf que nous ne souhaitions pas arriver à des extrémités qui auraient trop de conséquences. On a pris la fuite, lâchement. Daniel était dans une colère noire. Je crois que s’il avait pu, il serait allé les étrangler lui-même à mains nues. Mais les choses s’enchaînaient beaucoup trop vite. Nous nous sentions déjà enfermés dans une cage dorée. L’Institut était le seul endroit où nous pouvions avoir la paix et le professeur Xavier préférait nous garder en sureté plutôt que de nous voir affronter les dangers de la rue.

Et ce terrible jour du 14 février 2014 est arrivé. Une Saint Valentin pas vraiment comme les autres, me diriez-vous. Un cauchemar éveillé pour nous tous. On a eu vent du Security Act aux informations. Et la seconde d’après, des camions et des hélicoptères entrèrent dans l’Institut. La panique se fit sentir et quand certains se résignèrent à se laisser faire, d’autres prirent le risque de se soulever, malgré les avertissements de tous nos professeurs. Du mieux que je le pus, je luttai à mon tour contre un emprisonnement certain. Mon esprit n’avait de cesse de me faire visualiser les images de camps de concentration et la terreur me fit agir étrangement. Mais seule, je ne pouvais m’échapper de là. Ethan m’avait rejoint et était prêt à nous sortir de là, tous les deux. Et il ne fut pas le seul à me venir en aide. Daniel. A chaque fois que je repense à cet instant… Je me dis qu’il n’a jamais assez duré. Il a figé le temps nous entourant et nous a expliqué comment sortir de là, comment nous cacher. Avec Ethan, c’était évident. Mais je me souviens de ma peine et ma détresse quand je le suppliai de nous accompagner et qu’il ne le fit pas. Il m’a embrassé sur le front et a choisis d’aider les autres, me promettant que nous nous retrouverons. Cette promesse est encore aujourd’hui la dernière chose qu’il me reste de lui. Je ne l’ai jamais revu et beaucoup le suppose mort.

J’ai couru, aux côtés d’Ethan. Et nous avions pu sortir de l’Institut, nous retrouvant seuls, sans rien, perdus à New York. J’ai pu rentrer en contact avec mes parents, pour leur affirmer que j’allais bien, mais que je ne pourrais plus les rappeler. Eux aussi, ce fut la dernière fois que je les ai eus en communication, la suite se montrant véritablement cruelle pour eux. On a passé la première nuit dans la rue. Et on devint des fugitifs, toujours prêt à nous enfuir. Nous étions assez forts pour nous défendre et nous souhaitions plus que tout nous en sortir. J’ai volé. J’ai fouillé. J’ai erré. Le regard des autres était mon pire ennemi. On s’est éloigné du cœur de New-York et, en banlieue, on a fini par trouver un endroit où nous loger et un petit boulot. On vivait au jour le jour, prêt à décamper si le besoin se faisait sentir. J'ai appris à me servir d'arme à feu, prête à me défendre sans souhaiter exposer ma véritable nature si le besoin se faisait sentir. Daniel ne vint jamais là où il avait dit qu’il me retrouverait et je finis par me faire une raison. Je pense que je n’aurais pas pu survivre sans Ethan à mes côtés. On était dans la même galère et cela nous a rapproché, plus que je n’aurais pu l’imaginer. Plus qu’un ami, il devint un compagnon et un amant. A 17 ans, c’était insensé de tomber amoureuse de cette manière, mais c’était notre manière de nous soutenir l’un et l’autre. C’aurait été un autre, il en aurait certainement été de même, tout comme je suis sûre qu’il aurait fait la même chose avec une autre fille. Et puis, c’était une meilleure manière de nous fondre dans la masse que de jouer au couple amoureux. Je me souviens m’être teint les cheveux, coupés, lissés… Tout était bon pour ne plus être Enora Lacourt. On a récupéré de faux papiers et je devins Nora Lake.

Des hors-la-loi, on l’était plus que de raison… Et ce petit manège a duré un an. Un an durant lequel j’achevais mon baccalauréat international sous un faux nom. Le gouvernement ne parlait plus que des mutants à la télévision, allant même jusqu’à envisager une cryogénisation de certains cas. L’effroi et l’air de révolte qui nous posséda manqua de nous faire perdre les pédales plus d’une fois mais nous étions deux. Et l’enfer est devenu tout autre. Le Japon fut rasé. C’était ainsi que les choses nous furent présentées. Un mutant venait de prendre un nombre incalculable de vies. Il n’a pas fallut plus d’une dizaine de jours pour que le monde entier rappelle les mutants pour le sauver. Nous étions libres de redevenir nous-mêmes. Comme beaucoup d’autres, nous étions de retour à l’Institut, attendant la marche à suivre. Mais le professeur Xavier ne voulait pas que nous prenions part à ce conflit, nous, les simples élèves. Il ne put cependant pas empêcher les majeurs de se porter volontaire. Je n’avais que 17 ans à l’époque. Ethan en avait 21, et fit partie de ces âmes suicidaires qui étaient prêts à tout pour la survie de notre monde. Je ne le revis jamais. Il perdit la vie à Rio, ce 27 février 2015. Les choses n’allant pas en s’arrangeant, je fus contactée par l’ambassade de France. Mes parents avaient fait parti des victimes d’Ultimate à Pékin. Les raisons pour lesquelles ils se trouvaient là bas m’étaient inconnues, mais la colère et la tristesse qui m’envahit me changea. En mieux ? Je ne saurais le dire encore aujourd’hui.

Mes 18 ans eurent un gout amer. Et pourtant, ils ne firent que me conforter dans l’idée que je devais prendre part à ce conflit. Tous les morts que l’on dénombrait chaque jour alimentaient un peu plus ce besoin de lutter avec les autres. Je crois que je peux dire que c’est à ce moment de ma vie que je suis devenue adulte. Je n’étais plus la jeune fille pleine d’insouciance qui souriait chaque jour à la vie, mais bien cette jeune femme balayée par les événements qui se relève comme elle le peut et qui fait de son mieux pour garder la tête hors de l’eau. Et c’est dans cet état d’esprit que j’ai fait mon entrée durant le Big Day. Je n’étais pas Xmen, pas une guerrière. Mais j’étais quelqu’un qui pouvait aider les autres face à cette dévastation. Laissée en bordure de San Fransisco, j’aidais les survivants à fuir, à s’éloigner. Protégeant certains de débris qui s’abattent vers eux, m’envolant pour aider à sortir ceux qui demeuraient coincés dans les immeubles. Et finalement, d’un coup, le silence. Tout était fini. J’avais survécu à la terreur, à l’horreur, au désastre. Je me souviens m’être effondrée sur ce champ de ruines, pleurant toutes les larmes que je le pouvais, entourée par de nombreuses autres personnes. Le plus dur semblait être passé et pourtant, il s’agissait désormais de continuer à vivre avec tout ça. C’était pire que mourir, finalement.

Le professeur Xavier était parti à jamais. Daniel semblait en avoir fait de même et le reste de mes proches étaient morts. Tous, sauf Lucas. Ce fut d’ailleurs le premier endroit où je me rendis. Le revoir fut autant difficile qu’un soulagement véritable. Il put alors m’expliquer les raisons de la mort de mes parents qui étaient partis en Chine pour envisager une extension dans le pays de l’entreprise de mon père. Un hasard. Un horrible hasard. Une cérémonie eut lieu, bien qu’aucun corps ne fût à enterrer, détruits par les pouvoirs dévastateurs d’Ultimate. Je restai plusieurs mois en France, clarifiant ma situation ici et aux États-Unis, faisant le deuil à ma manière de tous ces événements passés et les gravant à jamais dans ma peau claire. Tout se simplifia ensuite d’un coup d’un seul, quand je fus l’héritière de ce que possédaient mes parents, mais aussi des biens de Daniel Hopes. Sans comprendre, je devins alors PDG d’une grande entreprise britannique et riche comme jamais je n’aurais pu l’être autrement. Je pris alors la décision de quitter la France afin de rejoindre, de nouveau, les États-Unis. Peu de temps après Noël, je changeais donc de cap et regagna l’autre côté de l’Atlantique pour y poursuivre mes études. Mais je n'étais dès lors plus Enora Lacourt. Je devins Enora Lacourt-Bourdieux, après plusieurs mois de longues discussions avec les administrations françaises, afin de garder en mémoire le nom de celui qui fut tel un père pour moi.

La cité de New Heaven se construisait peu à peu tandis que j'errais sur les bancs de Columbia. Quand j'ai appris ce qu'ils comptaient faire, j'ai décidé que je devais faire partie de ce nouvel état et que telle était ma place. J’ai obtenu la double nationalité en 2017, dès mon entrée à l’académie Tomorrow pour la poursuite de mes études. J’en avais fait la demande quelques mois avant mais ce fut la raison pour laquelle je pus trouver la place qui était mienne dans la cité-état. Ca, et certainement le don généreux pour la reconstruction de la ville. En parallèle, je devais gérer une entreprise du mieux que je le pouvais. J’avais délégué, dès mon entrée en fonction en tant que PDG, la direction de l’entreprise à un ami de Daniel qui avait fait un excellent travail jusque là. Les choses ne furent pas véritablement différentes… Jusqu’à ce que j’ordonne la délocalisation du siège de l’entreprise à New-Heaven. Beaucoup d’employés ne suivirent pas la démarche, mais les mutants travaillant en son sein suivirent volontiers le mouvement. Et le 15 avril 2020 fut autant le jour de mes 23 ans que le jour de l’inauguration de Timers Enterprise à New Heaven. J’ai changé d’appartement à ce moment là, prenant une place à Paradise. J’avais le sentiment qu’il s’agissait là de ma place. Je fus diplômée en juin de la même année d’un double diplôme en mangement et gestion d’entreprise et en économie et devins l’une des plus jeunes chefs d’entreprise de la ville-état, pour ne pas dire la plus jeune. Mes débuts furent un peu compliqués. J’étais trop scolaire, pas assez expérimentée. Du haut de mes 23 ans, il était dure de s montrer un peu autoritaire. Mais je pouvais toujours compter sur l’ami que Daniel avait eu et qui m’était de précieux conseils, bien qu’étant demeuré à Londres. Le nouveau directeur de l’entreprise fut un mutant du nom de Carl Banes. De dix ans mon aîné, il n’en fut pas moins à mon écoute. Droit, fiable, je lui dois encore aujourd’hui beaucoup tout comme Timers.

Mes vacances se faisaient toujours en France où je retrouvais Lucas et où je pouvais oublier tous les problèmes de mon entreprise. Ma vie passait alors de galas de charité et de dîners mondains à des choses plus simples et plus futiles. Ca doit être grâce à mon ami que j’ai toujours gardé les pieds sur terre. Et puis, l’envie d’en faire plus pour la cité se fit sentir. En 2024, j’obtins une place auprès du conseiller en économie de la ville. Celle-ci se solda par une nomination de secrétaire d’État, quelques mois plus tard. Les responsabilités qui reposent sur mes épaules, je les assume pleinement aujourd’hui. Je suis fière d’être là où j’en suis, vous savez, même si je ne cesse de regretter la disparition de tous ces gens qui auraient été fiers de moi. Mais je n’ai jamais de cesse de croire que demain est un jour meilleur. Un jour que je serais en mesure de vivre et qui n’aura de cesse de me surprendre.




Avatar : Kristen Bell
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Qui ? : -
Age : 23 ans.

Et voilà ! Fiche à présent terminée ! Prête pour la modération !

Hello gamine !

Cette fiche est une petite merveille. Concise là où il n'était plus nécessaire de détailler, riche sur la biographie pour montrer tout le travail d'adaptation à notre univers, je te remercie de ce travail d'adaptation au passage montrant que tu as pris le temps de t'approprier les éléments du background pour "coller" à la situation.
A titre personnel, c'est un vrai plaisir de voir ce que tu as fait de notre héritage d'écriture avec le personnage de Daniel Hopes et t'annonce qu'il sera proposé en PV dans la section du forum. Tu pourrais d'ailleurs y proposer Lucas.

Rien à redire sur cette fiche ma nono à part un détail : précise le lieu géographique de ta résidence à New Heaven même si je suppose que c'est à Paradise.

félicitations, sincèrement !!!

Ororo passera pour voir si elle a quelque chose à ajouter.

A bientot !!

rien à dire. superbe fiche
bienvenue à New Heaven

Wow ! Bah ça pour une surprise...

Je t'en prie Cait. C'était un devoir pour moi de ne pas rater l'adaptation de tous ces moments dans un nouveau cadre. Et je suis plus que ravie d'apprendre que cela te plaise vraiment. Je m'en voudrais de te décevoir...

J'ai donc ajouté la mention de Paradise en ce qui concerne l'appartement, comme demandé!

Merci encore à vous deux, autant pour la modération que pour ce petit forum qui vient de redonner des ailes à ma princesse blonde.

Petite Edit : Y aurait-il moyen que l'on ajuste mon Pseudo en "Enora Lacourt-Bourdieux"? Sinon, c'pas grave !