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Une célébration longtemps attendue [Caitlyn]

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Une célébration longtemps attendue [Caitlyn] Empty Une célébration longtemps attendue [Caitlyn]

Message  Kaya Kangee Lun 7 Nov - 23:24

J'étais rentrée de mon entretien avec Ororo avec... des questions et des perspectives d'avenir. Beaucoup de choses auxquelles j'allais devoir réfléchir, à tête reposée. Pour le moment, soyons clairs, ma tête n'était pas du tout reposée. Encore une fois ce fut une rencontre... Plus calme qu'avec Jo' et Cait' mais quand même riche en importance. C'était beaucoup pour mon pauvre petit cerveau tout moisi ! D'ailleurs, le symbiote sentait clairement ma fatigue mentale. J'avais des envies de bouffe très spécifiques, le genre de bouffe qui me faisait me sentir bien et tranquille, et le symbiote affectait mes envies quand il sentait que j'allais mal. Enfin, quand il sentait que mon équilibre en sérotonine et tous ces trucs-là était assez mal en point. En soi je n'étais pas malheureuse, soyons clairs : j'avais retrouvé une femme dont j'étais secrètement (bon pas si secret que ça ok) amoureuse depuis plus de 15 ans, nous étions maintenant ensemble, je commençais à me découvrir une sorte de famille (pas dit qu'elles m'acceptent vraiment et j'avais un rapport à la famille assez complexe, donc "une sorte"), j'avais peut-être des objectifs malgré un contexte politique très complexe, j'avais ensuite retrouvé ma meilleure amie de l'Institut et elle était devenue directrice, bref...

Mais c'était justement cette avalanche de choses qui me faisait me sentir... pas "mal" encore une fois, plutôt déstabilisée et écrasée par les émotions et les informations. Ayant encore une fois besoin de repos, je rentrai directement chez moi (dans l'Outer) histoire de me poser un peu, finir un comic que j'avais acheté juste avant de retrouver la rousse, dormir quelques heures, et finir de vider ce qu'il restait dans mon frigo avant que ça n'expire. Puis vu que j'avais encore faim et que le symbiote insistait pour me donner envie de ça, je m'arrêtai rapidement au petit Japonais qu'il y avait près de Hell Door pour lui prendre un bol de Yakibuta ramen. Pour 10 dollars vous aviez des pâtes, du porc rôti, un oeuf à demi-cuit, des épinards, des algues, de l'oignon frais, du narutomaki et des pousses de bambou. Je sortis de là assez satisfaite, le symbiote aussi d'ailleurs, et repris la route de Paradise, utilisant un vieux visa temporaire qui était encore valide quelques jours - je l'avais obtenu pour bosser au parc des expositions.

Le truc, en fait, c'était qu'en plus de tout ça... Vous voyez, cette vieille série, 24 ? Avec le compte à rebours, et tout ça ? Bah j'en avais un comme ça qui me tournait dans la tête en permanence ou presque, comptant les secondes jusqu'à demain, quand la rousse se serait débarrassée des gamines et que nous aurions l'appart' pour nous toutes seules. En fait, alors que je marchais vers le Gold Bidule (ouais, j'arrivais pas à me rappeler du nom du bâtiment), je sautillais parfois sans aucune raison, à la plus grande surprise de certains passants. Bon... bonbonbon... Si je rentrais j'allais faire quoi au juste ? Cait' ne serait pas là avant plusieurs heures. Alors, quoi ? J'allais rentrer et surfer sur le net l'air de rien ? Faire à bouffer ? Nanananan j'arriverais jamais à me concentrer, c'était mooort. Du coup, je dérivai de ma route afin de me rendre au dojo et me défouler un peu tiens ! Hop, ni une ni deux je débarquai, me changeai rapidement et tabassai un pauvre sac de frappe qui n'avait rien demandé à personne (Maeve n'était pas là tiens, dommage).

Je finis par rentrer et Jade était déjà là. En me voyant arriver avec mon air fébrile, elle s'empressa de se foutre de ma tronche et de me conseiller des positions. Elle avait bien compris pourquoi elles se faisaient foutre dehors... Je me contentai de répondre en lui tirant la langue et en levant le majeur à son attention. Néanmoins pour une fois, elle ne passa pas la soirée à se payer ma tête vu qu'elle était encore un peu surexcitée (voire sous extas, je sais pas trop) à l'idée de rencontrer l'autre miss, là. Je n'eus même pas le temps de poser des questions qu'elle fila dans sa chambre et je ne la revis pas pendant plusieurs heures. D'ailleurs, Caitlyn non plus : elle allait revenir un peu tard à cause de trucs imprévus au ministère. Pas aussi tard que l'autre fois, mais tard... du coup, j'avais bien deux ou trois bonnes heures devant moi. Je décidai donc de fouiner sur le net afin de trouver des recettes qui mettaient un bon moment à se préparer, et finis par tomber sur ce qu'il me fallait : lasagne al pesto. Je n'avais pas pris de pâtes pour lasagnes avec Tristan mais j'en avais repéré un paquet qui semblait être là depuis longtemps, quelqu'un avait eu dans l'idée d'en préparer mais ne l'avait jamais fait (sûrement par flemme, classique).

À l'heure de bouffer, Jade se contenta de se goinfrer à 200 à l'heure, Ari fit aussi sa petite vie, et je me retrouvai donc là... Encore à devoir attendre. Merde à la fin ! Si je restais là sans aucune activité j'allais un peu péter un plomb... dans le bon sens du terme, ok, mais là j'avais envie de sautiller dans tous les sens et courir contre les murs bordel ! Je téléchargeai donc des dizaines de tablatures sur mon vieux portable avant de faire au mieux pour me les remémorer, à l'aide de la guitare de l'irlandaise qui tardait à rentrer (l'irlandaise, hein, pas la guitare)... En fait, quand elle finit enfin par revenir, j'avais de nouveau réussi à retenir la première minute d'un arrangement de Beethoven pour guitare électrique, un vieux machin de 2013 que j'avais pas mal bossé à l'époque... En soi, ça m'avait semblé être un excellent entraînement pour les doigts, bwéhéhéhéhéhéhéhé ! Hum... Mais plus sérieusement, ouais, le morceau était tellement complexe qu'il était juste impossible de tout retenir en une seule fois... Malgré mes énormes facilités, il fallait quand même que j'apprenne et que je me rappelle de chaque note une par une, ce qui demandait quand même de l'entraînement. Moins qu'un autre guitariste, mais de l'entraînement quand même.

Et enfin ! Elle rentra ! Lorsque je la vis débarquer, je posai la guitare assez sommairement et décidai de faire... vous voyez ? Comme dans les films, quand le héros et sa promise se retrouvent après des mois de séparation, sur le quai d'une gare ? Elle lui saute dans les bras avec de la musique pleine d'émotion et tout ça tout ça, machin mes couilles ? (ok, je suis pas douée pour décrire les moments romantiques, ça va) Donc, ouais, je fis pareil. Ce ne fut qu'en plein saut que je réalisai que je pesais bien mes 75 kilos et que j'étais plus grande qu'elle. La pauvre s'étala par terre et moi avec, en plus je l'écrabouillai quelque peu de façon assez lamentable. Pas terrible, les retrouvailles romantiques. Heureusement qu'elle ne ressentait pas la douleur... Je me confondis en excuses, avant de finalement lui rouler un énorme palot et d'insister pour que je vérifie si elle n'avait pas une "fracture des fesses", parce que c'était très grave et qu'il fallait impérativement que je jette un œil - pour des raisons totalement médicales, bien évidemment. Et tout aussi bien évidemment, elle m'envoya quelque peu chier, précisant que j'avais "encore 12 heures à tenir". D'après mes calculs c'était moins : on serait dimanche à minuit pile ! Je lui expliquai donc que je comptais foutre tout le monde dehors à 00:01 mais hélas, encore une fois, mon plan génial ne gagna qu'assez peu de traction.

Cela fait elle mangea des restes de lasagnes (et je mangeai tout ce qu'il restait en fait vu que j'avais encore faim), et le reste de la soirée fut sans incident majeur. Nous nous posâmes pour discuter un peu de ses étranges histoires au ministère de la justice, je lui signalai que vu qu'elle travaillait pour la JUSTICE elle devrait mettre un costume de Batgirl, je lui parlai de notre entretien avec Ororo et de mes quelques doutes au sujet de mes perspectives d'avenir, puis un peu crevées, nous finîmes par regarder un épisode d'une série de SF que Jade avait obtenue de façon 100% légale. Bien évidemment, je la pelotai plus ou moins à plusieurs reprises pendant l'épisode mais ce n'était pas ma faute : mes mains bougeaient toutes seules, elles étaient possédées. Cela fait, au dodo !

P'T'AIIIIIIN elle dormait à poil ! Grmblgrlmbrlmgrlmgrlmbrgrlm... De toutes façons la pièce était insonoriséééée ! Je pouvais lui faire des trucs totalement dingues sans que personne n'entende rien ! Ouais... Mais j'avais dit que j'attendrais le lendemain... POURQUOI J'AVAIS DIT ÇA ? Quelle idée de génie ! Bravo Kaya, quelle grande inspiration ! Hmmpffrrr... Bon, tant pis. Je passai mon pyjama super de la mort (en dépit de ce que disait Cait' qui se foutait encore de ma tronche) avant d'aller me coller contre la rousse luminescente, essayant de penser à autre chose qui m'aiderait à dormir... Bon, les moutons ça ne marchait pas. Alors quoi, m'imaginer que l'épisode de la série qu'on venait de voir se passait différemment ? Nan, pourri... Imaginer que je filais des grosses tartes dans la tronche de Sage ? Ouais, c'était pas mal mais ça ne m'aidait pas à dormir. P't'ain... Ah ! HAHA ! Si ! Le cycle de Krebs ! Je me mis à me refaire tourner dans la tête le cycle de Krebs, dont j'avais oublié une partie : je fis donc au mieux pour m'en souvenir et essayer de le reconstituer. J'avais étudié ça en 3ème année mais c'était un cycle indispensable de traitement de l'ATP et de l'acide citrique par les cell-... p't'ain, sérieux, on aurait dit Jade. Déprimant. Tant pis... ça marchait. Après quelques longues dizaines de minutes, je finis par plonger et m'endormir.

Et voilà. La nuit passa, le soleil venait de se lever, on allait passer une bonne journée, mais pas avec l'ami Ricorée, autant vous le dire. En général, je prenais mon temps pour me lever, mais là nan. La rousse était déjà sortie du lit. Pour ma part, j'attrapai la couette pour m'enrouler dedans, comme d'hab, avant de sortir dans le couloir principal, la couette traînant derrière moi... Et je me retrouvai nez-à-nez avec l'irlandaise, qui sortait de la cuisine. Il y avait des bruits de voix dans celle-ci... Hors de question. Me rapprochant d'elle, je l'empêchai de m'embrasser, la regardant fixement et lâchant d'un ton autoritaire et sec :

- Quand je sors de la douche... Tout le monde s'est barré... Et j'te... j'te...

Je finis par m'interrompre, levant et secouant le doigt en mode "tu vas voir ce que tu vas voir" avec un petit rire nerveux, avant de reprendre ma route vers la salle de bains. Lorsque je passai devant la cuisine je lâchai un :

- SALUT LES FILLES !
- Tu comptes vraiment salir la couette à chaque fois que tu te réveilles ? demanda Jade, mi-moqueuse mi-concernée.
- J'LA SALIS PAS VU QU'TOUT EST RÉCURÉ COMME UN LABO DANS C'TE BARAQUE ! SOIT C'EST CRADE PAR TERRE ET J'SALIS LA COUETTE, SOIT C'EST PROPRE ET J'SALIS PAS LA COUETTE MAIS FAUT CHOISIR ! criai-je de loin avant de rentrer dans la salle de bains.

Haha ! Je rêvais ou je venais de lui clouer le bec ? Ha ! Goal !
Sur cette petite victoire matinale, je me lançai dans une douche plus que bienvenue, récurant tout de A à Z ce qui me prit une bonne vingtaine de minutes. Cela fait, je passai les (seuls) sous-vêtements un peu sexy que j'avais ramenés avant d'emprunter un peu de maquillage à l'une des filles - aucune idée de laquelle, mais ce n'était pas le mien (j'en avais pas). Oh je ne fis rien de bien spécial : un peu de mascara, un léger fond de blush, un petit coup d'eyeliner pour faire un petit effet "yeux de chat", plusieurs bons coups de brosse dans les cheveux histoire qu'ils ressemblent à quelque chose... Affaire classée ! Bon, classée en 10 ou 12 bonnes minutes de plus. Au total, j'avais laissé à Cait' presque une demi-heure pour foutre tout le monde dehors, ce qui me semblait être suffisant. Avant de sortir j'écoutai à la porte attentivement... Rien, pas de bruit. Ha ! Enfin ! Le compte à rebours arrivait à zéro. Je sortis donc (glorieusement bien entendu), jetant un oeil au salon... rien. Cuisine ? Rien. Parfait ! Sur ce constat, je me dirigeai tranquillement vers la chambre, ouvrant grand la porte avec un air particulièrement ravi, vêtue exclusivement de mon soutif noir et de ma culotte de la même (absence de) couleur. Zéro !
Kaya Kangee
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Une célébration longtemps attendue [Caitlyn] Empty Re: Une célébration longtemps attendue [Caitlyn]

Message  Jade Oldfield Mar 8 Nov - 10:30


Bon, je connaissais au moins un truc qui me calmerait les nerfs et Sanzo allait parfaitement m’aider dans mes démarches. Le sexe c’était quand même bien pratique lorsqu’on souffrait de quelques « tensions ». De ce fait je n’avais manifesté aucune désapprobation lorsque Maman avait insisté pour qu’on dégage le planché fissa ce dimanche et qu’on ne revienne que pour bouffer ce soir. J’adore qu’un plan se déroule sans accroc comme qui dirait l’autre là…et voilà comment on se retrouve avec une aprèm pénard à s’envoyer en l’air dans l’autre bloc avec son fiancé ! Et sans avoir eu à manœuvrer mère dragon ! Je ne comptais absolument pas sortir pour nous promener ou voir les échoppes : j’avais en tête d’autres projets beaucoup plus amusant comme par exemple approfondir les mystères de l’orgasme Vaginal… Me servir de Sanzo comme un objet sexuel ? Nannnn…et en plus ce n’était pas le dernier à s’en plaindre : la fellation au bout de 4 ans, ça commence à avoir ses limites. Je dirais que l’exploration du sexe était une autre forme de danse. Un autre genre de dérivatif, un coté de ma personnalité que je me refusais à analyser, hérédité, tendance narcissique, névrose….je ne sais pas. Je ne voulais pas mettre de rationnel dans cette structure purement émotionnelle.
Lorsque j’avais demandé perfidement à maman ses projets pour la journée, elle avait osé répondre « repos et journée tranquille à regarder la TV, je veux juste du calme…c’est tout » Le tout sans croiser une seule fois son regard. J’avais éclaté de rire avant de secouer la tête, elle avait fui rougissant comme une pivoine…Maman mentait mal, TRES mal.

Ari avait fini par commenter d’un air mesquin qu’elle n’avait pas prévu de truc « tranquille pour avoir du calme » avec Aislinn et que la furie irlandaise l’emmenait visiter le Louvres à Paris…et que finalement, si maman voulait s’envoyer en l’air, c’était pas la peine d’en faire tout un mystère. Ah Caaaa ! C’était Shadow, elle s’exprimait peu face à Kaya, elle avait peur pour nous mais commençait enfin à s’ouvrir. La réflexion bien envoyée de la plus calme des Oldfield acheva maman qui finit par rire nerveusement à son tour, pendant que j’adressais à ma/mes sœurs un pousse lever en signe de satisfaction. Cait lacha l’affaire, préférant nous laisser nous moquer ensemble. Kaya passa, comme d’habitude drapée dans une couette qui lui servait de chaussons géants. Je manifestais mon mécontentement, elle me répondit…mouais, n’empêche c’était MOI qui me tapais le linge dans cette maison, et j’en avais juste marre de faire tourner le stock de couette plein régime pour le lavage ! Son manque d’hygiène me consternait. J’allais en faire étalage auprès de la dite taulière lorsqu’un obstacle majeur se présenta : l’arrivée fracassante d’Aislinn.
Pffff…Hier, j’avais passé une plombe au téléphone avec elle et visiblement, elle était toujours remontée. Elle voulait chopper Kaya là tout de suite, voire de la vier manu militari et s’expliquer sur le champ avec elle, ce qui bien sur passa super mal auprès de Cait qui commença à monter dans les tours en lui expliquant que c’est sa main dans sa gueule qu’elle allait voir là tout de suite. C’est Ariella qui s’interposa vertement en demandant je site « de lacher un peu la grappe à Maman et que tout ça ne la regardait en rien »…Ouuuuuh…si Shadow s’en mêle, ça fight. C’est une chose assez rare entre ces deux-là, Aislinn et Ari, pour que l’irlandaise en mode fureur batte en retraite. Elle lâcha le combat avec son regard pernicieux pour maman et moi qui de toute façon « étions toujours contre elle dans cette famille, que Ariella était influençable » et que « puisque c’était comme ça, elle ne foutrait plus les pieds ici tant qu’elle n’aurait pas vu Kaya »…Bon au moins ça nous évitait le clash ouvert…Après un magnifique « Ben t’as qu’aller te faire foutre » extrêmement peu diplomatique de maman, j’avais sonné le gong final. Ari avait attrapé Aislinn par le cou pour l’éloigneret moi poussé Maman vers la cuisine. C’était à son tour de tenter de la convaincre, Shadow s’entendait mieux avec Ais que Ari….après tout c’est vrai quoi, elle n’avait pas de plan cul en projet, elle pouvait bien s’occuper de ça la Redhead gothique.

Au moins la situation se solda par un stand bye, qu’il faudrait résoudre….à voir si Ari avait plus de chance d’y arriver, j’en doutais. Maman accusait le coup, les larmes aux yeux, elle regrettait déjà ses paroles, je saiis combien elle aimait Aislinn comme chacun d’entre nous. Je la consolais comme je pouvais, lui expliquant qu’empiriquement, cette rencontre avec Kaya était inévitable mais que cette fois ci, ce n’était en aucun cas, la famille et encore moins Kaya et Elle qui avait un problème mais bien Aislinn toute seule. Que ce n’était pas le jour pour y penser et qu’elle n’avait ni le droit de gâcher leur relation, ni ses moments d’intimités. Ben ouais….ce genre de connerie très adultes quoi…Je n’ai pas subi 4 analyses et 6 ans de psy pour rien, merde….Elle finit par retrouver un peu le sourire, en me disant combien j’étais exceptionnelle. Chose que je savais déjà et qui à mes yeux valait autant que « gaffe ! la pluie mouille », c’est surtout que je ne pouvais pas laisser ma chiante et bornée de sœur gâcher MON dimanche sexe. J’en profitais lâchement mais stratégiquement pour lui taxer 50 $ et le prêt d’un bas sexy…genre porte jarretelles ou ces merdes inconfortables que je détestais pour stimuler la raideur du minou. Juste le bas…ses hauts étant trop petit niveau poitrine pour moi.


Parfait…direction sa chambre. Elle me montra vite fait quelques trucs mettant un tas de côté pour elle…du cuir et des …froufrous étranges. Je tirais une tronche pas possible devant ses fringues…Comment peut-on avoir acheté autant de trucs chelous de la sorte … Elle finit par me sortir un porte jarretelle assez simpliste et basique, neutre et noir…Hummmm…ayant opté pour des sous-vêtements bleu foncé coordonnés, ça pouvait peut être le faire avec des bas noirs….oui….Bien…Je courais chercher les bas en question revenant dans la chambre alors qu’elle venait de sélectionner ses fringues. Prenant le matos sous le bras, elle déclara me laisser cinq minutes le temps d’aller aux toilettes et de faire son choix la dedans puisque Kaya squattait honteusement la salle de bain.

J’étais déjà en train d’enfiler mes bas puisque j’avais opté pour une jupe plissée classique et un chemisier léger. J’essayais de placer le bordel mais c’était loin d’être aussi simple…pour plus de commodité, je virais la jupe tout en me battant avec le porte jarretelle : quelle merde ! Il faudrait toute un doctorat en dynamique des corps pour placer cet engin de torture ou quoi ? Ayééééé…est ce qu’au moins ça a de la gueule…Je m’observais dans la grande glace de la penderie. …. …… …… …..bouwwwais…ils sont vraiment vraiment teubés ces mecs…Peut-être que sans le chemisier…en mode paquet surprise…voilà…bon…ça a plus de gueule….Oui mais bon j’ai l’ai aussi expressive qu’un flan. Un demi sourire…non…plus franc…mouais…la pose, la main comme ça…ou…comme ça…en se déhanchant un peu…Le doigt sur les lèvres comme dans un bon film de boules ? MMM…

- Tu as été…un tresss tress treeeees vilain minou ♥ Tu sais ce qu’on fait au…


La porte s’ouvrit brutalement en grand me laissant complètement stupide au milieu de ma phrase au ton de voix clairement cochon et le doigt encore en l’air en train de menacer.
Elle me regardait
Je la regardais
On se regardait.
Je piquais un fard terrible

- NONMAISPUTAINDEMERDETUPEUXPASFRAPPER ?!!!!

Mode panique on, j’agrippais ma chemise au passage, courant me cacher derrière le lit en jurant toutes les insultes que je connaissais.
J’étais d’une pudeur maladive, je refusais de montrer mon corps et là, non seulement owned en tenue sexe à deux bales mais en plus avec une vue panoramique sur mon dos et ses cicatrices infâmes. Passant le bref moment de panique, je finis par me rappeler que j’avais un pouvoir et passais en mode invisible.

- Spéce de sale lesbos voyeuse…
couinais-je, c’est quand même pas compliqué de frapper à la porte, merde….tu fais chier…vraiment…a fourrer ton sale pif où tu dois pas ! Non, elle est pas là…elle est aux chiottes…

Le son de la porte de la salle de bain se fit entendre par la porte de la chambre et le verrou tourna.

- Ah non…elle t’a grillée…dans la salle de bain…moi je…j’essaye de retrouver ma dignité…et je…je me casse…Je …moi aussi j’ai « une journée tranquille devant la télé" de prévue…Moi aussi la période rouge est terminée...Ne me troll pas, s’pèce de…de…de vieille !!!

....humpf...grrr...han ! ....humpf...

C’est nul se truc…ça se voit sous la jupe, quelle idée de con j’ai eu là !!!


Je galérais pas possible à remettre ma jupe, sous son regard un peu étonnée vu qu’elle ne me voyait pas. Je sautais sur une jambe, ma chemise entre les dents, et tout en bougeant, je marchais sur des bas un peu lâche. Je finis par glisser sur des fringues sales de Kaya sur le sol.

- Mme…merde !!


Un bruit de chute derrière le lit et un cri étouffé, comment se ramasser connement.

- Putaiiiiin de bordel de merde !!! Ouuuuhh…Aieeeee…ben voilà…j’me suis…j’me suis ouvert le genou…sniff…ça fait maaaaal…j’suis certaine que je saigne…mon dieu…aide moi à enlever cette merde…je…je me vide de mon sang !!!! Appelles les urgence ! Reserve l'hostoooo !!!


J’avais retrouvé visibilité, les larmes coulant sur mes joues. Euuuuh…est ce que quelqu’un lui a dit ma peur de la vue de mon sang et que j’étais comment dire….assez douillette ? En tout cas, j’étais passé en mode gamine de douze ans qui a un groooos bobo, en fait c’était quoi ? Une éraflure rien de plus et trois goutes de liquide carmin au grand max : pour moi : l’apocalypse selon Saint Jean.

Jade Oldfield
Jade Oldfield
Etudiant/e à l' Académie Tomorrow

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Emploi/loisirs : Etudiante en sciences appliquées
Pouvoirs : Photokynesiste, invisibilité.

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Une célébration longtemps attendue [Caitlyn] Empty Re: Une célébration longtemps attendue [Caitlyn]

Message  Kaya Kangee Mar 8 Nov - 11:54

… et merde. Ça… ça n’était pas DU TOUT Caitlyn. C’était Jade en sorte de tenue sexy, en train de minauder devant le miroir. Elle m’observa un moment avec le même genre de regard qu’une biche qui reste immobile devant les phares d’une voiture arrivant à 90 à l’heure, alors que je lâchai maladroitement :

- … donc j’en conclus qu’tout l’monde n’est pas encore parti, hein ?
- NONMAISPUTAINDEMERDETUPEUXPASFRAPPER ?!!!!
- Frapper qui ?

Paf ! Elle bondit d’un coup derrière le lit, comme un ressort, alors que je me tournais légèrement histoire de ne pas la gêner encore plus, ne sachant pas trop trop comment réagir… Ouarf, en tout cas, le jour précédent je cherchais un moyen de me calmer : ben c’était réussi ! Là je pensais à tout sauf au fait de m’envoyer en l’air avec la rousse ! Bon, ça arrivait 24 heures trop tard mais maintenant au moins je saurais quoi faire… C’était moi ou elle avait des porte-jarretelles ? Bien vuuuuuu, elle avait de l’avenir cette gamine ! Enfin ouais, c’était quand même un brin bizarre. Ok, un brin… une touffe, quoi. Pour couronner le tout, elle devint totalement invisible. Pffrrrrrrttt le désastre, sans déconner…

- Désolée hein mais j’pensais qu’tout l’monde avait foutu l’camp, moi ! protestai-je quand elle me traita de lesbo voyeuse.

D’après elle, la rousse était aux toilettes. Enfin vu le son que j’entendais, elle était passée dans la salle de bains. Merde, pourtant j’avais entendu personne ! Enfin elle voulait « retrouver sa dignité », genre moi j’avais pas perdu la mienne ? J’avais aussi perdu toute envie tout court, dans l’intervalle… Et lorsqu’elle me lança de ne pas la troller, je protestai encore, lâchant :

- Mais… j’trolle personne, lààà !

Pour ne rien arranger elle se mit à faire… Je sais pas, des bruits bizarres ? Qu’est-ce-qu’elle foutait au juste ? De la danse traditionnelle folk ou un truc du genre ?

- C’est nul se truc…ça se voit sous la jupe, quelle idée de con j’ai eu là !!!
- Quoi, les porte-jar’telles ? En fait c’plutôt bien qu’ça s’voie, ça donne direct tes intentions, ça hurle « sexy time », les mecs aiment bien. Parc’que t’auras beau m’appeler « lesbo », c’pas mon cas j’te signale, j’sais plein d’trucs sur les mecs qu’t’ignores sûr’ment !

En attendant je me demandais vraiment ce qu’elle foutait. Au son, elle avait l’air de sautiller sur place ou un truc du genre. En train de se rhabiller, sûrement ? Mais pourquoi ne sortait-elle pas juste de là, invisible, pour aller se changer dans sa chambre ? Ce serait sûrement moins bizarre pour elle comme pour moi. Cela dit, j’étais encore là… Je pouvais aussi me barrer. Ouais, c’était une meilleure idée de foutre le camp… Putain quel désastre encore, j’te jure…

- Écoute, j’vais t’laisser t’met’à l’aise, hist-

BOUM. Un bruit sourd et un petit cri se firent entendre à l’emplacement (supposé) de Jade, ce qui me fit afficher une expression inquiète. Mais qu’est-ce-qu’elle foutait, au juste !? La gamine se mit d’un coup à crier, jurant et affirmant qu’elle s’était « ouvert le genou ». OH PUTAIN ! Je me précipitai derrière le lit en deux grandes enjambées histoire de voir les dégâts et… en fait c’était pas grand-chose. Elle était redevenue visible et du coup, je pouvais voir qu’elle avait… ben, un petit bobo. Le genre qu’on se fait quand on tombe un peu fort sur de la moquette, quoi… « Je me vide de mon sang », sans déconner, elle avait pas l’impression d’abuser là ? Je me baissai un peu vers elle, répondant avec un ton qui se voulait aussi rassurant que possible :

- T’en fais pas, j’ai des connaissances médicales, t’as peu d’chances d’te vider t’ton sang, c’est stable. J’vais chercher c’qu’y faut, bouge pas, ok ?

Tu parles d’une journée sexy time ! Je me relevai, attrapant rapidement mon pantalon, un haut au pif complet et enfilant l’ensemble tout en marchant vers la salle de bains où j’avais aperçu un kit de premiers soins. Coup de chance, j’étais un petit peu plus agile que Jade et du coup, je ne me croûtai pas par terre comme une merde en me rendant sur place. Cela fait… La salle de bains était fermée à clé. Bon… Je déployai un peu de symbiote sur l’index afin que la griffe prenne la même forme que le pas de vis du verrou, et hop, porte ouverte ! Je toquai ensuite contre la porte, lançant :

- J’ENTRE, DÉSOLÉE, C’EST NORMAL !

Hop, j’entrai alors que la rousse finissait de se doucher, jetant un regard plus qu’intéressé à ce que je voyais avec un grand sourire satisfait, avant de préciser :

- Jade s’est fait un bobo, t’en fais pas, la situation est sous contrôle. Elles étaient pas censées s’êt’tirées ? ajoutai-je en attrapant la petite trousse avec le petit « + » mignon dessus.

Sans même attendre de réponse, hop, ni une ni deux je retournai sur les lieux de l’accident, sortant une compresse, du désinfectant, du sealer en spray et un pansement.

- T’en fais pas, c’t’une procédure standard et tout est stérile.

Je me versai même de l’alcool à 70° sur les mains histoire de me les frotter avec, dans le but évident qu’elle ne panique pas parce que j'avais les « mains sales » ou quelque chose du genre. Mais du coup mes mains allaient puer l’alcool médical… J’te jure, c’que je me retrouvais à faire, merde, j’étais censée m’occuper du cas de l’autre rouquemoute à la con moi ! Bref, pendant qu’elle pleurnichait et affirmait qu’elle acceptait qu’on l’ampute en cas de gangrène, je lui mis un petit coup de compresse avec l’alcool à 70 avant d’essuyer le tout avec une autre compresse neuve, mettre quelques pschitts de sealer, et le pansement. Hop !

Je fis aussi mine d’appuyer un peu autour, pour faire genre. Vu que Jade n’était pas une adepte de biologie, je doutais fort qu’elle connaisse les vrais mouvements faits par les vrais médecins pour détecter les vraies blessures, donc avec du bol mon petit bluff marcherait.

- Hmm… Y’a pas d’fracture ni d’déchirement… Vous d’vriez pouvoir… « R’garder la télé » tranquilles avec Sanzo pendant tout’la journée.

J’aurais bien « regardé la télé » aussi moi… Mais là avec cette histoire, je sais pas, ça m’était entièrement sorti de la tête en fait. Va savoir pourquoi je m’étais lancée dans cette opération médicale ridicule, avec n’importe qui d’autre j’aurais juste lâché « Oh, p’t’ain c’bon, tu vas pas faire chier pour ça, tire-toi que j’puisse baiser tranquille au lieu d’faire ta victime » mais là, pour une raison qui  m’échappait totalement, je m’étais mise à jouer à l’infirmière. Hmmm… Caitlyn en tenue d’infirmière coquine… Enfin ouais, aucune idée de pourquoi. L’instinct maternel ? Pfeuarpf… Nan j’en avais aucun, puis Jade avait 18 piges quand même… Biologiquement et instinctivement parlant, cet « instinct » se déclenchait avec les nouveaux-nés ou les gamins vraiment jeunes, pas avec les ados boutonneux qu’en général la plupart des adultes avaient envie de tarter. Le fait était que j’étais là, assise par terre en tailleur, habillée, face à la pauvre Jade et ses blessures terriiiiiiiiiiiiiibles avec un sourire qui, encore une fois, se voulait aussi rassurant que possible.
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Message  Caitlyn Oldfield Mar 8 Nov - 13:33

- J’ENTRE, DÉSOLÉE, C’EST NORMAL !

Jade s’est fait un bobo, t’en fais pas, la situation est sous contrôle. Elles étaient pas censées s’êt’tirées ?


- HEY !!!! Qu’est ce tu f…Que… Quoi ??? Elle…elle n’a rien ? Sur ?… Mais comment t’es rentrée là ?? J’ai déjà viré Ari…t’as qu’à la j…


La porte se referma sur la fin de la phrase de la rousse alors que Kaya retournait à nouveau dans la chambre.
Jade reniflait en chouinant, le bas roulé sur la cheville. Elle écouta avec attention ce que Kaya lui disait, ne pouvant s’empêcher de tirer nerveusement sur sa chemise.

- Ugh..tu… tu dis ça…pour cacher la gravité de la blessure …hein ? J’ai vu ça dans des séries…snif…écoute…si si il faut amputer pour éviter la gangrène, je veux…je veux bien le faire…le Prof’ Payne a bien des prothèses cybernétiques…sniiiiif…moi aussi j’en aurais…ET je…


Elle se raidit soudainement lorsque Kaya appliqua la compresse.

- HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIii !!! TAIN Sa RAAAACE !!!! ca fait maaaaaal !!!!! bordel…de…


Elle grogna en tapant avec fermeté sur le sol du plat des mains

- S’pèce de brute !!! Je suis CERTAINE que t’y prend plaisir !!!! Ça pique !!! L’anesthésie existe, on n’est pas chez des barbares, merde alors !

Kaya ne répondit pas, se mettant une fois le pansement poser à tripoter la jambe autour de la blessure, ce qui fit bondir une fois de plus la jeune asiatique.

- Mais AIEEEEUUUUh !!! C’est pas un jeu ! Arrête un peu !!!


- Hmm… Y’a pas d’fracture ni d’déchirement… Vous d’vriez pouvoir… « R’garder la télé » tranquilles avec Sanzo pendant tout’la journée.


Elle leva un regard bougon sous ses iris noyés de larmes.

- Ouais ben…si tu t’attends à un merci, vas chier ! C’est à cause de tes fringues par terre que j’suis tombé, je devrais t’attaquer en justice pour dommages et intérêts. Disons qu’on est quitte, j’suis pas si…vache.

Elle grimaça et s’assis sur le lit en soupirant, commençant à remonter son bas sur sa jambe. Elle jeta un regard embarrassé, un peu « en dessous » avant de murmurer un merci à peine audible. Elle galéra à nouveau avec l’attache du porte jarretelle avant de se tourner vers elle.

- Tu peux pas m’aider dis ?, Plus vite je serais rhabillée, plus vite je dégage.

Tout en l’observant s’affairait à rattacher ses bas, elle murmura.

- Je deteste la lingerie….ça et…et tout le romantisme…à la con…pour moi c’est…c’est juste une perte de temps. Je ne savais pas que tu aimais aussi les hommes comme Aislinn….Sanzo…il dit rien mais…j’suis sûr qu’il aimerait que je sois…plus…plus…enfin moins…tu vois…On a grandi ensemble et il me connait mieux que moi. Si je..si ca n’avait pas été lui….je crois que jamais je ne serais sorti avec quelqu’un….Maman…t’sais avec Calie et tout ça…on n’a jamais vraiment discuté de…fin tu vois…donc…si’y’avait pas eu la sœur de Sanzo, Océanne…je…ne saurais même pas ce qu’est un string. Le summum de la lingerie pour moi, c’est une nuisette transparente et encore c’est Océanne qui a insisté…Je deteste le hommes parce que…ils sont bestiaux et primaires, il ne pensent qu’au cul..J’aime Sanzo, c’est pas pareil…enfin si , il pense aussi mais…pas pareil…j’sais pas c’est compliqué…tous ces sentiments à gérer…et là je vois bien que je te soules avec mes conneries…Juste…tu gardes cette conversation pour toi, tu veux bien dis ?

Elle se redressa et commença à défroisser  sa jupe.

- C’est…c’est cool que tu sois avec nous. Vraiment. Je veux que ça dure entre vous, je ferais tout pour ça…Au fait…Aislinn a débarqué…pendant que tu prenais ta douche. On a fait barrage avec Ari mais elle était vénère après toi, elle au courant pour vous…Maman et elles se sont balancés des horreurs, elle ne viendra pas ce soir. Attends toi à ce qu’elle te trouve un de ces quatre…mais j’ai confiance, tu es douée…tu trouveras les mots et puis d’façon, c’est VOTRE histoire, pas la sienne.
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Message  Kaya Kangee Mar 8 Nov - 16:13

Monnn dieuuu, quel cinéma, j’te jure… Quand elle parla d’anesthésie et du fait qu’on ne soit pas chez les barbares, je levai les yeux au ciel.

- Y’a pas d’lido dans les p’tits kits de premiers soins, Jade…

Lorsque la grannnnnde opération fut terminée, je soupirai longuement et m’installai face à elle, alors qu’elle tirait une tronche boudeuse, affirmant que c’était ma faute et tout ça.

- Disons qu’on est quitte, j’suis pas si…vache.
- Puis t’as p’tet mieux à faire aussi.

Quand elle finit par lâcher un petit « merci » tout timide, j’affichai machinalement un grand sourire tendre avant de lui filer un coup de main avec son attirail. Ah, ça… C’était tout un process, ce genre de trucs.

- Tu peux pas m’aider dis ?, Plus vite je serais rhabillée, plus vite je dégage.
- Bohf, t’sais, j’te mets pas dehors hein. Par cont’c’est vrai qu’les porte-jar’telles, c’tout un process. On s’y habitue vite mais faut savoir quoi faire…

Je me plaçai devant elle, commençant par descendre un peu l’ensemble.

- Déjà, pour « faire mumuse » avec monsieur, faut fout’ça sur les hanches, pas la taille. Du coup ça met en avant la chute de reins et tout l’haut du corps. Ensuite… Faut ret’nir le processus, c’est très mécanique. Un : enfiler les bas, agrafer, ça c’est d’jà fait. Deux, tu l’positionnes, on vient d’voir : hanches, c’est mieux pour l’sexy time. Trois : relier. Tu desserres tout, tu coinces les attaches au bord, tu mets celles de d’vant en place, puis celles d’derrière,
continuai-je en joignant le geste à la parole. L’arrière c’est la merde mais t’vois dans les films, quand les danseuses mettent un pied sur une chaise quand elles s’changent ? C’t’une bonne méthode, ça t’évite un peu d’galérer, mais dans tous les cas faut s’entraîner. Fais gaffe, quand t’attaches, faut pas qu’les bas soient tendus sinon ça va t’faire un mal de chien. Ensuite tu r’sserres pour êt’à l’aise etttt… Voiiiilà ! Prête à dev’nir la reine de la nuit ! finis-je avec une mine satisfaite.

Elle disait détester la lingerie, le romantisme et tout ce qui allait avec, voyant ça comme une perte de temps. Hmm… La lingerie je pouvais piger. Enfin j’adorais en porter et en voir, mais pas en mettre, si c’est logique ? C’était pas pour rien que je n’avais presque que des soutifs et culottes de sport. Le romantisme… Je n’avais pas ce genre de perception. J’aimais bien mais j’étais nulle en fait. Par contre, je pouvais comprendre, surtout pour quelqu’un comme elle qui ne laissait que peu de place à ses émotions alors pourtant qu’elle en avait. Et elle ne savait pas que j’appréciais aussi les compagnies masculines… En fait c’était logique qu’elle ne se soit pas posé la question : je n’avais pas abordé le sujet, sa mère ne l’avais probablement pas fait vu qu’il n’y avait jamais eu de raison particulière, donc ouais… En attendant, sa relation avec Sanzo semblait très particulière. Très forte, très intime, très spéciale. Ce n’était pas très surprenant, pour pouvoir réussir à comprendre Jade il fallait être assez particulier – au bon sens du terme.

En tout cas, visiblement, malgré tout l’amour que lui portait Cait’, elle semblait avoir été… absente à certains niveaux. Cela pouvait se comprendre : la perte de Calie avait été plutôt difficile à vivre. Si vous ajoutez à cela le fait que Cait’ n’y connaisse pas grand-chose en hommes, je suis sûre qu’elle protesterait mais c’était quand même vrai, cela avait dû poser pas mal de difficultés à la pauvre Jade. Visiblement la sœur de Sanzo s’était chargée de ça, au moins elle avait eu quelqu’un de présent. Ça devait être le même ennui rencontré par les filles élevées par leur père, si celui-ci est 0% documenté sur les règles et autres soucis féminins… Ce qui n’était pas si rare, au risque de surprendre du monde.

Lorsqu’elle déclara qu’elle devait me saouler avec ses conneries, je levai encore les yeux au ciel.

- T’en fais pas ça reste ent’nous, mais t’ain t’es comme ta mère avec les « j’suis sûre que ça t’gonfle, blablabla ». T’sais, un jour j’ai balancé à un client quand j’étais barmaid : « Alors, vous voyez, tout ça, c’est vraiment SUPER… mais qu’ess’vous voulez qu’ça m’foute ? »… Quand ça m’saoule j’le dis. Ça a fait marrer mon patron, j’ai eu du bol… Enfin, l’fait est qu’les mecs – dignes d’intérêt – sont compliqués aussi… Pas comme nous mais compliqués. Le mec « de base », c’est… juste l’esclave d’sa testostérone, t’sais. Un jour, même si t’aimes pas la bio, faut qu’tu r’gardes les effets psychiatriques de c’t’hormone. Libido démultipliée, comportements territoriaux et compétitifs, … T’as la description parfaite du gros lourd sexiste moyen. Il n’a pas d’âme, tout son comport’ment est exclusiv’ment biologique. Son cerveau est pas assez puissant pour cont’balancer les effets négatifs d’la testostérone, tout bêt’ment. Et soit dit entre nous, la nana moyenne c’bien pareil, just’pas avec les mêmes symptômes… J’ajoutai alors : Mais ceux qui y arrivent… Les mecs qui valent le coup… T’en as d’tous les genres. Des sympa, des très cons, des bizarres, des bizarres au premier abord mais en fait pas tant qu’ça, des séducteurs qui doutent de rien, des séducteurs qui doutent de tout, des génies qui pigent rien à rien malgré tout, … T’as du bol d’êt’tombée sur un qui t’correspond bien, finis-je en souriant.

Je reculai un peu et me relevai histoire qu’elle puisse s’occuper de sa jupe, qui avait un peu ramassé lors de sa chute terrible… Et elle évoqua la présence d’Aislinn pendant que j’étais dans la douche. Oups… Manifestement, elles avaient carrément dû faire BARRAGE, rien que ça ! Le fait d’être au courant à notre sujet l’avait un brin énervée… D’un point de vue logique c’était débile, je ne lui avais rien fait, moi… Mais d’un point de vue émotionnel, donc pas logique du tout, ça se comprenait : d’après ce que j’avais compris, elle vouait une sorte de culte à Calie donc forcément, voir une « remplaçante » débarquer… Je soupirai, me frottant un peu le visage et les yeux.

- J’espère qu’elle m’trouvera, faudra qu’on discute de ça quand même… Mais douée, douée, dans c’domaine pas tellement… On verra bien… Mais j’suis pas sûre qu’l’envoyer chier en disant qu’c’est « NOTRE » histoire soit suffisant, bizarrement… ‘fin t’en fais pas j’verrai avec elle, et si b’soin j’t’appell’rai à l’aide. D’ici là… Allez hop, va profiter d’la vie ! finis-je en l’encourageant à foutre le camp d’ici. Et au risque d’êt’une grosse lourde, pensez à sortir couverts, hein… J’sais qu’c’est moins agréable, mais c’est rien qu’un peu d’lubrifiant n’puisse pas corriger.

Après… S’il était « clean » au niveau MST, qu’elle aussi, et qu’elle prenait la pilule… Enfin. Je n’allais pas me lancer dans les grandes études détaillées des moyens de contraception de prédilection de Jade tout de suite. Je l’accompagnai à la sortie de la chambre, lui faisant signe alors qu’elle partit rejoindre son promis en boitant de manière carrément exagérée. Une fois la jeunette dehors, je levai les yeux au ciel avant de finalement me rendre dans la cuisine histoire de manger quelque chose. La rousse était encore dans la salle de bains et je sais pas, j’étais… blasée. Pas dans un sens négatif, c’était juste que je ne savais pas trop quoi penser ou quoi ressentir. Tiens… J’avais pas pris de petit déj’ et je crevais la dalle comme pas permis.

Ce fut alors que je commençai mon entreprise de pillage de frigo que l’irlandaise sortit enfin de la salle de bains… Et disons qu’à cet instant-là, disons que mon regard laissa de côté la bouffe, pour faire simple…
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Message  Caitlyn Oldfield Mar 8 Nov - 20:31



La voie est libre ? Demanda une petite voix chargée d’une émotion certaine, quasi de la timidité ?

Elle fit son aspiration avec une certaine lenteur trahissant l’hésitation et s’immobilisa à quelques pas, plaçant les mains jointes derrière le dos. Sa posture elle-même respirait une certaine crainte du jugement, une appréhension plus que manqué. Elle n’était vêtue que d’une simple robe courte d’un bleu pastel un peu défraichie, de toute évidence le vêtement avait vécu. Les cheveux noués en une longue queue de cheval et pas d’autres artifices, ni accessoires, ni maquillage. Jambes et pieds nus, une simplicité contrastant avec tout ce qui pouvait être attendu. Elle hésita un long instant.

- Oui…bon…tout ça pour ça hein…mais j’attends juste que tu ais…oui ca y est….tu te souviens, n’est-ce pas ?
Je voulais dire….c’était pas planifié…l’idée m’est venue sous la douche, j’avais prévu tout un tas de chose, corset, bas, poignets de force en cuir tressé…toutes ces merdes qui coutent une blinde et qui…ne sont pas moi. Je ne veux pas me travestir avec toi, pas pour ce moment….celui là, peut-être qu’il ne compte pas tant que ça pour toi mais moi…il compte…si tu savais. Alors oui….c’est elle, tu te souviens bien. Ce n’est pas un rachat ou une « like », c’est la même, l’authentique.


J’hésitais lui laissant le temps d’assimiler et de se remettre en tête ce long flash back qui nous ramenait 13 ans en arrière.

- C’était en juin aussi….Je t’emmerdais en salle de cours à propos de…merde j’sais plus…mais un moment tu m’as arrêté et tu m’as dit que comment c’était déjà… « c’était vraiment un vrai plaisir de me voir habillé avec cette simple robe »… peut être que ce n’était pas exactement les mots mais…ton regard lui…ton regard ne pouvait pas mentir. Je t’ai dit d’arrêter tes conneries mais clairement….ce regard m’a poursuivi longtemps….c’est ce jour-là, ce moment-là exact que j’ai su. J’ai entraperçu en levant le voile de cette petite robe d’été qui m’avait couté 12 $ en soldes…l’immensité de ce que tu pouvais ressentir pour moi et combien ça me troublait et m’attirait. C’est ce soir-là que j’ai muré ça définitivement, que j’ai étouffé cet appel.
Je t’ai longuement regardé avant-hier soir alors que tu…tu vois…ce feu…il était là dans tes yeux, sur ton visage…identique et puissant. Un feu qui peut dégeler les cœurs gelés, redonner vie aux cendres…
J’ai gardé des trucs de ma « vie d’avant », je stocke ces vieilleries dans le bureau au fond... et cette robe…je l’ai gardé précieusement durant tout ce temps…après ton « compliment », plus jamais je ne l’ai mise…mais je l’ai gardé avec ce souvenir de choses impossibles et douloureuses qui devaient rester non exprimé et qui ne devaient plus être exhumés.


Je haussais les épaules, l’air idiote et navrée.

- Ouais j’aurais pu sortir le grand jeu…je me suis tellement mis la pression depuis hier que j'ai pas fermé l’œil hier, je voulais t'éblouir, t'en mettre plein la vue...tricher une fois de plus…mais c’est moi, là c’est moi, vraiment moi. Tu sais…cette « expertise » dans le domaine du sexe…elle est faussée. Il y a eu beaucoup de filles, trop. Elles n’étaient ni Calie , ni toi…je n’ai jamais éprouvé de pulsions aussi forte que pour vous deux. Je sais faire l’amour à une femme : je me débrouille assez bien je pense, mais jamais je n’ai laissé une autre femme me le faire. Je te l’ai dit…j’avais mes rites, mes codes…je donnais du plaisir, je refusais qu’on m’en donne. C’est aussi pour ça que j’ai…j’ai beaucoup de mal à parler de sexualité. C’est aussi pour ça qu’avant-hier j’ai pris la main et que je me refusais à toi. Je n’ai pas été totalement franche, j’suis désolée.

J’affichais une mine attristée avant de conclure.

- Aislinn m’a dit tout à l’heure que tu n’étais qu’une putain de bouée pour m’aider à garder la tête hors de l’eau….ça m’a fait mal. Terriblement mal. Elle ne comprend pas, elle croit que j’ai oublié Calie, qu’elle est remplaçable. J’aimerai toujours Calie….comme je t’ai toujours aimé aussi. Il n’y a rien de comparable, j’ai écrit une histoire parce que je ne pouvais pas en écrire deux, parce que j’aurais dû faire des choix impossibles. Je n’ai rien eu à choisir, le temps l’avait fait pour nous et aujourd’hui à nouveau il le fait encore. Tu n’es pas « un second choix » ni une sorte de...de "remplaçante"…je veux que tu le comprennes. Aujourd’hui je peux coucher avec toi parce que je vais coucher avec une femme que j’aime…c’est rien de plus que ça….plus de pression, d’artifice….c’est moi Kaya…juste moi et tout ce que j'ai réellement à offrir est la, sous tes yeux.….est-ce que tu veux quand même de moi ?
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Message  Kaya Kangee Mer 9 Nov - 1:07

Je hochai la tête avec un large sourire. La voie était totalement libre, cette fois-ci ! Et la vision que j'avais face à moi était... totalement inattendue en fait. J'étais vraiment prise au dépourvu.

- Oui…bon…tout ça pour ça hein…mais j’attends juste que tu ais…oui ca y est….tu te souviens, n’est-ce pas ?

Encore une fois je hochai la tête avec une mine nostalgique. En fait, j'avais... Pas oublié, mais cette scène s'était rangée dans un coin de ma tête, dans la catégorie "stockage important", je n'y avais pas repensé depuis... Plus de 10 ans. Plus de 13 même. Mais le fait de la revoir dans cette robe, pourtant parfaitement quelconque, elle n'avait rien de vraiment spécial... Le souvenir précis, l'image en fait, de cette aprèm' me revint immédiatement en tête, rappelé instantanément par mon cerveau et sorti de sa zone de stockage à long terme. Cette remarque que je lui avais faite concernant cette jolie robe bleue... En plus de ça, c'était l'originale. Merde alors... Elle avait gardé ça. La rousse disait ne pas vouloir se "travestir" et être... la personne qu'elle était vraiment. Je me sentais... je sais pas. Je n'étais pas sûre qu'il y ait des mots existants dans le vocabulaire pour décrire ça avec précision, c'était encore une fois une ribambelle chaotique de pensées, de souvenirs, d'émotions qui s'entrechoquaient et sortaient de va-savoir-où...

Et cette révélation. Depuis ce jour-là elle avait compris ce que je ressentais, elle en était même troublée ! Moi qui pensait, naïvement, que Wonder Beaver n'avait rien vu de mon petit jeu... Maintenant je savais qu'Ororo le savait, que Johan le savait, que Calie le savait, et que même Cait' l'avait su bien longtemps avant que nous ne nous retrouvions séparées par les camps. D'après elle, j'avais ce jour-là dans mon regard ce "feu" qui pouvait dégeler les cœurs... Est-ce-qu'elle n'en faisait pas un peu trop ? Sûrement... Je n'avais pas de flammes dans les yeux, ni ce coeur d'or ni rien de ce genre. J'étais en permanence sur une fine lame de rasoir avec d'un côté l'humanisme que j'essayais de conserver, la générosité et tout ça, et de l'autre une monstruosité, une bestialité assoiffée de pouvoir et affamée en permanence. J'étais déjà tombée de ce dernier côté... J'étais restée coincée là-bas longtemps, mais maintenant j'étais de nouveau en équilibre... Mais je n'étais pas une flamme d'espoir... Certainement pas.

Et p't'ain sérieusement... Des larmes s'étaient encore mises à couler sur mes joues sans que je ne m'en rende compte. Pour tant de raisons... Encore une fois, en un mot, l'émotion... Le fait qu'elle ait su à l'époque et partagé une partie de ces sentiments troublants. Le fait qu'elle ait conservé cette robe sans jamais la remettre, la gardant comme un souvenir d'un moment important. Le fait que moi en revanche j'aie été plus ou moins sans romantisme, à me promener toute emplâtrée avec ma couette puis sortir en soutif en mode "party time"... Je comprenais bien Jade, à ce moment-là. Je détestais le romantisme... Pas parce que je le détestais en soi mais parce que j'en étais incapable, je n'y pensais juste pas de façon spontanée, là où Caitlyn était capable d'être... encore une fois, les mots manquaient et ça me frustrait. Magnifique ? Émouvante ? Transportante ? Non aucun de ces mots ne pouvait la décrire avec précision.

Certes, comme elle le disait bien elle-même, elle était passée par des moments difficiles, terribles, atroces. Atroces pour elle, mais aussi des moments où elle avait agi de façon atroce, par ces lois, meurtres, et autres. Où elle avait agi de façon dégradante pour elle-même avec ces prostituées tortionnaires. Mais au final, ça n'importait pas vraiment... Malgré tous ces éléments extérieurs, au fond, en son cœur, elle était restée la même. Cette jolie rousse, douce et piquante à la fois, en robe bleue, pour laquelle j'avais un faible inavouable. Celle qui avait lâché un joli sourire timide à ce compliment que j'avais mis tant de temps à sortir, par manque de courage. Il y avait tellement de choses que je n'avais pas dites pour ces raisons d'ailleurs... Le fait qu'elle ait déformé la vérité... Je m'en fichais vraiment, sincèrement. Je n'en avais même rien à secouer, pour prendre des termes plus clairs et directs. Au final ce n'était pas ce qui était important. Plus grand chose n'avait vraiment d'importance, en fait...

Aislinn avait été dure avec elle mais au fond, elle avait sans le savoir exprimé ma plus grande crainte. D'être... Là le temps qu'un moyen soit trouvé de ramener Calie, au travers de Chiméra ou d'autre chose. Qu'elle m'aime bien mais qu'au final il y avait quand même mieux dans le monde. Encore une fois... Je pensais m'être débarrassée de mon plus grand travers, cette peur de ne pas être à la hauteur, mais en réalité elle m'avait suivie au fil de ces années. Je ne m'en débarrasserais peut-être jamais... C'était une pensée terrifiante. Mais le fait était que Cait' le savait, qu'elle savait quoi dire pour me rassurer, pour pallier à ce défaut majeur et le rendre non plus handicapant mais juste une "gêne de fond" dont j'étais consciente. D'après elle j'avais une place pour elle à part entière, pas juste celle d'une doublure ou d'un effet de scène. Je ne savais pas quoi dire ni comment réagir... Quand je disais que j'étais nulle avec les beaux moments, romantiques ou émotionnels... J'étais atrocement nulle avec ça, et ce n'était pas de l'auto-dévaluation là. Je finis par sourire, un sourire à la fois triste et nostalgique.

- T'sais qu'j'ai mis des s'maines à t'dire que j'te trouvais jolie dans c'te robe ? J't'avais vue la porter dans les jardins, t'étais avec Jubi, vous discutiez... j'sais plus d'quoi franch'ment... J'vous ai vues d'loin et j'me suis dit qu'y fallait que j'aille te voir, te dire c'que j'ressentais. C'te lumière qu'y'avait c'jour-là... Les jardins étaient vides, c'tait pendant les cours. Tu marchais tranquill'ment, t'avais un sourire rayonnant, tes ch'veux brillaient sous l'soleil froid de New-York en mai-juin et contrastaient avec c'bleu clair d'la robe. J'adore les contrastes de couleur... Final'ment j'suis allée fièrement vers toi, puis j'ai réalisé qu'Jub était là et qu'me faire envoyer chier d'vant elle s'rait pas génial, donc j'ai juste dit qu'j'avais perdu mon hibou. Tu t'souviens d'ce piaf ? En fait j'l'avais pas perdu du tout, y dormait juste dans un arbre dans le p'tit bois derrière les jardins, mais on l'a cherché pendant presque 2 heures. J'avais pas osé... Et ouais, j'me rappelle aussi de c'jour-là. Tu m'gonflais avec... j'sais plus non plus. Et d'un coup j'sais pas pourquoi, j'ai enfin eu l'courage d'dire un truc et j'ai réussi à dire que ça, qu'ça f'sait plaisir de t'voir dans c'te simple robe bleue. C't'ait... ma déclaration ratée. C'pour ça que j'te r'gardais comme ça, j'avais aut'chose en tête mais j'pouvais pas l'dire.

J'essuyai une des larmes de ma joue, avant de me rendre compte que mes larmes étaient (comme toujours) légèrement violettes et que j'allais m'en mettre sur les doigts et partout. Je grommelai donc légèrement avant de m'essuyer les joues et les doigts avec un morceau d'essuie-tout, reprenant ensuite après un long soupir.

- D'solée... Si j'veux d'toi ? Je ne pus retenir un petit rire nerveux. S'tu savais les défauts qu't'as, Caitlyn... Toi aussi, t'as aussi du mal à prévoir les réactions des gens. Tu dis souvent "ça doit pas êt' c'qu'tu veux" ou "ça doit t'saouler" ou aut'chose du genre, à t'apitoyer sur tes erreurs supposées... Des fois t'ignores l'contexte et tu pars sur aut'chose total'ment. Tu réagis d'façon vive, au moins autant qu'moi. T'agis comme si l'poids du monde r'posait sur tes épaules. Parfois t'es tell'ment dans "l'moment" qu't'oublies l'reste du monde. Mais t'sais quoi ? J'avais lu... dans un bouquin, super nul en plus, une phrase qu'j'ai pourtant ret'nue parc'qu'elle m'avait marquée. On apprécie quelqu'un pour ses qualités mais on l'aime pour ses défauts. Et encore j'pense qu'c'est une citation parce que l'bouquin était SUPER méga nul. 'fin on s'en fout, l'fait est que j't'aime pas exclusiv'ment pour tes blagues nazes et ton joli cul Cait'. J't'aime aussi pac'que t'as du mal à prévoir les réactions, qu't'ignores l'contexte, pour tes réactions, ... ça fait partie de c'que j'aime.

Je soupirai encore longuement avant de me rapprocher lentement d'elle, finissant par lui attraper délicatement le visage entre les mains, caressant ses joues du bout des pouces.

- S'tu savais... Moi j'tais prête à faire ça d'mille façons aussi dégradantes qu'excitantes, j'tais déjà en soutif et prête à t'sauter d'ssus et toi, t'arrives avec c'te robe sortie directement d'outre-tombe et d'mes moments les plus forts avec c'te déclaration magnifique... J'me sens tellement décalée. Comme quelqu'un qu'arrive en soirée en jean-baskets alors qu'tout l'monde est en robe d'soirée et en costume-cravate. Jade m'a dit en plus qu't'aimais l'romantisme mais j'sais pas... J'suis toujours décalée, j'me sens jamais à la hauteur, j'assimile pas tout'les infos correct'ment, j'dis des conneries sans l'savoir, j'formule mal c'que j'veux dire quand y s'agit d'émotions et ça finit en conneries, j'mange autant qu'trois personnes... Je finis par me forcer à la regarder dans les yeux, ce qui se révéla bien plus difficile pour moi qu'on ne pouvait l'imaginer. J'peux qu'espérer qu'tu m'aimes pour mes défauts autant qu'moi j't'aime pour les tiens.

J'avais envie d'elle, au moins autant sinon plus que la veille, mais pas de la même manière. Ce n'était plus... cette envie primaire. D'un besoin physique c'était devenu une envie profonde, affective, différente, d'un genre que je n'avais jamais vraiment connu autre part que dans mon imagination...
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Message  Caitlyn Oldfield Mer 9 Nov - 9:42



Je ne vivais pas, je ne faisais que tuer le temps.
Mais tes mains sont  si fragiles
Et ton foutu sourire de chat si dingue.
Simplement…Ne t’en vas pas
Ne t’en va pas.
Car l’amour sincère patiente
Dans nos greniers hantés de nos âmes.
L’amour sincère ne vit,
Qu’à travers ces temps insignifiants, entre céréales et sucreries

Je l’observais pleurer et mon cœur fondait littéralement. Je n’avais pas calculé ça, il n’y avait aucune stratégie derrière ça. Je n’avais pas espéré cette déclaration à cœur ouvert mais bordel que c’était bon, cette chaleur, cette luminosité : j’avais cette impression que tout prenait un sens alors qu’elle prenait mon visage entre ses doigts pour le lever. Je connaissais ce trouble, je n’aurais jamais plus espérer le retrouver. Elle avait ravivé quelque chose, rallumé mon âme mais c’était bien trop culcul pour lui confesser cela. En trois petits jours…une poignée d’heures, elle avait modifié l’espace-temps à ramener 10 ans d’errance à un long sommeil sans lumière de l’importance de quelques secondes. J’étais parfaitement éveillée à présent, j’étais totalement consciente. Ses mots trouvaient leur chemin, s’imprimant dans mon cœur. Bien sur, il y avait des imperfections, je n’aimais pas vraiment le romantisme, Jade elle-même en ignorait la notion ou la signification mais j’aimais…les instants de vérité, dénudés à vous éblouir et vous faire mal. Ou la fragilité et la force d’une émotion vous laisse sans voix, admirative et empli de gratitude. Et par-dessus tout, je l’aimais elle. Et paradoxalement, la même crainte. Je verrais la fin : elle finirait par se faner et disparaitre et moi je resterais là…seule…l’immortalité était difficile à gérer, j’avais eu une longue discussion à ce propos avec le professeur Hopes à l’institut. J’avais des questions, des peurs, je me demandais si tout ça valait la peine, si l’amour valait la peine…il m’avait répondu que chaque instant valait le coup parce que chaque instant était mon instant. Je n’avais pas super bien réalisé à l’époque, j’avais compris ensuite. Kaya vieillirait et mourrait, mais pas l’amour qu’il y aurait entre nous…c’est intemporel.
Doucement je posais mes mains sur les siennes, les prenant avec douceur depuis le visage pour les guider sur mes hanches. D’un petit pas, je réduisais l’infime distance entre nous. J’inclinais la tête sur le coté avec une expression grave et attentive.

- Tu n’as pas à espérer, idiote. Tu as juste à y croire. Je t’aime.

J’attendais un instant puis j’esquissais un petit sourire.

- C’est moi qui ne serais jamais à ta hauteur…même avec mes talons aiguilles. Il me manquera toujours ces foutus centimètres…Sérieusement…j’m’en fiche…ton décalage…ton impertinence, moi je n’y vois que de la fraicheur et je m’en émerveille. Ta tronche le matin, ta langue de caméléon, tes crise de nerfs quand tu joues de la gratte, ses brefs temps que tu prends lorsque tu essayes de ne pas dire ce qui te passe par la tête. J’adore ce que tu es. Tout simplement. Tu es la…la Girl Next Door la plus envoutante que j’ai croisé. Tu as un don…vraiment…tu ne le vois pas encore mais…tu as ta place, ici. Dans cette famille. Je n’avais jamais vu ni Jade ni Ari prendre ouvertement mon parti contre Aislinn…elle comprendra….je suis sure…ça finira par s’arranger. Je connais tes faiblesses, oui….tu as toujours voulu fuir, tu as toujours eu peur de t’engager par crainte de tout foirer ou de te faire jeter…Ouvres juste les yeux sur ce que tu as fait en 3 jours. Accepte les bonnes choses. Tu m’as fait prononcer un mot que je ne pensais plus jamais dire, tu as apprivoisé un monstre d’égoïsme au point qu’elle se dresse contre sa sœur pour l’empêcher de parvenir à la salle de bain. Tout ça grace à tes imperfections…grâce à ta spontanéité…parce que…parce que tu es toi.

N’espère pas…non…crois simplement. Crois en moi, en nous…parce que c’est là…entre tes mains et que tu le sens.


Tout en me hissant sur la pointe des pieds je finis par atteindre ses lèvres pour l’embrasser, elle se courba légèrement et je pu sentir la fermeté de sa prise sur mes hanches. Se baiser fut…nouveau…plus…je ne sais pas…plus lent, plus intense et beaucoup plus passionné. Je la sentais intégralement dans ce moment et j’étais avec elle. Ce n’était plus seulement physique, c’était beaucoup plus complexe. Ça ne changeait rien à l’excitation qui commençait à me consumer. Mes mains ne tenaient plus, caressant son corps avec une sorte d’empressement. Ce baiser n’en finissait plus…j’en perdais le souffle au sens propre et lorsque je finis par la repousser au bord de l’asphyxie, j’émis une sorte de gémissement de plaisir, me perdant dans ses bras et lâchant totalement prise. Je balbutiais tout en continuant de l’embrasser dans le cou, la goutant à nouveau.

- Je veux…je veux être à toi…prends moi…

Je fermais les yeux, chavirant totalement, lui laissant entièrement les commandes : je sais où elle me mènerait, là où nous devions être depuis longtemps. Je n’écrivais pas une nouvelle histoire, nous l’écrivions toutes les deux.
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Message  Kaya Kangee Mer 9 Nov - 12:08

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Message  Caitlyn Oldfield Mer 9 Nov - 14:48

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Message  Kaya Kangee Mer 9 Nov - 17:59

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Message  Caitlyn Oldfield Jeu 10 Nov - 13:06

Soyons honnête. Il y a bien longtemps que je ne m’étais pas envoyé en l’air comme ça. Je pratiquais un sexe désespéré, douloureux et malsain mais cet échange-là, n’avait rien à voir avec ça. Elle était précise et tactile. Etait-ce dû à son pouvoir ? Peut-être. En tout cas c’était vraiment très bon. Je ressentais autant de plaisir que j’en donnais et cette osmose que j’avais cherché était là dès le départ. Bien sûr les aspects techniques gênaient, ma taille, l’excitation et nos gestes saccadés et puis ces décharges inévitables qui crépitaient par inadvertance. Elle se fit joueuse quand j’étais plutôt dévorante et affamée. J’explorerai plus tard, pas tout de suite…je mêlerais pénétration et caresses, à la recherche d’un orgasme plus profond, j’avais ce touché particulier pour approcher ce qu’on nommait vulgairement le point G . Elle n’avait encore vu que le sommet d’iceberg de mes talents mais ce que je faisais suffisait déjà largement à la combler tout comme elle me faisait monter à nouveau rapidement. Elle eut une idée incongrue, une expérimentation idiote mais amusante comme elle seule pouvait avoir.

Ce n’était particulièrement génial d’avoir la tête à l’envers, la respiration devenant plus pénible et le sang commençant à me bouillir dans le crane mais…comment dire…cela influait grandement sur la nécessité de contrôle et c’était grandement excitant, assez pour décupler le plaisir et le faire monter plus vite. Cette fois ci c’est moi qui arrivais trop vite, je répondais en accélérant un peu précipitamment mes jeux de langues en tentant de retenir le plus possible, l’ouragan qui déferlait dans mon bas ventre. C’est compliqué de synchroniser un orgasme, beaucoup plus qu’on ne le pense à moins de connaitre parfaitement son partenaire, ce qui n’était pas encore mon cas.

Je cédais une fois de plus, redressant la tête hors de son intimité en hurlant de plus belle et je la sentis céder en réponse, sans doute parce que l’excitation de m’avoir fait jouir avait déclenché son orgasme en écho. A nouveau mon corps vibra et s’ourla de micro décharges crépitantes. Il était long celui-là…plus long et plus fort…

J’étais confuse, je l’ai senti me soulever alors que mon corps tremblait sous les spasmes, elle me déposa sur le lit mais j’étais incapable de penser de manière cohérente, toujours perchée si haut.

Elle baragouina quelques propos que je comprenais plus, engourdie et totalement ailleurs. Je tournais le visage dans un brouillard comateux et agréable, l’orgasme et l’afflux de sang m’ayant complètement shooté. Et là elle…je ne sais pas…elle disparut pour tomber dans un bruit mat

- Eyyyy...Noooonnn…t’en vas pas…restes avec moi, tu fuuuuuuiiiis….murmurais-je avec une voix éteinte.

Je commençais à l’entendre ricaner puis rire franchement. Ce qui me força à me redresser, m’appuyant sur les coudes pour la regarder avec inquiétude, les cheveux ébouriffés et les joues écarlates. D’abord perplexe, son rire si sincère et désarmant appelant le mien d’abord par « pouffage » avant d’éclater saccadé et décontracté. Je me réinstallais en soupirant d’aise sur le dos, les yeux tournés vers le plafond, ressentent une sérénité et un bien être exceptionnel. Lorsqu’elle revint vers moi, elle demanda un temps mort, la laissant se poser contre moi, je lui prenais la main la serrant dans la mienne avec tendresse alors que son sourire à nouveau éclata, elle me prononça les mots magiques, voilà la plus belle déclaration que j’aurais pu espérer.

- Preum’s ! répondis-je avec espièglerie avant de coller mes lèvres aux siennes.
Après un long baiser de fermeture chargé d’une saveur sexuelle particulière, elle repartit avec un leger rire en déclarant qu’il restait encore 10 heures. Je me tournais sur le flanc, ma main caressant ses cheveux.

- C’est cool de t’entendre rire comme ça…de te voir sourire…je…je ne sais pas…ça me fait vraiment plaisir…par contre, moi aussi je manque de pratique, je sais pas si je pourrai vraiment assurer des heures et des heures comme ça…surtout avec cette…hummm…intensité là. J’espère que tu trouves que ca vallait 13 ans d’attente…moi sérieux….c’est un grand…(je levais le pousse vers le haut en minaudant) UUUUPP ! Je suppose que t’as encore plein de trucs en tête hein ?

Je la forçais à basculer sur le ventre, montant sur elle en amazone tout en commençant à lui masser les épaules.

- Oui…bon…pas d’huile, ni de techniques digne des thaïlandaise mais j’suis sûr que ça te plait quand même, j’ai jamais dit que j’étais douée pour le massage. Tu sais que je pouvais électriser des points précis de mon corps, comme par exemple le bout de la langue ou du doigt ? Hummm ? Je suppose que sur le clitoris ou sur certaines zones internes, ça fera…de l’effet…héhé…

Ayant terminé de la masser, j’attrapais ses fesses entre les mains et y enfouissais le visage en l’embrassant à pleine bouche

- Smmmmackkk… pas l’moment d’avoir des gaz, hein ? hey bah….sont pas si plates ces fesses…un mythe s’effondre.. ça peut être notre petit secret ? Dis ?

Je me redressais en m’étirant comme un chat la laissant voir mon corps tout en tension, un large sourire aux lèvres.

- J’vais chercher des bouteilles d’eau ? T’en veux une de lait ?

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Message  Kaya Kangee Jeu 10 Nov - 15:56

Bon… Me petite connerie avait eu un effet relativement positif, même si je ne le ferais quand même peut-être pas à chaque fois. Sur la fin, le symbiote avait épuisé toute l’énergie accumulée (je n’en avais pas absorbé tant que ça) donc tout reposait exclusivement sur mes petits muscles à moi toute seule… Et autant dire qu’en dépit de mon goût prononcé pour l’entraînement régulier, je n’étais effectivement pas miss fonte 2026. Ajoutez à cela les distractions, comme la délicieuse jouissance de la rousse, qui servit de catalyseur pour entraîner la mienne, et vous avez quelque chose d’un brin instable. À refaire mais dans des conditions plus, je sais pas… des conditions plus, voilà. On verrait bien. Pour le moment j’étais un peu… ouais. Un peu.

Mon cerveau ne fonctionnait plus tellement, j’avais du mal à réfléchir et trouver mes mots. Le fait que je m’étale à moitié au pied du lit était aussi un signe de mes difficultés, mais la rousse sembla trouver mon fou-rire plutôt amusant, l’accompagnant dans celui-ci. Mon dieu qu’elle était belle, avec ses joues rouges, son grand sourire et ses cheveux en bordel… Là, dans cette position, elle n’avait rien d’une pin-up ou d’une star bonnasse de magazines ou de films, mais c’était aussi ça qui était important et magnifique. C’était… juste elle. Sans rien d’artificiel. Et encore une fois… si je la voyais avec du maquillage, des bracelets et un corset en cuir bondage, ce serait elle aussi. Ce qui était important n’était pas le fait de ne rien avoir ou ne rien porter, c’était d’avoir ou de porter ce qu’elle avait envie de porter, ce qui lui faisait envie, qui lui DONNAIT envie, ce qui la représentait.

Et là, ce regard, cette mine ravie, ce sourire mutin, c’était exactement elle. Lorsque je fus de nouveau sur le lit, à ses côtés, je savourai particulièrement ce baiser, même s’il avait quand même un goût plutôt particulier. C’était un goût… Vous voyez dans les comics érotiques ou les hentai, quand y’en a un ou une qui dit que c’est « sucré » ? Ben c’est de la grosse connerie. C’est entièrement faux. En fait, ce n’est pas nécessairement un goût particulièrement délicieux qu’on mettrait dans un plat ou un gâteau, mais c’était le goût de l’envie, de l’excitation, du désir, un goût de sexe ardent dont j’adorais la saveur. Une fois séparées, la rousse me fit part de ses doutes quant à sa capacité de tenir des heures de suite à ce rythme. Pour tout avouer, ce serait un peu pareil de mon côté, je sentais à peine mes jambes.

Lorsqu’elle me demanda si ça valait 13 ans d’attente et leva le pouce pour confirmer, je gloussai bêtement :

- Oh, plus que 13… Mais ça les valait, finis-je en lui faisant un clin d’œil, avant de la laisser me retourner.

Lorsqu’elle se mit à me masser, je me contentai de laisser entendre des soupirs satisfaits, restant là, bien étalée, les yeux fermés et profitant de cette attention plus que bienvenue. D’ailleurs, je répondis à peine à la suite :

- Oui…bon…pas d’huile, ni de techniques digne des thaïlandaise mais j’suis sûr que ça te plait quand même
- Hmmhm…
- j’ai jamais dit que j’étais douée pour le massage.
- Hmmçava, répondis-je mollement avec un petit sourire.
- Tu sais que je pouvais électriser des points précis de mon corps, comme par exemple le bout de la langue ou du doigt ? Hummm ? Je suppose que sur le clitoris ou sur certaines zones internes, ça fera…de l’effet…héhé…
- Hmmm ? demandai-je alors en rouvrant les yeux, l’air surprise.

Houla, ah oui, ça… Je n’y avais pas pensé ! Mais sur le… oh bordeeeel ça devait faire MAAAAL mais comme pas permis ! Déjà quand un mec un peu con se mettait à mordiller je lui envoyais un coup de latte, mais un coup de jus ? Pffoufffff… Vu qu’elle ne sentait pas la douleur, pour elle ça devait passer : le choc devait être particulièrement stimulant. Mais AVEC la douleur ? Huuh… J’étais pas sûre. Je restais intriguée, cela dit… Très très intriguée.

- Heuuu… ‘faudra p’tet tester avec un ampérage vraaiiiiiiment bas pour commencer.

Et hélas, le massage prit fin. Merde… Dommage. Je ricanai bêtement à sa remarque concernant les gaz, appréciant quand même l’attention (il faudrait qu’on fasse des trucs aussi à ces endroits-là, mais plus tard) et me redressant à sa suite.

- J’continuerai d’protester haut et fort cont’ces calomnies d’histoire d’« fesses plates », affirmai-je avec un ton faussement scandalisé avant de me relever et déposer un baiser sur ses lèvres. Et pour la flotte j’vais t’suivre, j’ai pas mangé donc j’vais crever là.

Je la suivis donc vers la cuisine, profitant au passage pour lui tripoter les fesses vu que j’étais derrière elle et qu’elle était restée nue. Eh ! J’avais le droit, donc je m’en servais. Voilà. ‘me jugez pas. Puis n’importe qui aurait fait la même chose à ma place, elle avait vraiment un cul d’enfer. Une fois sur place, je me mis à… piller les placards ? Nan quand même pas, je n’étais pas une guerrière viking vidant les réserves de nourriture des pauvres paysans innoc- tiens ? Je pourrais me déguiser en guerrière viking un de ces quatre, et elle en paysanne irlandaise innocente qu… ouais passons. DONC ! JE DISAIS ! Oui, la bouffe ! Hop, je collai quatre tartines dans le grille-pain, sortant du beurre de cacahuètes, de la confiture, des œufs, du bacon, des céréales, du jus d’orange, du lait.

- J’te fais quequ’chose pendant qu’on est là ? demandai-je en sortant tout cet attirail. Je haussai alors un sourcil, précisant : Euh, à bouffer j’veux dire. Mais on peut aussi faire ça dans la cuisine s’tu veux… Et l’salon, et l’entrée, et la sortie, et j’sais pas… listai-je avec un petit sourire en coin.

Alors que la poêle chauffait, je m’engouffrai un bon demi-litre de lait et pareil de jus d’orange, avant de refocaliser mon attention sur la pulpeuse rousse qui était à mes côtés, l’enlaçant doucement, d’abord… puis lui griffant très légèrement les fesses en lui mordillant un peu l’oreille.

- Hmmm… pour la suite… J’me sens très vilaine…

Avec un énorme sourire au visage, je commençai à lui embrasser le cou, lui caresser les fesses puis les hanches, puis… je m’interrompis, m’éloignant de quelques pas.

- Nan, sinon j’vais jamais manger et j’vais crever d’faim et ça s’ra ta faute. Affamée par tes charmes ! Ce s’rait quand même con j’trouve, ajoutai-je avec une mine amusée, tout en commençant à casser des œufs dans la poêle maintenant chaude (on aurait pu les faire cuire sur moi aussi là, mais c’était une autre histoire).

Alors que le bacon (une quantité stupide) commençait à cuire, je m'accoudai à la table, présentant ainsi mon profil à la belle irlandaise, j'ajoutai :

- En dépit d'tout c'que Sage a pu faire d'pas net, j'suis contente qu'elle m'ait r'trouvée, finalement. Si on m'avait dit y'a 2 s'maines qu'aujourd'hui j'serais là... J'aurais juste mis une tarte à la personne qui m'a dit ça avant d'retourner dormir.
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Message  Caitlyn Oldfield Ven 11 Nov - 10:15

Elle se décida à me suivre, j’espérais un instant qu’aucune de nos filles ne rentreraient à l’improviste pour nous trouver dans le plus simple appareil dans le salon. Jade était blasé de ma nudité me traitant régulièrement de « saleté hippie exhibo ! » mais Ari elle avait encore énormément de mal avec ce trait de mon caractère et si Kaya s’y mettait, la pauvre allait prendre la fuite un matin ! En attendant, c’était très compliqué de tenir une conversation tout en la sentant me palper les fesses sans vergogne. J’essayais malgré tout en déambulant dans le couloir de paraitre cool et détendue mais essayé cette posture avec un mille pattes dans le slibard, et on en reparle.

- Nan mais pour l’ampérage, c’est juste très léger, tu sais mes pouvoirs…RHooo..mais..dis tu arrêtes de me pincer les fesses quand j’te parle ? Donc mes pouvoirs ont beaucoup évolué depuis le temps, j’arrive aussi à convertir les émotions fortes, peur, plaisir, tristesse…en énergie et je…Tsss ! (paf ! une tape sur la main) ARRETEUUUH ! Donc…je peux retenir au moins 40 jours maintenant et su coup une fois par mois…je « décharge » à la Central de Up Richemont…Si ça peut aider  la cité…pfff…tu me chatouilllllles… (elle se mit à courir vers la cuisine dans le couloir) Hannn …si c’est l’seul moyen qu’tu laisses mes fesses ! Gamine !

Par sécurité je me plaçais sur un tabouret en face d’elle, assise sur mes précieuses, elle devrait avoir les mains moins baladeuses, elle me proposa de partager son repas. Je l’observais sortir tout son attirail en me disant que forcément oui il faudrait prévoir BEAUCOUP plus en courses et en stockage. Je m’en fichais, elle était ici avec moi et c’était tout ce qui importait. J’avais la chance d’avoir de l’argent, elle non. Tout le monde faisait sa part ici. Jade ne fillait rien mais s’occupait de tenir la maison propre et rangé et servait de super intendante, calculant au poil de cul près notre budget. Ariella était une riche héritière, elle avait insisté pour verser presque 2000 $ par mois sur le compte courant de la famille, je n’avais pas eu mon mot à dire. Kaya ramènerait ce qu’elle pourrait, elle m’avait parlé de ce job dans cette boite à touf, j’étais contre mais je n’avais rien dit…imaginer les clients passer leur temps à reluquer le cul de  votre nana ou elle se rincer l’œil sur les strip teaseuses taraudait ma jalousie. Bref j’espérais sincèrement qu’elle accepterait le job d’Ororo ce qui lui apporterait un revenu stable. En attendant il fallait bien prendre un autre rythme de croisière pour la vie pratique, Kaya était là et je ne comptais pas la laisser partir.

- Hm ? Grilles moi des toasts tient…il doit rester de la pâte à tartiner au chocolat quelque part…sauf si « taz » est passé par là…
(Je roulais des yeux et lui tirais la langue) Hum tiens au fait ! Tu es sur la Restricted List…tu recevras surement un nouveau visa d’ici quelques semaines. Pour l’heure, tu peux aller et venir où tu veux maintenant et par anticipation, j’ai demandé à Tristan de regarder pour commander un second frigo, y’a la place à côté du premier…et discute pas, c’est pour le bien de tout l’monde et puis j’avais prévu de le changer, on gardera les deux , c’est tout

Son allusion sexuelle ne m’avait pas du tout échappé, bras croisés sur le comptoir, le menton posé entre. Je la regardais par en dessous avec un petit sourire malicieux.

- Oh mais j’compte bien faire ça sur le sofa, dans la cuisine, sous la douche…partout sauf dans les chambres des filles…même si dans la chambre du Ptit citron, ca serait un troll de taille nucléaire…huhuhu. Par contre à l’extérieur c’est chaud vu ma notoriété…sauf dans mon bureau à la Haute Cour…ça serait excitant, ouai..

Donc à faire, forcément. Le hic c’est que ce n’était pas insonorisé pour autant. Il faudrait qu’on se force à être discrète. Je soupirais perdue dans mes pensées salace avant de soulever mes fesses pour venir regarder de plus prêt à côté d’elle ce qu’elle cuisinait.

- Tu t’rappelles mes « talents » de cuisinière…quand j’ai voulu faire un gâteau aux amandes à l’Institut et que Beast s’est cassé un croc dessus…c’te hoooonte…Bon je me suis un peu amélioré depuis mais ma tarte aux fraises avait collé jubjub’ aux chiottes deux jours…Haha…qu’est-ce que vous m’aviez traité cette fois-là… le pire c’est que MOI AUSSI j’avais été malade !


Elle m’enlaça alors que mes souvenirs étaient toujours colorés de cette époque douce et insouciante, accrochant un sourire doux amer. Sa griffure si légère accentua mon sourire alors que je protestais pour la forme d’un « huuuuummmm » assez éloquent. Je finis par quitter mes réveries la regardant avec passion et elle m’avoua  avoir des « envies de vilaine fille » ce qui amena un sourire carnassier particulièrement pervers sur mon visage et une légère excitation dans la voix.

- Ho ? vrai ? On se comprend bien ? Tu veux vraiment essayé ça ? Chouette ! …Tu sais, ça se prépare les jeux de domination, il faut un scénario et…et de la mise en scène…j’connais une adresse, on peut y louer une chambre pour quelques heures en toute discrétion un soir si tu veux…laisse-moi me charger de ça…par contre. Ni blessures, ni humiliation, ni violence…c’est finit ces conneries. Je veux juste qu’on « s’amuse amoureusement ». Et puis pour aujourd’hui…j’ai encore quelques idées…

Je baladais ma main dans son dos, pianotant comme s’il s’agissait d’un instrument de musique.

- T’sais…
. commençais dans un murmure alors que peu à peu je rougissais perceptiblement à mes propres mots. je n’aime pas trop la pénétration certes mais y’a…hum…des « nuances » tu vois ? Et puis le frottage sexe contre sexe…ça aussi ca…ben…ça m’excite.
Je soufflais, rouge pivoine tout en m’aérant.

-      Pff, t’fous pas d’moi, c’est difficile pour moi d’en parler j’t’ai dit……allez manges chérie, reprends donc des forces, tu vas en avoir besoin….


Elle se remit à ses fourneaux et je la regardais amoureusement, gravant cette image…ses courbes…ce cul fabuleux, ces petits cheveux rasés à la base de son cou Je me collais à elle, les mains jointes sur son sexe et posant ma joue sur le haut de son dos.

- Et moi alors…je te rappelle qu’à mes yeux tu étais morte et enterrée. Je pense que ton retour m’a ramené au monde, sérieusement. Je n’en ai pas parlé mais tu sais…maintenant que les filles commençaient à être grandes, j’ai plusieurs fois songé à…à en terminer avec tout ça…ce gouffre sans fond en moi…je ne le sens plus depuis quelques jours, c’est grâce à toi. De toute façon Chimera ne m’aurait pas laissé faire…il y a 1 an et demi…lors de cet attentat sur mon véhicule perso…je n’ai rien vu venir, ils ont fait sauter le véhicule au lance Roquet…Je n’ai rien…prévu. C’est Chiméra qui a émergé des flammes…je n’ai même pas pensé…à phaser, j’en ai pas eu le temps. Tristan s’en ai sorti, bon il y a laissé ses poils et ses cheveux le pauvre mais sa peau est…indestructible. Il m’a dit que lorsqu’il a émergé de la carcasse…Chiméra était là et l’a ..ignoré…pourquoi ? j’en sais foutrement rien…A la base…c’est une énergie pure, incontrôlable et destructrice. Elle est juste passée à côté de lui et s’est mis à poursuivre les assaillants. Ca veut dire qu’elle a fait des « choix » qu’elle avait un objectif et qu’elle reconnaissait les siens. Ce que je sais, c’est que moi…je n’aurais pas eu cet objectif de traquer pour tuer…non…j’aurais tourné mon regard vers les filles pour m’assurer que rien de mal n’arrivait. Cette expérience que tu veux faire Kaya, j’ai peur de ce qu’on va découvrir, je suis persuadé que Calie est morte mais cette chose avait sa rage, la rage du Berserk. Peut-être serait-il plus sage de laisser cette porte fermée. J’ai peur Kaya…j’ai vraiment peur…
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Message  Kaya Kangee Ven 11 Nov - 23:14

Et deux toasts de plus pour la table 6 ! Deux ! ... ouais bon ok j'étais pas super crédible dans ce rôle-là. Par contre, cette histoire de truc au chocolat me fit ouvrir grand les yeux. Un peu que j'étais preneuse ! Par contre, "Taz", tsss... Franchement. Je me doutais que c'était une référence au diable de Tasmanie, mais quand même, j'étais pas destructrice ! Bon, par contre je mangeais tout ce qui me tombait sous la main et qui était ne serait-ce que vaguement biodégradable, je ne pouvais que l'admettre. Mais j'ignorais l'existence de cette victuaille-là, donc forcément, cette découverte ne pouvait que me remplir de joie et de bonne humeur et d'arcs-en-ciel et va savoir quoi d'autre. Alors que je sortais l'objet du (futur) crime du placard concerné, la rousse me signala que j'étais sur la fameuse restricted list. P't'ain, déjà ? C'était du rapide. N'empêche c'était aussi un peu dégueulasse... Des dizaines de personnes, certaines valant largement mieux que moi, galéraient au quotidien dans l'Outer, et elles n'avaient aucun passe-droit. Mon seul mérite était de connaître quelqu'un ayant du pouvoir. Et de m'envoyer en l'air avec. De façon tout à fait glorieuse. Mais ça c'était un détail annexe. Enfin le fait était que me culpabiliser à ce sujet ne changerait pas grand chose à leur situation ou à la mienne, donc tant pis...

Lorsqu'elle affirma qu'elle allait faire mettre un deuxième frigo, je me préparai à protester mais ce fut trop tard : elle m'avait vue venir et avait déjà signalé que je n'avais rien à dire à ce sujet et qu'en plus elle avait prévu de le faire. Mouais... Hinhin... Admettons... Mais transformer la baraque juste parce que j'avais des besoins un peu particuliers c'était quand même raide. Déjà qu'elle avait dû devenir une sorte de fée du logis pour gérer Jade, alors devenir une sorte de garde-manger pour moi... Mouairf. Hmhm... Moui. M'ok... Je me contentai donc de hausser les épaules et de hocher la tête avec une mine assez peu enthousiaste. Par contre, cet enthousiasme revint très rapidement quand elle évoqua le fait de s'envoyer en l'air joyeusement un peu partout dans l'appart' et ailleurs. Sauf dans la chambre des filles, ce qui effectivement serait carrément bizarre, pas très excitant ni rien du genre. Après... Je devais bien avouer, j'avais aussi penser à trasher la chambre de Jade juste pour le troll. Le bureau, c'était... Huh. Plus risqué ouais. Mais d'un autre côté c'était elle la patronne et elle avait déjà une réputation douteuse donc au fond qu'aurait-elle à perdre ? Ce serait assez drôle, je devais bien l'admettre, et en fait le fait que je trouve ça marrant devait se voir à mon petit sourire en coin.

J'aurais bien mis les choses en pratique sur le champ, mais d'une part j'étais quand même encore un peu sous "cooldown" disons (... super le terme, encore une fois on aurait dit Jade) et par dessus le marché j'avais VRAIMENT la dalle comme pas permis. Avec en plus l'odeur du bacon ? C'était mort. Elle aurait pu gigoter les fesses devant moi, j'aurais sûrement fini par choisir le bacon. ... Restait à espérer qu'elle ne lisait pas les pensées. Encore moins celles que j'avais au sujet de sa cuisine... Merde alors, elle avait déjà causé divers désastres mineurs à cause de ses tentatives d'assemblage d'ingrédients. Elle cita deux exemples frappants mais honnêtement, elle avait fait pas mal d'autres trucs de ce genre au point où Calie avait fini par gérer tout ce qui concernait la bouffe. Je n'avais jamais trop su quoi penser de ce paradigme : d'un côté aucune des deux ne mourait d'une intoxication majeure mais de l'autre, la rousse ne pouvait pas trop pratiquer ni s'améliorer. Quand j'avais rejoint l'Institut je n'étais qu'à peine capable de faire des œufs durs, je n'avais réussi à faire des trucs à peu près corrects qu'en cuisinant la nuit au réfectoire de l'Institut parce que j'avais la dalle 24h/24. Nous avions d'ailleurs eu une discussion assez intense, une de ces nuits, avec Cait', à cet endroit. Mais je n'avais pas réussi à lui avouer quoi que ce soit malgré tout. Elle non plus, nous avions fini par tourner plus ou moins autour du pot...

Son enthousiasme vis-à-vis de mes idées plus... disons dominatrices me plut pas mal. Elle semblait plutôt partante, néanmoins elle voulait éviter toute violence, humiliation ou blessures. Hmm... Les blessures n'étaient pas vraiment une part obligatoire d'un rapport de ce type, mais j'en savais assez pour comprendre que les jeux de domination devaient quand même comporter un brin de violence ou d'humiliation. Les deux ne devaient pas être importantes, évidemment : il n'était pas obligatoire de se déchiqueter le dos à coups de râteau ou des trucs du genre, ni de forcer l'un des deux à rester nue en public à devoir supplier, ou des machins du genre. J'avais connu, dans mes aventures New-Yorkaises, plusieurs couples qui faisaient des trucs du genre, en fait je les avais rencontrés dans des clubs où j'avais réussi à entrer. Avec Jo', qui avait été ULTRA TURBO embarrassée, je m'étais bien marrée... Mais bref. Je n'avais pas pris part aux jeux des personnes présentes, d'une part parce qu'il y avait surtout des vieux de 40 ans ou pl-... P't'ain, merde, moi aussi j'avais presque 40. J'étais devenue la vieille de mes souvenirs... Enfin pas des gens vraiment de mon âge, ni dans les mêmes délires, puis en fait j'aurais trouvé ça bizarre de faire ça avec eux.

Les couples en question étaient en général très complices, je me serais un peu sentie comme une intruse bizarre, malgré leurs assurances (et insistances parfois) du contraire. En revanche j'avais pas mal discuté et certains étaient dans le très léger. Juste une paire de menottes, quelques fessées, des mots un peu vulgaires, c'était tout. D'autres allaient un peu plus loin. Chaînes ou cordes, ils tiraient un peu dessus, il y avait quelques petites marques à l'occasion... Puis il y en avait des vraiment hardcore avec cire chaude, lames de rasoir et tout le bordel, là moi bof, honnêtement. Si c'était leur truc, grrrrrrrand bien leur fasse, mais moi franchement, euh, ça irait bien, sans façons. Du coup je tournai la tête vers la rousse avec une mine intriguée. Celle-ci se rapprocha un peu de moi en rougissant un peu avant de jouer avec mon dos, affirmant qu'il y avait des trucs qu'elle aimait bien, comme le frotti-frotta. Ahhhh, ça... C'était difficile de trouver la bonne partenaire pour le faire. En fait, c'était le fantasme de beaucoup d'hommes aimant les lesbiennes mais c'était plus compliqué à faire que ça en avait l'air et comme je le disais, ouais, 'fallait la bonne partenaire.

Mais quelque chose me disait qu'avec elle ça ne poserait sûrement pas de difficulté particulière, étrangement. Dingue hein ? Bon par contre je ne pus m'empêcher de rire un peu quand elle se mit à se faire du vent vers le visage tout en prenant une teinte écarlate. Difficile pour elle d'en parler... Je pouvais comprendre mais c'était quand même dommage, surtout avec moi.

- T'en fais pas, j'vois très bien d'quoi tu parles, on s'testera ça, répondis-je avec une mine joueuse. Et l'embarras, 'vec moi t'sais, pfff... Je levai alors les yeux au ciel avant de mettre les œufs à cuire par dessus le bacon, puis de reprendre : T'sais, pour c't'histoire de domination... J'sais qu'tu veux oublier c'que t'as fait avec les pros, j'comprends. Mais zéro violence, moi, j't'avoue, j'claqu'rais bien c'fessier d'rêve un bon coup. Si y'a du sang, des brûlures tout ça, moi c'est nan, mais l'reste, ça s'discute sans problème. S'tu veux on s'fera un briefing, finis-je avec un petit sourire, tout en décollant un peu le dessous du bacon histoire qu'il ne crame pas.

Discuter de tout ça au préalable était effectivement la meilleure façon de faire. C'était le standard dans ces couples-là et en soi c'était ce qu'il y avait de plus sain. Mais mes réflexions à ce sujet furent interrompues quand elle se colla à moi de tout son long, avant de s'appuyer contre le haut de mon dos. L'ensemble me fit afficher un petit sourire ravi alors qu'elle affirmait qu'elle avait hésité à en finir, une fois les filles assez âgées pour se démerder seules. Là, le sourire disparut petit à petit... Chiméra ne l'aurait pas laissée faire. Ah ça... Je connaissais bien. Le symbiote avait fait bien des choses pour m'empêcher d'en finir : il m'avait évité de me flinguer à deux reprises. L'une sur un arbre, loin de l'Institut, et l'autre dans les camps. Elle me parla aussi de cet attentat au lance-roquettes, m'apprenant au passage que Tristan aussi était un mutant - intéressant. Enfin la partie importante était surtout que cette sorte de "statut" agissait plus ou moins par lui-même. Chiméra avait décidé de laisser Tristan tranquille mais de bousiller tout le reste, comme si elle avait malgré tout une forme de reconnaissance des personnes... Mais pas la conscience de la rousse, qui aurait plutôt préféré aller voir ses filles. Ouais... Je connaissais bien.

Bon les œufs... ok ça irait. Je coupai le feu et laissai la poêle sur place, ça les tiendrait au chaud. Cela fait je me retournai alors que l'irlandaise affirmait qu'elle avait peur de ce que cette "expérience" que j'avais proposée pourrait ouvrir. L'enlaçant doucement, je la collai contre moi avant de répondre en lui caressant doucement les cheveux :

- J'sais, Cait'. J'connais ça. L'symbiote et moi avons... Parfois pas les mêmes objectifs, on va dire. Mais y r'connaît les gens. La seule manière qu'y connaît pour gérer l'danger c'est d'tuer la menace. Pourtant, l'a pas tenté d'te shooter des épines dans la tronche ni rien, au mémorial. Parc'qu'y t'a r'connue. Y savait qui t'était et qu'malgré l'fait qu't'aies eu une attitude... peu amicale, y savait qu't'étais pas un danger. Alors qu'en fait ouais, si mais c't'une autre histoire... Chiméra, j'sais pas si ça fonctionne pareil, j'en doute, mais j'sais c'que c'est...

Me décollant un peu, je la regardai avec un sourire rassurant :

- Écoute, personne t'oblige à l'faire. S'tu peux vivre avec l'incertitude, alors fais-le. On fait rien et affaire classée. Moi j'te propose de l'faire parc'que j't'aime et qu'ça avait l'air important pour toi... Alors que j'vais êt'honnête, ça m'terrorise. Si on apprend qu'c'est Calie et qu'y'a un moyen d'la ram'ner à la vie ou j'sais pas quoi... J'sais pas, tu connais mon cerveau, c'la panique. 'fin j'dis pas qu'y faut pas l'faire, j'dis juste qu'si tu veux l'faire moi j'suis partante. Et si tu veux pas... On l'fait pas et c'est tout. Et si un jour tu changes d'avis et qu'finalement tu veux l'faire, bah j'serai encore partante. J'te dis, c'est vraiment comme tu l'sens, ok ? C'comme le sexe ou la bouffe ou n'import'quoi d'autre. Tu peux just'me dire c'que tu préfères. Si on est du même avis on fait comme ça, si j'm'en fous pareil, et si on est pas du même avis on en discute, ça a pas à êt'plus compliqué.
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Message  Caitlyn Oldfield Dim 13 Nov - 16:04

Mon regard dévia vers le plan de travail alors que j’affichais un petit rictus contrarié. Je finis pas soupirer.

- Je ne sais pas, j’aimerai déjà être certaine que l’installation de Jennings pourra contenir Chimera. Si sa puissance ne peut être contenue et qu’elle blesse ceux qui seraient là ce jour-là, je ne pourrais jamais me le pardonner. Nous n’avons aucune données sur le potentiel de cette chose, aucun chiffre, rien de rien. Ce foutu gène évolutif…quelle surprise nous réserve-t-il encore ? Qu’est-ce qu’il réserve à Aislinn ? elle est porteuse aussi ! Son pouvoir à forcément un lien avec le mien, comment expliquer son invulnérabilité au courant électrique sinon…Ca me déprime tellement que…que tiens ! Donne-moi ça…je préfère bouffer.

Je prenais deux toasts et commençais à y étaler la pâte au chocolat tout en faisant naitre un petit sourire sadique au coin des lèvres. La cuillère au coin des lèvres je commentais.

- T’as déjà essayé du Food-sexe ? On pourrait très bien utiliser le reste du pot pour…j’sais pas…autre chose ? Mais après ça sera la douche obligatoirement ! et pas de bêtise sous la douche, si j’électrise sous la flotte je risque de plonger une partie du Gold Lift en black-out.


Je pris mes tartines dans une main, ma bouteille d’eau dans l’autre et me dirigeais en flânant dans le living, m’effondrant dans le sofa, la laissant à sa tambouille. M’étant désaltérée, Je l’observais de loin avec la mine de celle qui avait une idée perverse derrière la tête. Ma main courant en faisant marcher mes doigts comme un personnage le long de mes cuisses tout en mangeant le toast. Ecartant sans gêne mes cuisses en inclinant la tête, je commençais à jouer doucement avec mon sexe sans la quitter du regard déclarant d’une voix provocatrice.

- Puisque tu es occupée…il faut bien que je passe le temps…tu manges beaucoup, oui…Mais sais-tu manger…vite ?

La suite donnerait probablement la réponse sous mon regard purement provocateur et exempt de toute innocence.

__________________________________________________________


Je bascule sur le dos, haletante, à même le sol. J’ai mon compte, terminé…quoi 4, 5…je sais plus.. J’ai du mal à retrouver mon souffle, putain ! Je ne sais même pas où elle a atterrit. Mon regard « redécouvre mon plafond ».Cette fois ci c’était intense, vraiment intense. Je gémis, je dégouline de transpiration. Quel galop ! Je ne sais plus, tout est passé si vite, je soupire avant de commencer à rire, un rire nerveux qui n’en finit plus. Elle m’a atomisé. C’était plus violent, plus sauvage. J’ai adoré, vraiment adoré.

Je me redresse, un vague de chaleur m’avertit que j’ai une crampe au niveau des reins.

- Je..je..WOOow…tu m’as toute niquée là…je crois que j’ai dû me bloquer l’dos…


Je l’observe continuant à ricaner

- Tain…C’est une touffe de mes cheveux que tu tiens là ? Je te l’avais dit qu’tu t’emballais trop ! J’te l’ai dit ? J’sais plus…un cri qui devait ressemblait à ça, non ? Elle vient d’où ?


Je touchais ma tête pour déterminer d’où venait les quelques cheveux roux qu’elle tenait encore en main et je poussais un cri se terminant par un rire nerveux.

- PUTAIIIINNN…On a cassé la table basse ! Jade va nous tuer !!! …c’est…c’est …quel bordel….non mais HAN ! Regarde-moi ce bordel ! Com…comment on a pu renverser ce fauteuil, il pèse une tonne ? Pendant que tu…ou qu’j’te… ? Eyy…t’as vu tes cuisses, on dirait un homard !! Fallait l’dire que ça cramait…

Je rampais pour regarder l’heure sur l’installation Hi Fi.

- Par le sang du Christ…ca fait deux plombes qu’on…

Je continuais sur les coudes pour finir par poser ma joue sur son ventre complètement trempé.

- Pfff…on est pire…pire que bêtes…c’te honte….On peut clore le chapitre Cuisine et Living…tu m’expliqueras comment un des tabourets de la cuisine a atterri près de la fenêtre…fin si tu t’souviens…
J’ai…j’ai du lait dans les cheveux…c’est chiant et ca colle…j’te l’avais dit que ton idée craignait…
Pourquoi j’ai les fesses qui crament ? Tu Tu les vois ?....Rouges ? Rouges comment ? Ca…tu claquais tellement qu’j’mentendais plus jouir…c’est pas parce que je ne sens pas la douleur que…pffff…fais chier…vais devoir phaser tout ça…
.Les griffures dans le dos…j’ai pas trop ? Ca saigne pas hein ?

OOOoOOoooh kayaaaaaa…on est irrécupérable…j’crois bien….C’est la meilleure baise que…Oho…c’est des choses qui se disent pas ça, non ?


Je lui embrassais le ventre, secouant la tête en dégoulinant de lait…

- Ce chantier….si Jade voit ça, c’est l’AVC direct.
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Message  Kaya Kangee Dim 13 Nov - 22:45

Contenir Chimera, hein... Ouais... Si elle pouvait potentiellement échapper au matériel de la schtroumpfette et qu'en plus elle n'avait pas d'informations sur sa puissance potentielle, c'était quand même mal parti pour que je parvienne à résister à ça. Bon, en soi, j'avais fait mes petits calculs, en gros je pouvais tenir un choc équivalent à 6 mois de production d'une petite centrale nucléaire. Mais d'un autre côté... Chimera pouvait griller un quartier entier de San Francisco, je l'avais déjà vue faire, et en plus ça avait été 13 ans plus tôt. Du coup, je n'étais pas vraiment certaine de mon coup en fait : il allait vraiment falloir que Miranda prenne des mesures sérieuses avant qu'on ne se lance dans un truc pareil... J'en parlerais avec elle plus tard. Dans l'intervalle, Cait' évoquait les capacités d'Aislinn mais je devais bien admettre que je ne savais pas vraiment ce qu'elle pouvait faire, à part des sortes de portails de téléportation bizarres qui donnent un peu la gerbe. La rousse finit par laisser tomber le sujet en allant se goinfrer de tartines de gras (parce que soyons honnêtes : ce machin c'était du gras et du sucre, rien de plus).

Le sujet dériva alors sur des histoires de bouffe et de sexe combinés. Y'avait bien moyen de salir le sol, le lit, les murs et tout ce qui allait avec, Jade serait dingue si on faisait ça. Néanmoins... Je n'avais jamais vraiment fantasmé là-dessus mais l'idée de faire ça avec la belle irlandaise m'emballait assez, subitement. Comme quoi... Avec la bonne personne, pas mal de trucs peuvent paraître super sympa, subitement. Bon, on ne pourrait pas faire mumuse dans la douche après mais on ne pouvait pas tout avoir. Pour le coup, je respecterais cette règle-là parce que faire griller tout le jus dans l'immeuble ne me semblait pas être une idée de génie, va savoir pourquoi. Mais mes réflexions à ce sujet s'arrêtèrent assez vite, quand j'aperçus sa position... plus que suggestive ainsi que son activité plutôt enthousiaste. Et ce regard... Merde, j'étais vraiment sensible aux regards, qu'ils soient pleins de romance et d'étoiles, d'amour fou, de tendresse, ou de luxure comme dans le cas présent. Autant dire que j'étais repartie et pas qu'un peu : il ne me fallut pas longtemps pour m'engouffrer quatre tartines, les oeufs et le bacon, le jus d'orange et le lait (que je laissai à moitié ouverts sur le comptoir) avant de repartir à l'attaque.
__________________________________________________________

OK... là il me fallait vraiment une pause. Mais une vraie, cette fois-ci, pas juste un petit break petit déj' qui durerait dix minutes. Déjà il allait falloir que je respire... Parce qu'autant j'avais un peu d'endurance, genre je faisais ma petite course à pieds de bon matin (à 11h30), quand je m'entraînais je tenais une bonne heure avant de finir par lâcher, et tout ça, mais là franchement... C'était juste fini quoi. Respirer, c'était cool en fait. C'était dingue, ce qu'on pouvait oublier ce simple fait ! Par contre, respirer après autant de temps (combien de temps on avait fait ça ?) à être à 200 à l'heure, disons que mes bronches brûlaient un peu. Pas que les bronches, en fait, j'avais les cuisses rouges comme si j'avais pris un coup de soleil... Ah merde, oui ! C'était les bras du fauteuil qui avaient dû me faire ça, pendant que je me frottais contre... Ouais, nan si c'était carrément ça. J'avais pourtant rien senti, sur le coup... Heh. En attendant ça expliquait que le fauteuil soit renversé, à un moment j'étais devenue un peu trop enthousiaste et j'avais envoyé tout mon poids vers l'avant.

Cait' sembla surprise quand elle aperçut que je tenais "une touffe de cheveux roux". Bon, une touffe, elle abusait, j'en avais quelques uns ouais... Ok, j'y étais allée un peu fort, mais merde elle me disait... nan, elle hurlait de continuer alors moi j'avais continué !

- Je te l’avais dit qu’tu t’emballais trop ! J’te l’ai dit ? J’sais plus…un cri qui devait ressemblait à ça, non ? Elle vient d’où ?
- Tu t'fous d'moi !? Tu gueulais "ENCORE", à mon avis même avec l'meilleur système d'insonorisation du monde tout l'quartier a dû t'entendre ! répondis-je en ricanant, encore par terre.
- PUTAIIIINNN…On a cassé la table basse ! Jade va nous tuer !!! …c’est…c’est …quel bordel….non mais  HAN ! Regarde-moi ce bordel !  Com…comment on a pu renverser ce fauteuil, il pèse une tonne ? Pendant que tu…ou qu’j’te… ?  Eyy…t’as vu tes cuisses, on dirait un homard !! Fallait l’dire que ça cramait…
- Nan c't'ait là just'avant, quand j'm'étais mise... tu vois ? C'est là aussi qu'les cuisses ont... ouais. Mais j'sentais rien donc forcément, j'ai continué, kess'tu veux que j'te dise, répondis-je nonchalamment en haussant les épaules.
- Par le sang du Christ…ca fait deux plombes qu’on…

Je levai finalement un peu la tête afin de regarder dans la même direction qu'elle... Et effectivement, il était déjà plus de 13 heures. Et le salon ressemblait un peu à un champ de bataille. La cuisine aussi avait un peu ramassé en fait : il y avait de la pâte à tartiner sur le comptoir (ha ! Je savais bien que ça salirait la cuisine !) et du lait était renversé.

- Pfff…on est pire…pire que bêtes…c’te honte….On peut clore le chapitre Cuisine et Living…
- C'pas la honte, c'est la classe ! répliquai-je avec un énorme sourire, très contente de moi.
- Tu m’expliqueras comment un des tabourets de la cuisine a atterri près de la fenêtre…fin si tu t’souviens… Hmm... aucune idée... J’ai…j’ai du lait dans les cheveux…c’est chiant et ca colle…j’te l’avais dit que ton idée craignait…
- Si on teste pas on peut pas savoir ! Mais ouais j'avoue, c't'ait pas une idée d'génie... C'trop liquide, 'faut un coefficient d'vicsio... nan vcios... mais sérieux ! VICSOSI... 'faut qu'ça soit plus gluant ou collant, merde, voilà, finis-je en levant les yeux au ciel alors qu'elle se foutait de moi. Néanmoins, elle sembla subitement réaliser quelque chose, se relevant et exposant son fessier.
- Pourquoi j’ai les fesses qui crament ? Tu Tu les vois ?....
- Héhéhéhéhéhé, j'les vois carrément ! Elles sont bien rouges.
- Rouges ? Rouges comment ?
- Rouges "touriste allemand sur un'plage de Floride".
- Ca…tu claquais tellement qu’j’mentendais plus jouir…c’est pas parce que je ne sens pas la douleur que…pffff…fais chier…vais devoir phaser tout ça…
- Désolééééééééééée ! lâchai-je avec une tête qui indiquait CLAIREMENT que j'étais pas DU TOUT désolée.
- Les griffures dans le dos…j’ai pas trop ? Ca saigne pas hein ?
- Ça saigne pas pac'que l'symbiote a réagi et a déployé une fine couche, sinon ça saign'rait carrément. Pas que j'me plaigne, après, précisai-je en me redressant un peu et en l'admirant longuement du regard.
- OOOoOOoooh kayaaaaaa…on est irrécupérable…j’crois bien….C’est la meilleure baise que…Oho…c’est des choses qui se disent pas ça, non ?
- Franch'ment on en a VRAIMENT quequ'chose à foutre que ça s'dise pas ? demandai-je en marchant vers elle à quatre pattes avant de me relever, tout en parcourant ses cuisses, son ventre, sa poitrine, son cou, puis sa joue de la langue. Moi j'm'en fous...

Je laissai encore échapper un de ces larges sourires, avant d'observer la pièce. Enfin, je dis "échapper", je n'en avais pas honte ni rien, c'était juste qu'ils apparaissaient tout seuls sans prévenir et que je ne pouvais pas faire grand chose pour les empêcher de se manifester. Donc, la pièce... effectivement, maintenant que j'étais debout, je pouvais confirmer que c'était un bon désastre. Merde on allait mettre 10 plombes à nettoyer tout ça. Soulever tout ce merdier et le remettre en place... Merf... J'avais limite envie de foutre les doigts dans une prise, de tout convertir en cinétique, et de mettre en route le mode "triche" histoire que ça soit fait rapidement. Ou alors, alternativement, on pouvait laisser les lieux tels quels.

- On a bien tout niqué quand même... J'propose de mettre un bandeau jaune, t'sais ? "POLICE LINE DO NOT CROSS". Je me mis alors à pouffer bêtement de rire comme une adolescente qui a fait une connerie : Jade va tel'ment criser !

Je m'étalai alors dans le canapé, sentant quelque chose de... d'humide et froid. Ah, oui, tiens, exact...

- On va d'voir faire nettoyer la housse du canap', aussi.

Soupirant longuement, je me sortis ces considérations purement techniques de la tête, réfléchissant brièvement à ce qu'il venait de se passer... Ça avait été parfois doux et tendre, parfois particulièrement intense et dépravé, je lui avais dit que je l'aimais en l'embrassant délicatement, je l'avais aussi traitée de grosse salope avant de lui claquer les fesses un bon coup, beaucoup de choses par lesquelles certains couples passent au fil des années...

- Tu crois qu'on tente d'rattraper toutes ces années ? Toi tes années d'désespoir, moi mes années d'errance... Puis tout'ces années où on avait envie l'une de l'autre...? Parce que j'vais t'dire les choses telles qu'elles sont : j'ai eu des bons coups mais jamais comme ça, jamais aussi longtemps et jamais aussi variés. En attendant même si ça cache j'sais pas quoi, moi ça m'convient. Et j'ai encore quequ'z'années à rattraper c't'aprem', t'en fais pas.

Je haussai alors un sourcil alors que je réalisais quelque chose.

- ... tiens, vu qu'Aislinn voulait m'casser la gueule, t'as pas peur qu'elle débarque et voie c'putain d'chantier, là ?
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Message  Caitlyn Oldfield Lun 14 Nov - 9:27

- ... tiens, vu qu'Aislinn voulait m'casser la gueule, t'as pas peur qu'elle débarque et voie c'putain d'chantier, là ?

Me redressant sur les fesses qui me chauffaient horriblement, je regardais d’un air un peu hébété et émerveillé à la fois les restes de nos ébats chaotiques. Elle n’avait pas tort, de souvenir même avec Calie, ça n’avait jamais eu une telle intensité. Calie aimait le contrôle, elle me voulait soumise et débridée lorsqu’elle voulait que je le sois : cette fois ci, c’était un dialogue franc et trash pas une dictature consentie. Calie avait cette sorte de nymphomanie dévorante et étouffante à la fois, ça me plaisait…jusqu’à ce que j’explore d’autres pans de ma sexualité sans elle. Peut-être aurions-nous pu devenir meilleures, peut-être pas, notre couple s’était brisé alors que nous prenions à peine notre vitesse de croisière et avant que nous soyons réellement matures toutes les deux, sexuellement parlant. Kaya avait cette forme de maturité de celles qui savent ce qu’elles veulent offrir et recevoir, exactement comme moi. D’où je pense cette exceptionnelle osmose et compatibilité physique.

Je la regardais de toute sa grandeur assise là devant elle. Je regardais cet astre que j’aimais infiniment avec une réelle tendresse au fond des yeux. Je finis par tendre les mains vers elle pour qu’elle m’aide à me lever

- Non, elle ne viendra pas, je lui ai dit de foutre le camp d’ici. Ne t’inquiète pas…on se dit souvent des horreurs et…et ça passe. On a toujours eu beaucoup de mal à s’entendre lorsqu’on entre en conflit : ca claque…c’est…récurrent. Par contre, elle risque de tomber dessus dès que tu seras loin d’ici. Kaya…je…c’est ma fille ok ? Elle se croit…j’sais pas…toute puissante mais ce n’est pas l’cas…elle doit encore apprendre..j’veux dire, face à toi elle n’a pas la moindre chance mais…ça ne l’arrêtera pas. Essaye juste d’y aller..mollo…tu vois, c’est une gamine : elle est révoltée contre tout, une écorchée vive, pleines de ses certitudes…comme nous à son age.


Il n’est pas question qu’on la laisse peser sur ce qu’il y a entre nous…ça aussi je veux que tu le saches.


Une fois debout, je passais ma main avec douceur de sa pilosité intime à ses seins, pour une fois de plus attacher mes bras en guirlandes autour de son cou et plonger mon regard attendri dans le sien.

- Je ne sais pas Kaya…je ne sais pas si c’est du rattrapage…ou…toutes ces conneries…Moi aussi j’vais te dire les choses telles que je les sens. Dans le sexe, il y a toujours plusieurs ingrédients : technicité, passion, amour, inventivité…c’est la première fois de ma vie que j’expérimente toutes ces facettes en même temps. Tu es une bonne technicienne et tu as des idées sans tabous ni détours… tu y mets une passion infinie et je sens ton amour…réel dans chacun de tes gestes. J’adore ça…vraiment. C’est …intégral…tu vois…c’est quelque chose d’inédit. Rattrape c’que tu veux…mais gardes moi. Je t’aime. Je n’ai ni honte, ni peur…je t’aime.
Tu m’as voulu, tu m’as maintenant alors gardes moi. Et je ferais pareil.
Je suis amoureuse de toi. J’ai vingt ans maintenant et on a l’avenir pour nous. On f’ra c’qu’on veut où on veut… on n’a plus de compte à rendre. Le reste, j’m’en tape un peu.
C’est comme ça qu’j’sens les choses. Voilà.


Je l’embrassais longuement avec délice lui caressant le visage avant de murmurer.

- On va y aller plus cool pour aujourd’hui ok ? On va ranger ce merdier…prendre une douche et se pieuter toi et moi…caresses et calins…plus si affinité mais plus soft. Y’aura encore des demains…plein de demains…voir ton sourire crétin sur ton visage chaque matin, c’est ça qui met du soleil dans mon cœur. C’pas grave si tu trouves pas les mots où s’ils sortent dans un mauvais timing, je te vois au-delà, je te vois amoureusement. Et puis d’façon, personne ne m’a jamais draguée, je te l’ai déjà dit…ça n’a pas changé. Si tiens…j’ai couché avec une journaliste…y’a quoi, 2, 3 mois….elle m’a fait un de ses rentres dedans en interview, j’avais le spleen et un soir je l’ai rappelé…une sacrée baiseuse, j’pensais..j’sais pas…son approche était différente…je me suis dit « pourquoi pas »…mais voilà….ses gestes étaient parfaits mais il manquait l’amour, ce vide menteur…était là tout le temps de mon côté. On a passé un bon moment mais j’crois qu’elle n’a pas vraiment apprécié, elle n’a rien dit mais elle a eu l’air déçu… Au moins ça fait des souvenirs, coucher avec une fille verte, c’est une expérience intéressante. Ce vide avec toi, mon amour….il disparait.

Je reculais d’un pas, commençant à chercher autour de moi ce que je pouvais redresser, m’attaquant d’abord au sofa. Puis défaisant la housse en commentant.

- Merde, j’veux même pas savoir c’qu’il y a eu dessus…façon, ton odeur intime est omniprésente, j’ai l’impression d’être toi tellement je t’ai bouffé. Ca sent vraiment l’cul…faut qu’on mette en route le renouvellement de l’air ! Après je doute que Jade connaisse autre chose que l’odeur et le gout du sperme…quand à Ari….je crois qu’elle ne se touche même pas, alors le reste….Voilààà…

Je regardais la table brisée avec un air navré.

- Hum…la pièce principale du crime…d’façon, je ne l’aimais pas…t’sais quoi ? Je ne trouve pas d’mensonge crédible : on lui dira qu’on l’a cassé en baisant dessus : ça la calmera direct ! Et puis vu c’qu’elle m’a demandé comme accessoire, je sais très bien c’qu’elle fout avec Sanzo à cette heure même.

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Message  Kaya Kangee Lun 14 Nov - 11:51

La pauvre, je l’avais vraiment ruinée. D’un autre côté j’étais pas dans un bien meilleur état… Mais du coup, quand elle me tendit les mains, je l’aidai à se redresser avec toujours un grand sourire alors qu’elle me précisait qu’Aislinn ne risquait pas trop de débarquer vu qu’elle s’était faite envoyer chier. Le fait qu’elles se disent souvent des horreurs n’était pas nécessairement plus rassurant que ça… Encore moins l’idée qu’elle me « choppe » quand je serais toute seule. Pas génial génial, comme départ… Moi qui craignais que Jade ne m’apprécie pas trop, finalement ce n’était pas avec elle que je risquais d’avoir des difficultés. Je pensais pourtant qu’en prenant le temps de parler de ça avec elle on pourrait au moins trouver une forme d’entente, mais dans l’intervalle je ne savais pas trop ce que ça pourrait bien donner, soyons honnêtes. Quant au fait d’y aller mollo, je ne comptais pas trop faire autrement.

- T’en fais pas va, j’compte pas la tabasser hein, ‘faut pas déconner. J’espère juste qu’on trouv’ra un moyen d’parler d’façon civilisée, c’tout… Mais l’fait d’vous dire des horreurs c’ptet pas top comme dynamique, j’sais pas. ‘fin bon après j’viens d’débarquer, j’ai forcément raté des épisodes. J’ai juste pas envie d’aggraver les choses…

J’eus un petit sourire quand elle affirma ne pas vouloir la laisser se mettre entre nous, mais un sourire à demi-triste. Je n’avais aucune envie de devenir une source de conflit supplémentaire entre elle et sa fille. Restait à espérer que je trouverais un moyen de gérer la situation…

En attendant, vis-à-vis du rattrapage, ça lui convenait aussi très bien comme idée. Je devais même bien l’avouer, ses compliments me firent encore sourire un peu bêtement. Je lui rendis du coup son baiser avant de répondre en levant un peu les yeux au ciel.

- « Te garder », nan mais j’te jure, t’es pas un hamster quoi. Mais t’en fais pas, j’compte pas t’am’ner à la SPA. T’garder m’semble être un assez bon plan, finis-je avec une mine rêveuse.

Ce fut alors qu’elle proposa d’y aller plus cool, et je hochai vivement la tête pour valider. Là, ouais, faire encore une session de ce genre… Je n’étais pas sûre de pouvoir supporter ou même survivre en fait. Le fait qu’elle parvienne à passer au travers de ma tendance à ne pas vraiment m’exprimer de la façon la plus socialement convenable ou la plus émotionnellement correcte me rassurait pas mal d’ailleurs. Il allait falloir voir les choses en pratique mais je lui faisais confiance, quand elle disait qu’elle s’en foutait. Et elle avait raison sur un point… Le fait de la retrouver tous les matins ou presque était une perspective assez séduisante. C’était quand même dingue… 2 semaines plus tôt, je ne voulais surtout pas qu’un(e) seul(e) de mes partenaires ne pose un seul pied chez moi et là j’étais particulièrement heureuse à l’idée d’habiter avec Caitlyn. Après… Ce n’était évidemment pas pareil.

Lorsqu’elle évoqua sa petite aventure, qui avait eu lieu quelques semaines plus tôt, je haussai un sourcil. Tiens donc : voilà qui était assez familier ! Et quand elle précisa que c’était « vide » d’amour et de sentiments, je ne fus pas très surprise ; s’il s’agissait bel et bien de la miss verte que j’avais croisée quelques jours auparavant, j’avais cru percevoir quelque chose de ce genre au fond d’elle, un vide. Un vide qui m’était assez familier... même si celui-ci était voué à disparaître, en partie grâce à mes efforts et en partie grâce à la compagnie de la belle irlandaise. Je ne pus d’ailleurs que sourire, encore une fois par réflexe, quand elle affirma que ce vide disparaissait avec moi ; nous étions clairement à la même « heure », à ce niveau-là.

Elle se mit à grommeler sur le fait que le canapé soit un brin foutu et que ça sente le sexe partout, ce qui ne me dérangeait pas plus que ça pour le moment mais pourrait finir par être emmerdant. Heureusement qu’elle avait ce machin d’air, là… Alors qu’elle finissait avec le canapé, je redressai le fauteuil (qui pesait effectivement 15 tonnes) en demandant :

- La journaliste, là… C’pas Elizabeth Montgomery ? J’l’ai rencontrée y’a quelques jours, au parc des expos… Disons qu’j’ai fait d’la merde, en gros. Enfin ouais, verte de A à Z, elle m’a fait du rent’dedans mais j’ai poliment r’fusé, j’étais pas vraiment dans c’genre d’humeur. J’dois la rapp’ler dans 10 jours, j’lui ai promis. Tu savais qu’c’était une protégée d’Johan ? Les US sont p’tits, finis-je avec un air amusé, tout en allant remettre en place la chaise de la cuisine.

Lorsque je revins elle contemplait la table, qui était pour le coup assez impossible à sauver. Heureusement qu’elle ne l’aimait pas… Quant à dire à Jade qu’on l’avait défoncée en baisant dessus, je doutais que ça la choque plus que ça en fait… Surtout vu ce qu’elle était probablement en train de faire avec son « vilain minou ». Rien que de repenser à ça, je me mis à rigoler un peu !

- Haahaha, tu m’étonnes ! C’matin quand j’suis arrivée dans ta chambre elle était en train d’se préparer en f’sant… Je me mis à l’imiter au mieux avec une voix faussement séductrice : « T’as été un trèèèès vilain minou, t’sais c’qu’on fait aux vilains minoux ? ». Reprenant ma voix normale avec un grand sourire, je haussai les épaules et repris : C’la dit, voir Jade comme ça, j’sais pas. J’ai l’impression qu’c’est pas son comport’ment normal, qu’elle s’lâche un peu avec Sanzo, non ? ‘fin après j’le connais pas, mais du peu que j’sais d’lui et d’elle, j’pense qu’c’est vraiment quelqu’un d’s’pécial. C’est bien qu’elle ait trouvé un type comme ça directement… ça lui évite toute la partie « expérimentation » où tu t’mets avec des gens qui t’correspondent pas en espérant trouver la bonne personne… L’genre de partie qui lui aurait pas vraiment plu j’pense, voire aurait pu la décourager d’continuer. ‘fin, après j’dis ça avec mes connaissances limitées quoi.

Je ne connaissais pas Jade autant que sa mère donc je me plantais peut-être à 200%. En attendant, je m’occupai de remettre la grande lampe en place (parce qu’elle s’était retrouvée transportée à une dizaine de mètres), passer un coup d’éponge sur le comptoir de la cuisine sur lequel il y avait pas mal de trucs (de la bouffe qu’on avait utilisée et/ou écrasée en montant sur ledit comptoir), avant de revenir sur la jolie rousse :

- En attendant j’valide ton plan. Aprém’ tranquille. Tiens on peut même s’mettre des vieilles comédies romantiques bien culcul et neuneu du début des années 2000 et s’moquer des personnages, suggérai-je avec une mine amusée. Puis s’faire des « pauses » entre chaque film, huhuhu… J’ajoutai alors en haussant un sourcil, sentant subitement une sensation familière : … et en grignotant parc’que j’crève la dalle.
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Message  Caitlyn Oldfield Lun 14 Nov - 14:37

- La journaliste, là… C’pas Elizabeth Montgomery ? J’l’ai rencontrée y’a quelques jours, au parc des expos… Disons qu’j’ai fait d’la merde, en gros. Enfin ouais, verte de A à Z, elle m’a fait du rent’dedans mais j’ai poliment r’fusé, j’étais pas vraiment dans c’genre d’humeur. J’dois la rapp’ler dans 10 jours, j’lui ai promis. Tu savais qu’c’était une protégée d’Johan ? Les US sont p’tits


Je m’empourprais vivement. Merde ! Elle connaissait Elisabeth ? De quoi j’avais l’air moi maintenant ! C’est une situation très embarrassante. Et elle connaissait Johan ? Pourvu qu’elle ne lui raconte rien de compromettant, j’ai déjà une bien assez sale réputation comme ça auprès de Toy. Je me raclais la gorge, mal à l’aise alors que je m’affairais.

-Oh….Tu la connais alors ? C’était juste…haheum …sexuel…hein…puis ça compte plus maintenant. Je ne savais pas pour Johan…c’est Alison Blaire qui me l’a recommandé…Je pensais qu’elle se tapait Dazzler moi, tout le monde le suppose comme tout le monde suppose que Kreele se tape Tessa et Karma…j’ose plus la regarder en face moi Dazzler depuis Lisa, quand je la croise au Conseil, je sais qu’elle est très « libre ». Mais merde, elle m’a chauffée à blanc, c’était pas ma faute. La revoir ? Comment ça la revoir ? Mes yeux s’écarquillent en l’imaginant entre ses bras.
Je m’immobilise, l’attitude en alerte et légèrement contrariée.

- Kaya…je…comment dire…on n’a pas parlé de ça mais…quand je dis que je t’aime, c’est pas un mot de la télé ou un truc qui n’a pas de sens comme « tiens j’aime les pains au choco »……ca suppose une sorte de…tu vois…pas question de retrouver ta langue ou n’importe quel parti de ton joli corps chez un autre. On regarde mais on ne touche pas. Ne me trompe pas ou je t’arracherai le clito à coup de dents, j’espère que le message est clair. J’ai l’esprit ouvert, ouais, mais pas dans ce domaine. Ton cul est à moi. Je ne partage pas…ça m’enrage rien que d’y penser. Et c’est comme ça aussi de mon côté. La fidélité, j’y tiens…c’est ptete vieux jeu mais putain, j’y tiens…Elle n’a pas intérêt à te coller de trop prêt Lisa ou c’est ma main dans sa gueule…grrrr…

J’attends qu’elle revienne près de moi exigeant un câlin ou une gratouille, un geste gentil, merde ! Je suis jalouse, ben oui….voilà. Une fois rassurée, on peut passer à autre chose. Notamment ma désespérance face à la table brisée. Je m’esclaffe face à l’imitation si réussie du Petit Citron devant le miroir. Sacrée Jade….elle a dû flipper quand elle a été surprise. Elle me parle de sa surprise au sujet de Jade et de sa relation avec Sanzo puis la voilà approuvant mon programme et (encore) réclamant de la bouffe.

En me dirigeant vers la cuisine, je passe près d’elle et lui envoie une chiquenaude sur le nez.

- D’où l’intérêt d’un SECOND frigo, hein ! Tu vois ! C’est qu’elle consomme, ma meuf ! Hé !

Je commence à m’attaquer à la cuisine à l’aide de l’essuie- tout.

- AAahhh Sanzo…tu sais « minou » c’est son surnom…tu as rencontré Maeve, tu m’as dit ? Sanzo est un hybride chat lui….C’est une crème, ce garçon…je l’ai connu tout petit, je le considère comme mon propre fils. Oui ça fait beaucoup mais bon, vu que ma dernière évolution m’a condamné à ne plus avoir de gosse d’après Miranda. Donc, Sanzo est la personne la plus tolérante et serviable que je n’ai jamais rencontré, il n’a pas un poil de méchanceté en lui, petit il ne rêvait que d’une chose : devenir un X Men et sauver les opprimés. C’est étrange qu’un individu aussi naïf et altruiste que lui se soit entiché d’une fille aussi pragmatique et egocentrique que Jade. Depuis l’âge de 11 ans, ils ont toujours été ensemble. Sanzo était le seul ami de Jade, le seul à l’avoir compris intégralement et accepté tous…ces blocages…A partir de 15 ans, Jade a commencé à se sentir tiraillée par ses hormones, tu vois…elle posait beaucoup de questions, elle s’est fait sa propre éducation la dessus. Quand ils se sont embrassés la même année, j’hallucinais…je ne pensais pas Jade capable d’avoir une vie sentimentale normale…tu as du remarquer les traces de coups de fouet sur son dos, elle n’a jamais voulu les faire enlever, je croyais vraiment que son passif lui amènerait une sorte de « dégout » des hommes. Mais, j’sais pas…pas Avec Sanzo…Il est le seul à la connaitre comme ça…ils sont ensemble depuis ce jour-là…ils viennent de se fiancer. Et Jade vient seulement de perdre sa virginité, y’a quoi…deux mois. Tous ces progrès extraordinaires, c’est à la patience et à la gentillesse de Sanzo qu’on le doit.
Tu sais que j’ai commencé à le former ? Après toi…je…je ne voulais plus jamais former personne. Mais il faisait preuve d’une telle détermination, d’un tel courage que j’ai cédé. Je lui ai enseigné les bases avant de le confier au X Center. C’est lui qui porte mon X à présent. Aislinn, j’lui ai filé mon manteau. Pour lui, t'es une vraie légende, je lui parlais de toi souvent.
J’finis la cuisine, va à la douche, ptit cul !

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Message  Kaya Kangee Lun 14 Nov - 16:02

La pauvre semblait particulièrement embarrassée à l’idée que je connaisse la miss verdâtre. Héhéhé… Quand elle disait qu’elle s’était faite chauffer à blanc, je voulais bien la croire. Même moi, j’avais hésité, en fait. Elle se mit à balbutier des trucs concernant Lisa, et Dazzler, et Karma, et tout ça, avant de finalement réaliser que j’allais la rappeler. Ah, ouais, merde, j’aurais p’tet dû préciser ! Elle se mit faire une moue contrariée avant de me faire un topo sur la fidélité selon elle, puis diverses menaces qui me firent soupirer et lever les yeux au ciel, que c’était p’tet vieux jeu mais elle était comme ça, et que la verdâtre n’avait pas intérêt à me toucher les miches, et tout ça tout ça. Je haussai juste les épaules en ouvrant le frigo, inspectant le contenu de celui-ci :

- T’sais… Autant un truc à trois ‘vec toi, j’dirais pas forcément non, même si j’vois pas trop qui ajouter au lot et qu’j’ai pas forcément envie là tout d’suite… Autant sans toi… Je restai silencieuse quelques secondes avec une mine pensive. Nan j’vois pas trop l’intérêt. Comme j’disais, j’ai poliment r’fusé son offre, alors pourtant qu’elle m’avait bien chauffée à blanc aussi, mais j’sais pas, j’le sentais pas. J’lui ai bien précisé qu’y faudrait pas s’attendre à quoi qu’ce soit qui s’fasse sans vêtements, y’a juste… chais pas, un truc chez elle, un vide que j’connais bien, j’me dis qu’on pourrait s’entr’aider. T’sais Cait’, même si j’suis heureuse d’êt’là avec toi et que j’t’aime… Ça fait pas disparaît’ les 10 dernières années. Mais ça aide, en tout cas, finis-je avec un sourire, sortant une sorte d’houmous du frigo et me demandant qui avait pu mettre ça sur la liste.

Lorsqu’elle se dirigea vers la cuisine, je déposai un baiser rapide sur ses lèvres de boudeuse avant de retourner dans mon excavation… Y’avait des carottes… ça se mange. Avec l’houmous là, ça doit être pas mal non ? Enfin je sais pas, j’avais dû en manger 3 fois dans ma vie, de l’houmous. Mais j’avais souvent vu les deux mis ensemble dans des trucs à la télé, à tester, hop. Je sortis donc quatre carottes de bonne taille du frigo avant de reprendre… Hmmm du guacamole, tiens, ‘fallait que je trouve un truc pour aller avec. Hop, sorti du frigo.

- D’où l’intérêt d’un SECOND frigo, hein ! Tu vois ! C’est qu’elle consomme, ma meuf ! Hé !
- Promis, j’ref’rai l’plein, grommelai-je en soupirant.

Pendant qu’elle s’occupait du reste de la cuisine (parce qu’on avait sali le comptoir, mais pas que lui), je repérai des cuisses de poulet rôties et fumées. Nickel ! Hop, deux cuisses, sorties du frigo. Pendant ce temps elle me parla de Sanzo et de sa relation avec Jade… Comme je m’en doutais, elle était effectivement très particulière. Déjà le fait qu’il soit gentil comme tout était très bon signe : il arrivait à certaines personnes avec des problèmes ou des « trous » émotionnels de se jeter dans les bras de mecs ou de nanas violents, dangereux, abusifs, ou pire encore. C’était donc un plaisir de ne pas voir « ptit citron » tomber là-dedans. Ce que me racontait la MILF me rendait plutôt heureuse en tout cas. Malgré leurs différences ils semblaient avoir une relation longue, fonctionnelle, ils avaient l’air d’avoir cette fameuse complicité qui était si importante pour moi, celle-là même qui faisait que j’étais aussi bien avec la rousse aux fesses de rêve.

Le fait qu’elle ait accepté de le former était assez bon signe, après… Cela semblait montrer qu’elle lui faisait confiance, pas qu’un peu, surtout si elle lui avait filé son X. Par contre, j’affichai un air très surpris quand elle me sortit que j’étais une « légende ». Ah p’t’ain carrément ? Bordel, la réalité risquait fort de ne pas être à la hauteur du mythe… Déjà, le fait d’enseigner au X-Center… Je craignais un peu que les élèves ne soient pas particulièrement impressionnés. Oh je savais bien que le but n’était pas de faire un son et lumière, mais être respectée en tant qu’enseignante, c’était d’une extrême importance. Les meilleurs profs que j’avais pu avoir pendant mon master et mon doctorat, je savais qu’ils savaient de quoi ils parlaient et j’avais bel et bien un grand respect pour eux, leur cursus, leur façon d’enseigner, …

- Huh… une légende… j’suis pas dans la merde… répondis-je avec le regard un peu dans le vague.

Cela fait, je trouvai des sortes de chips/tortillas d’une marque inconnue dans le placard. C’était nouveau ? Ou c’était une marque de New Heaven ? Aucune idée, ça ressemblait à des Doritos donc ça irait très bien avec le guacamole. Mais ce fut à ce moment-là que Cait’ m’interpella pour m’envoyer à la douche.

- Mais… Mais j’ai faim ! protestai-je en observant la bouffe que j’avais sortie.

Bon… D’un autre côté si j’étais rapide, je pourrais revenir en moins de 10 minutes et me goinfrer.

- J’fais vite ! lançai-je en courant vers la salle de bains et en manquant de me ramasser quand je glissai sur du lait qui était sur le carrelage. C’EST BON ! JE GÈRE !

Hop, ni une ni deux je finis dans la salle de bains en mode récurage rapide. Lavage, essorage, rinçage. J’avais mis de l’eau un peu partout mais hein, bon, merde, ça sècherait d’ici le soir. Puis au fond, on avait ruiné la table, le canapé, le fauteuil, la cuisine, donc au point où on en était je pouvais bien mettre quelques gouttes d’eau (quelques litres) en dehors de la baignoire. En attendant, je ressortis de là toute propre, prête à passer une après-midi particulièrement sympathique.

En soi, l’aprèm’ fut assez calme, par rapport à la matinée. Nous avions un peu épuisé nos stocks de passion « brutale et animale » disons. Nous commençâmes donc avec « Hot Summer », que je n’avais jamais vu, Cait’ non plus, et franchement… c’était pas grave du tout. Ce film avait TOUS les plus mauvais clichés des comédies romantiques de l’époque, le tout teinté d’un sexisme qui datait plutôt des années 80. On alterna les moments de moquerie et de scandale en mode « Attends… elle l’laisse dire ça sans lui fout’un pain dans sa gueule à c’con !? » et je finis par me taper un fou rire incontrôlable à la fin du film, en imaginant ce que ça aurait donné si j’avais tenté de séduire Cait’ d’une manière aussi tartignolle. À ce moment-là, les carottes avaient disparu ainsi que les tortillas et les deux cuisses de poulet.

J’allais me lever pour me réapprovisionner quand la rousse décida de me retenir, ce qui lança une brève séance de catch (léger) et termina en partie de jambes en l’air plutôt énergique et passionnée mais pas brutale, cette fois-ci. Cela terminé, je pus donc récupérer encore de la bouffe (des tranches de jambon, des yaourts et des fraises) pour passer à la suite : « Valentine’s Day ». Nous avions décidé de partir sur celui-là parce que le nom à lui seul était complètement tarte. Et après quelques minutes seulement, ce fut le facepalm… Les blagues et plaisanteries étaient… d’une NULLITÉ…! Puis merde il y avait genre 12 millions de personnages, c’était un vrai bordel ! Après une demi-heure, j’eus une idée géniale (pas géniale du tout), celle de nous envoyer un shot à chaque blague super pourrie faite dans le film. Elle avait un bon rhum (du Ron Abuelo 12 ans), nous démarrâmes donc avec cette idée d’enfer. Bon, Cait' ne pouvait PAS être bourrée mais peu importait : je trouvais mon idée trop géniale, donc tant pis !

Autant le dire, vu le nombre de trucs « comiques » super pourraves dans ce film, je finis totalement beurrée à seulement 17h30. Et bien évidemment, vu que l’alcool aidait à anesthésier un peu mes parties sensibles (réduisant ainsi l’irritation que je ressentais à cause de l’excès de sport de cette journée), on décida de repartir pour un tour. Bon, ce fut moins bien qu’avant mais c’était parce que j'étais carrément pintée sur les bords. Et au milieu. Et partout. Mais malgré ça, c’était quand même bien. Et ce fut à ce moment-là que nous réalisâmes qu’il était quand même presque 19h, et donc que les filles allaient rentrer. Alors qu’on était à poil et que j'étais encore à demi-poivrée… Cait' me suggéra de courir vers la douche histoire de me rafraîchir un peu le cerveau, et autant dire que l’eau glacée fut particulièrement efficace pour me redonner un semblant de conscience. Je faillis partir pour une autre petite séance sous l’eau mais elle me rappela les conséquences funestes qu’auraient un de ses orgasmes électriques dans la salle de bains, je me contentai donc de sourire bêtement avec un petit rire et de lui lâcher qu’il faudrait quand même remettre ça à plus tard, quitte à couper le jus si besoin.

Sauf que voilà : le temps qu’on sorte, quelqu’un était déjà rentré…
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Message  Jade Oldfield Lun 14 Nov - 20:38

J’avais prévu le coup, Sanzo était excité à l’idée de rencontrer Kaya mais j’avais insisté pour retraverser les bâtiments seules. La nudité de ma mère ne me dérange plus vraiment, on a beau s’offusquer, lui répéter que ce n’est pas normal et bien séant dans une société moderne mais que voulez-vous essayez d’apprendre à une irlandaise naturiste butée ? Par contre l’exposer à mon mec, non merci…pépère a toujours eu quelques envies étranges et non avouée et il se souvient de ma colère noire quand il avait suggéré très peu habilement d’essayer une teinture d’un roux flamboyant. Le transfert pour moi, c’est des décalcomanies rien de plus…son fantasme de mentor coquine, il peut se le carrer. Je ne suis pas très joueuse dans le domaine, pas plus que romantique et séductrice. Je me définis comme légèrement coincé et cérébrale, le plaisir sexuel c’est juste mécanique et hormonale : autant éviter de perdre son temps à s’en faire une trilogie, une prélogie et une séquelle. Au but et bien maitrisé, c’est comme ça que je pratique. Vous voulez déprimer pour la vie ? Venez voir mes fantasmes : ça vous calmera rapidement. Attention, je ne suis ni frigide, ni frustrée : je suis portée sur la chose oui…mais pas sur l’idée de la chose, nuance de taille ! J’avais donc insisté pour éviter ce que j’avais sous les yeux à mon pauvre Minou rassasié mais toujours prolixe à s’imaginer.
Bien sûr, j’avais entendu les rires, bien sûr j’avais constaté bien des anomalies visuelles. Il y avait eu du bordel, une vague odeur désagréable et rance et …hum c’était crade par terre. Mais bon. J’avais un taux d’endorphine en explosion dans le crane et pour ainsi dire quelques difficultés à me mouvoir. La fatigue, les crampes aux cuisses et pour parler franchement la muqueuse vaginale fortement irritée. On parle toujours des folles nuits d’amour, jamais des conséquences immédiates. Tout corps a ses points de rupture. C’est ainsi.
J’étais là debout dans l’entrée avec mon sac à la main et un porte jarretelle disons…taché à mettre au lavage : les hommes ont parfois une mécanique difficile à comprendre et devant moi Kaya, totalement nue avec une mine effarée et Caitlyn qui suivait hilare. Mon regard alla de l’une à l’autre avec un manque de réaction déstabilisant. Alors que Kaya tentait de couvrir ce qu’elle pouvait Cait fit rapidement demi-tour pour revenir avec deux serviettes en tendant une avec embarra à sa compagne.
J’ouvrais la bouche, puis la fermais, épuisée d’avance sentant toute la fatigue d’une dure journée de labeur me tomber sur les épaules.

- Ça ne vous dérange pas si je garde mes fringues…et je suppose…non je déduis que je suis la première, Ari n’est pas rentrée. Huh…elle a quoi la table ?

Un léger gloussement de Kaya alors que Maman se racle la gorge.

- Ben heu…on l’a cassé…on a passé une bonne journée…j’espère que toi aussi. On a essayé de ranger un peu et nettoyer.

Je promenais un regard circulaire autour de moi avant de soupirer.

- C’est bien…d’façon, je ne bosse pas demain, je commanderais une table plus …résistante en bois massif et sans dessus en verre…je nettoierais tout de fonds en comble parce que ne croyez surtout pas que…je ne remarque rien. C’est juste…je suis un tantinet…vannée. Je crois que je veux juste…trouver de la crème anti brulure…manger une grosse pizza…et puis me coucher. Voilà…c’est cool comme projet de vie…ouais c’est cool….Ah au fait, j’ignorais que t’étais tatouée partout Taz…c’est impressionnant…bon je vais juste…j’sais pas…par là…


Je me déplaçais vers la cuisine et j’ouvrais le frigo restant un perplexe une longue minute.

- ….Ok….dites a Ari de commander des pizzas…elle saura gérer…je vais plutôt aller par là…


Je trainais lentement jusqu’à la porte de la salle de bain.

- C’est quoi dans le couloir par terre ?

- Du…du lait..

- ….ok…je …

Je continuais ma route et m’immobilisais devant la salle de bain en riant nerveusement.

- L’eau est censée s’évacuer, pas rester sur les murs..Krrr hihihi…. Pas grave je prends juste ça…

J’ouvrais le placard cherchant rapidement puis trouvant le flacon de crème anti brulure, je jetais le porte jarretelle dans le panier de linges sale puis j’errais à nouveau en murmurant.

- Non, j’dirais pas pourquoi…merci…juste besoin…j’vais m’coucher réveillez moi pour les pizzas.

J’entrais dans la chambre d’Ari et m’écroulais sur son lit en grognant.

- Merde…mauvaise porte…pis merde…s’en fout…


D’un geste plein de lenteur je devisais le bouchon du tube, étalant la crème sur les doigts et bougeant les fesses pour l’appliquer sous ma jupe et ma culotte avec un gémissement de soulagement, la main toujours posé là je m’endormais quelques minutes plus tard.


- Et ben…je crois qu’elle s’est fait défoncée là…au moins la prochaine fois, on saura où l’envoyer. Les jeunes, ils pensent tout savoir faire…pfff j’te jure. Ils n’ont pas les moyens de leurs ambitions !
Bon…je me charge des pizzas…je connais le numéro à force.

Jade Oldfield
Jade Oldfield
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